La presse sait parfois se faire discrète
Patrick Lozès n’a pas été victime de harcèlement médiatique. C’est qu’il n’est pas assez à droite… et vous découvrez donc que l’entourage de François Bayrou n’est pas blanc-blanc ?
Purge au CRAN
En avril 2009, le Directoire du Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN), organe suprême du CRAN, a informé par voie de communiqué qu’il a assigné son président : ce n’est pas peu banal ! Patrick Lozès est traîné en justice pour « violation des statuts du CRAN, utilisation abusive et frauduleuse du titre de Président du CRAN ».
Selon le Directoire, la crise que traverse l’organisation serait « la conséquence de manquements graves à l’éthique, ainsi qu’à l’utilisation de l’argent public, dès lors que la mission d’audit financier et organisationnel sollicitée par les membres du CRAN a été refusée ». L’audience de référé aura lieu le jeudi 9 avril, à 9h00, devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. Maître Emmanuel Daoud, avocat au Barreau de Paris (ex-avocat de la sportive carnassière, Eunice Barber), représentera les intérêts du Directoire du CRAN, composé de Nathalie Daouda, Françoise Jupiter, Mariam Babale Mevaa, Maguy Gestel, José Jean-Pierre et Charles Lebelge.
Me Emmanuel Daoud (jeune, ici) est membre de la fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), une organisation non gouvernementale (ONG) fédérative dont la vocation est d’agir pour le respect de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, plutôt que de celle –universelle– de 1789.
Cette ONG alerte et mobilise l'opinion publique. Communiqués et conférences de presse, lettres ouvertes aux autorités, rapports de mission, appels urgents, pétitions, campagnes, site internet...
La FIDH utilise tous les moyens de communication essentiels pour faire connaître les violations des droits humains.
Cerise sur le gâteau, la FIDH s'emploie à dénoncer le détournement opportuniste (!) de la lutte antiterroriste à des fins de répression et d'atteinte aux libertés fondamentales. Est-ce finalement bien clair ?
Ses détracteurs reprochent au départ à Patrick Lozès d’être à la fois membre du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) et « le noir, bête et inutile », ce qui ne paraît pas compatible !
A la fois trop et pas assez ? Sur sa gauche, ses bons camarades l’accusent aussi d’avoir été « choisi par l’Etat pour écraser tous les noirs fiers ». Il serait trop communautariste et pas assez radical !
Bouc émissaire ? Le CRAN serait "victime de sa gestion calamiteuse, désastreuse et dictatoriale du CRAN, plutôt le Conseil représentatif des ânes noirs".
Certains invitent le directoire du CRAN à ne pas prendre les noirs en otage et d’autres, comme l’ancien secrétaire général et co-fondateur démissionnaire du Cran, Lucien Pambou, conseiller municipal UMP d’Alfortville (ci-contre) , se dressent face à Lozès pour des raisons politiques, stratégiques et intellectuelles.
Ce dernier reproche au président d’être « passé d’une lecture primaire des discriminations vers des solutions primaires relatives au comptage ethnique, même si le CRAN s’en défend et préfère parler de statistiques de la diversité ». Selon lui, Patrick Lozes, « faible orateur et piètre organisateur, ne supportait pas d’autres formes d’intelligence et ne voulait pas de débat contradictoire ».
« Pourquoi le CRAN refuse-t-il de parler des statistiques ethniques, alors que c’est bien le projet caché derrière les statistiques de la diversité ? C’est pour dépasser deux contraintes fortes. Le comptage ethnique requiert des politiques publiques spécifiques fondées sur les quotas. Le comptage ethnique favorise le « partitionnisme » de l’espace républicain. Je suis contre les statistiques ethniques ».
Lucien Pambou parle de « caporalisation du mouvement par son principal dirigeant, à l’image de ce qui se rencontre dans les républiques bananières africaines » A l’opposé, d’autres …
Le Directoire du CRAN a comparé ce procès à une « oeuvre de salubrité publique pour la justice et la dignité des Noirs de France. »
Qui est Patrick Lozès ?
Patrick Lozès est membre de l'UDF, et militant associatif, premier président du CRAN.
Pharmacien né au Bénin (Dahomey) en 1965 et arrivé en 1988, son père,Gabriel Lozès, fut sénateur de la IVe République, puis ministre de la Santé et ministre des Affaires étrangères du Dahomey.
En 2002, il est candidat UDF non élu aux élections législatives dans la 1re circonscription de Paris.
En 2003, il fonde l'association CAPDIV qui milite contre les discriminations touchant entre autres les noirs, mais aussi les homosexuels et les juifs.
En 2005, il fonde le CRAN.
2009 sera-t-elle l’année de son éviction ?
Bonjour,
RépondreSupprimerJe m'étonne du caractère honteusement diffamatoire de votre article.
Il vous suffisait de faire votre métier et de vérifier au moins vos sources!
Vous auriez constaté que le mot "directoire" n'existe même pas dans les statuts du CRAN.
Il n'y a jamais eu de directoire au CRAN.
Comment une structure qui n'existe pas peut-elle aller en justice?
Vous avez dit diffamatoire?
RépondreSupprimerA la "vérité" vous semblez jouer avec le mot 'statuts', mais la réalité du directoire ne peut être occultée.
C'est votre censure partisane qui, avec votre attaque, sont honteuses.
Mais si la diffamation du site bondamanjak peut davantage mériter votre indulgence, je vous le soumets bien volontiers:
http://www.bondamanjak.com/a-la-une/7393-patrick-lozes-ancien-president-du-cran.html
Puisse-t-il vous rasséréner...
Le "directoire" du CRAN, qui n'a jamais eu d'existence légale, a été intégralement débouté de ses demandes par une décision du TGI Paris du 14 mai 2009.
RépondreSupprimerIL N'Y A PAS DE DIRECTOIRE AU CRAN. C'est de la diffamation pure. Les membres de ce soit-disant "directoire" ont été déboutés en justice le 14 mai 2009 par le TGI Paris et condamnés à payer 1500 euros au CRAN et à Patrick Lozès au titre des dommages et intérêts. Et il va vous arriver la même chose avec votre article si l'avocat du CRAN tombe dessus !
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