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samedi 14 mars 2015

Fessée éducative: les Français contre une loi sapant l'autorité parentale

Les Français disent non à l'ingérence de l'Europe dans les familles

La fessée plébiscitée par les Français
Maîtresse Rossignol ne rigole pas !
Le traumatisme est ici  psychologique...
70% des Français disent non à l'interdiction législative de la gifle et de la fessée dans l'éducation des enfants, révèle un sondage Ifop pour le Figaro publié vendredi. 
Malgré la campagne actuelle, seule une minorité de Français (30%) se déclare favorable "à ce que la France interdise par la loi les châtiments corporels (gifle, fessée) envers les enfants".

Le refus de l'interdiction est même majoritaire dans la "gauche de progrès"...
Le refus d'une législation autoritaire sapant l'autorité parentale est plus fort chez les sympathisants du Front national (79%), mais encore nettement dominant parmi les sympathisants UMP (74%) et PS (64%), alors que les altermondialistes d'EELV y sont plutôt favorable. En mai dernier, un amendement anti-fessée avait été proposé par des députés écologistes. Mais l'amendement avait été retiré et renvoyé à un texte ultérieur. Depuis, le texte est en sommeil.

Entre hommes et femmes, l'Ifop relève six points d'écart : 27% des hommes sont favorables à l'interdiction de la fessée, 33% des femmes. Autrement dit, 

Le Parlement va-t-il légiférer contre la volonté du peuple?

Le Conseil de l'Europe a épinglé la France à la demande de l'Association pour la protection des enfants (Approach), organisation supranationale anglaise et illégitime.
Le 4 mars, l'instance européenne a condamné certains pays -dont la France- qui n'ont pas encore interdit clairement toutes les formes de châtiments corporels sur les enfants, comme la fessée, contrairement à une majorité de ses voisins. A ce jour, seulement 27 des 47 pays membres de l'organisation ont adopté une législation coercitive.
 
La secrétaire d'Etat à la Famille, Laurence Rossignol, a botté en touche !
L'exception Sarkozy...
En novembre 2014, le gouvernement voulait déjà relancer le débat autour de l'interdiction de la fessée. "On peut être parents et se faire obéir sans recourir à la violence, surtout quand il s'agit de petits enfants", déclarait Laurence Rossignol, la secrétaire d'État en charge de la famille, sous tutelle de la ministre de la Santé, Marisol Touraine. "Quand on voit un homme battre sa femme, tout le monde intervient. Si on voit deux adultes se battre, on va essayer de les séparer. Si on voit quelqu'un martyriser un animal, on va intervenir. En fin de compte, les seuls êtres vivants que l'on peut frapper sans justifier que l'on puisse intervenir, ce sont les enfants," commentait-elle.

La même Rossignol nous chante aujourd'hui un air nouveau. Elle assure en effet que cela "ne passera pas par la loi" mais plaide toutefois pour "une réflexion collective" sur "l'utilité des punitions corporelles dans l'éducation des enfants"... "Le sujet que vous abordez est réel mais je préférerais que nous abordions cette question sous l'angle de la prévention de la maltraitance", avait répondu en mai dernier la secrétaire d'État. Avant de rappeler que la loi prévoit déjà que les parents doivent respecter l'intégrité corporelle des enfants.
"Frappez et on vous ouvrira?"

"Non, il ne s'agit pas du nom d'un nouveau club sadomasochiste inauguré à Paris, à Lille ou ailleurs, mais de savoir si, comme le dit la secrétaire d'Etat à la Famille, une éducation sans violence est possible, interroge André Bercoff. Et, pour elle, absolument souhaitable. C'est là, comme d'habitude, concernant ce gouvernement qui, faute d'agir sur l'économique, se préoccupe beaucoup du sociétal, que les difficultés commencent. Où s'arrête la violence? Une petite tape sur les mains, une petite claque sur les fesses, peuvent-elles être assimilées à de la maltraitance d'enfants, celle-ci évidemment condamnable et lamentable? Dans cet univers à géométrie variable, il convient tout de même de séparer une sanction que des parents responsables doivent savoir graduer, de l'irresponsabilité criminelle de géniteurs inconscients, alcoolisés ou pervers que l'on se doit de mettre le plus tôt possible hors d'état de nuire. Au lieu donc d'interdire tout geste de réprimande, les pouvoirs publics feraient mieux de s'occuper beaucoup plus activement, et de punir beaucoup plus profondément, quelques acteurs sociaux, surveillants et surveillantes, soi-disant experts psychiatres et autres aveugles de l'Inspection ou de la CAF, qui laissent trop souvent se perpétuer des drames atroces qui se terminent par la découverte du cadavre d'un enfant. Sans compter évidemment, la lâcheté des voisins, faisant l'autruche à quelques mètres de la prison familiale. C'est cette béance qu'il faut combattre, cette barbarie qui en préfigure bien d'autres, cette absence totale de sens moral et de hiérarchie des valeurs qui doivent être la préoccupation première de la secrétaire d'Etat à la Famille.

