En vérité, leurs confrères de Reuters sont à l'origine de la fausse information non vérifiée
La presse socialiste orchestre une polémique anti-Fillon de dernière heure
Pour la presse militante, le terroriste, c'est Fillon ?
"Une attaque meurtrière contre des policiers revendiquée par l'Etat islamique
et qualifiée de "terroriste" par le président Hollande est venue percuter jeudi soir la campagne pour l'élection présidentielle à trois jours du premier tour. [...] Un assaillant a attaqué un fourgon de police sur les Champs-Elysées, tuant un policier de 37 ans, Xavier Jugele (ci-contre), et en blessant deux autres, avant d'être abattu par des policiers," écrit l'agence de presse Reuters, jeudi 20 avril.
"François Fillon a immédiatement estimé sur France 2 que la campagne pour le premier tour devait être suspendue, par "solidarité" avec les policiers victimes de l'attaque. Le candidat du PCF derrière "La France insoumise", Jean-Luc Mélenchon, a ["immédiatement" ?] exprimé son désaccord avec François Fillon."
La polémique ne se situe pas seulement au niveau des appréciations des candidats. Alors qu'à trois jours du scrutin la réalité des faits contraint les sondeurs à battre en retraite sur le terrain de la manipulation, les sondages plaçant les principaux candidats dans un mouchoir de poche, et alors que, malgré leurs efforts déployés contre Fillon, l'issue du premier tour est bien moins promise au candidat de la finance, le scrutin pourrait être perturbé par cet événement. La presse qui se plaint par ailleurs d'être mal-aimée, ajoute néanmoins au malaise et les media privés ne sont pas seuls coupables d'un surcroît de tension.
Bouleversé par le drame touchant un policier membre de Flag ! [LGBT], notre association a décidé d’annuler notre prochain Tea Dance prévu ce dimanche 23 avril 2017. |
Le candidat d'opposition a été aussitôt critiqué pour avoir évoqué à tort (sic) "d'autres violences ailleurs dans Paris", titre franceinfo.fr, à propos de l'attaque de policiers sur les Champs-Elysées.
A froid, dans un article non signé revendiqué par France Info (Radio France, chaîne d'Etat), au lendemain de la fusillade, le candidat de la droite et du centre est accusé d'avoir réagi sur le plateau d'une émission de France 2 (France Télévisions, télévision d'Etat) juste après l'annonce de la fusillade dans laquelle un policier a été abattu de sang-froid par un terroriste islamiste.
Solidaire de Reuters, agence de presse responsable de la fausse information, 20Minutes s'en prend également à Fillon. "Ce n’est pas la première fois que le candidat de la droite [et du centre, jusqu'à plus ample informé] relaye une 'fake news", commente ce tabloïd gratuit d'information générale… "Lors de son passage jeudi soir à '15 minutes pour convaincre', l’émission politique de France 2, François Fillon s’est pris les pieds dans le plat [si cette feuille prenait, quant à elle, la peine de vérifier sa prose, elle aurait écrit 'tapis' ?], "en propageant une fausse information", insiste le canard à bas coût, "concernant l’attaque terroriste sur les Champ-Elysées," accuse le quotidien à sensation financé par la pub, se trompant sciemment de cible.
Or, dans le même article, 20Minutes désigne Reuters comme l'auteur de la fausse information qui a abusé le candidat à la présidence.
Malveillance de la presse |
Mais le journal détenu par le Groupe Sipa-Ouest‑France, derrière lequel se cache l'Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste (on ne voit cela qu'en France ou en République bananière), soutien de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, poursuit les attaques contre le candidat de l'opposition républicaine en instrumentalisant les réseaux sociaux, multipliant les inserts de tweets en provenance de militants ras la cagoule ou de complices, telle l'ESJ PRO, centre de formation continue pour le perfectionnement (!) des journalistes...
Pour signer son forfait et tenter de se couvrir, mais maintenant son attaque, 20Minutes fournit le lien renvoyant à son compère de franceinfo.fr, plutôt qu'à Reuters...
Sans les moyens de l'Etat, en direct sur le plateau de l'émission politique "15 minutes pour convaincre" sur France 2, jeudi 20 avril, le candidat François Fillon a réagi à chaud à la fusillade des Champs-Elysées qui est intervenue peu avant 21h00.
Après avoir rendu hommage au policier tué dans l'exercice de sa mission de protection de la population. A l'heure de la dernière prestation des onze candidats, dans son évocation de l'attentat commis par Karim Cheurfi, un Français de 39 ans, né à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis, le candidat Fillon aux coudes à coudes avec avec "On nous laisse entendre qu'il y a d'autres violences ailleurs dans Paris".
Une certaine presse opposée à l'alternance s'en prend aussitôt à Fillon, sans vérifier ses sources
Ainsi, le "sachant" Thomas Vampouille, journaliste professionnel ô combien politique et, qui plus est, rédacteur en chef adjoint du site MarianneleMag, condamne-t-il Fillon, sans procès :
La cabale de la presse militante consiste à faire endosser par Fillon la faute de Reuters
A la suite de cette déclaration, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henri Brandet, avait assuré le contraire : "Non, il n'y a pas d'autre événement en cours. [L'avenir le dira] Faisons très attention aux rumeurs qui peuvent circuler", a-t-il lancé aux journalistes, notamment de Reuters,
France Info
L'Express
Valeurs actuelles s’est procuré, de source policière, le document sur lequel Fillon se serait basé pour parler “d’autres violences”. La note, remontée jusqu’au bureau du ministre de l’Intérieur, est ainsi intitulée : “01er arrdt, station de métropolitain “Etienne Marcel”, arrestation d’un individu ayant tenté de s’emparer de l’arme d’un militaire de l’opération ‘Sentinelle’”. L’événement n’est pas lié aux coups de feu des Champs-Elysées, mais aurait pu mal tourner sans l’intervention des militaires, qui l’ont “immédiatement maitrisé”. Un rapport de police détaille la scène : “Les militaires descendaient l’escalier d’accès à la station de métro lorsqu’un individu passait à côté d’eux et tentait de voler l’arme d’un des soldats. L’individu, inconnu FPR (Fichier des personnes recherchées), en état d’ivresse, était maîtrisé par ceux-ci puis conduit au STJN où il était placé en garde à vue”.
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