Pour le reste, privilégier l'enfant-roi qui peut faire tout ce qu'il veut sans que les parents ne puissent réagir, ces admirables produits naturels du docteur Spock et de la démission institutionnalisée des adultes, revient à accepter d'emblée les caprices d'aujourd'hui et les violences de demain. Le problème n'est pas dans le «surveiller et punir», mais dans le «poser en s'opposant». Si, dès le berceau, le jeu se passe sans aucune règle, l'enfant sera fragilisé et vulnérable à tous les chocs de l'existence, considérera que tout lui est dû et que le monde n'est là que pour satisfaire ses caprices. Les monarques du berceau, emplis de leurs droits, ne sauront même pas le sens du mot «devoir» ; fous de leur fausse liberté, ils n'auront aucune conscience d'une quelconque responsabilité. Cette éducation-là fabrique à la chaîne des lendemains qui déchantent et qui cognent. Il n'est pas anodin que d'un côté, l'on célèbre l'apologie de la torture jouissive au musée d'Orsay [exposition Sade, attaquer le soleil], et de l'autre, l'on se demande si toute fessée n'est pas l'incarnation d'un sadisme au quotidien. Schizophrénie, quand tu nous tiens…"

mercredi 29 janvier 2014

Education nationale: de la théorie du genre à l'éducation à la masturbation

L'école inquiète les parents: fausse rumeur ou programme inavoué?

Les écoles qui imposent aux garçons des comportements de filles


Ce n'est pas une "rumeur": c'est déjà vrai !
La gauche se défend désespérement, accusant une folle rumeur. C'est l'occasion pour le gouvernement de mettre en cause des mouvements "proches de" l'extrême droite, dans des amalgames dont il a le secret. Il avance en rampant et pointe ses adversaires politiques.

Faut-il rappeler les antécédents de Vincent Peillon en matière de formatage des enfants des écoles sur l'homosexualité. 
Education à l'homosexualité
Le ministre de l’Éducation nationale avait demandé à Michel Teychenné, élu au conseil municipal de Pamiers et chargé, avec Gilles Bon-Maury, des questions LGBT pendant la campagne électorale de François Hollande, 
de lui remettre un rapport sur la lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre, en vue d’ actions et mesures concrètes pour la prochaine rentrée. Objectif "Déconstruire la complémentarité des sexes" L'entreprise était préméditée. Dans son rapport publié au printemps dernier, "Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire", le SNUipp-FSU (syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs des écoles) exposait ses propositions sans ambages.

Cette opération avait été menée en concertation avec Najat Vallaud-Belkacemla ministre des Droits des femmes, qui abusa de son autorité ministérielle pour faire pression sur les consciences de collégiens, à l'invitation des lobbies LGBT:
VOIR et ENTENDRE la ministre en action:


Les parents ont donc de réels motifs d'inquiétude et tiennent ces ministres à l'oeil.

La détermination de l’actuel gouvernement, notamment celle de Peillon, reste entière. 
Sous couvert de lutte contre l’homophobie et les inégalités entre hommes et femmes, ils sont résolus à "arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel" sous prétexte de lui donner la liberté de choix. C’est au nom de cette liberté que, progressivement, insidieusement, les représentants de la nation ont introduit l’indifférenciation des sexes, conséquence de la théorie du genre, dans les crèches et les programmes scolaires, de l’école primaire à l’université. Pour éviter que les filles et les garçons ne constatent qu’ils sont différents, au nom de l’égalité, l’école se doit de les conditionner pour qu’ils se croient indifférenciés: il s’agit en effet de leur permettre de choisir le genre qu'ils souhaitent, la biologie se contentant de leur donner un sexe physiologique.

Les parents vigilants ont suivi un appel au boycottage de l'école
Nouveau livre de lecture:
la méthode syllabique est dépassée !
Depuis vendredi 24 janvier 2014, une centaine d'écoles sont perturbée par des absences d'élèves. En cause, des SMS qui informent sur la théorie du genre qui va être enseignée aux tout-petits. Vincent Peillon a démenti mardi tout enseignement de cette théorie controversée, mais il ne donne pas plus confiance que Hollande sur le chômage et l'absentéisme volontaire pourrait ne pas être terminé.L'inquiétude que les enfants des maternelles soient rééduqués a vidé plusieurs écoles d'une partie de leurs élèves vendredi et lundi dernier et non pas une banale épidémie ni de gastro ni de grippe. C'est ainsi le cas à Meaux, en Seine-et-Marne, où 20% des écoliers de la zone urbaine sensible de Beauval ont manqué la classe, révèle ce mardi matin Le Parisien. Le plus fort taux d'absence a été atteint à l'école primaire Binet, située dans cette même ZUS, avec 40% d'absents, affirme le quotidien. Plus à l'Est, à Montbéliard, commune de l'ex-député-maire Moscovici, et dans ses environs, des absences inexpliquées ont également été constatées vendredi dernier sur les bancs de certaines écoles publiques. "Cela reste marginal", a minimisé l'inspecteur d'Académie du Doubs dans l'Est Républicain

Lundi, le boycottage visait l'Ile-de-France mais, au total, depuis vendredi, une centaine d'écoles sur les 48.000 établissements publics ont ainsi été sensibilisées. Et le phénomène pourrait ne pas être terminé, le mouvement "Journée de retrait de l'école" ayant dressé un calendrier des villes concernées par l'appel allant jusqu'au 10 février.

Mais que dit cette rumeur pour susciter une telle réaction des parents ? 

Les SMS, qui ciblaient essentiellement la communauté musulmane, affirmaient que les enseignants allaient apprendre la théorie du genre aux enfants. A Meaux, relate ainsi Le Parisien, les familles ont reçu un message assurant que "l'Education nationale va enseigner à nos enfants qu'ils ne naissent pas fille ou garçon comme Dieu l'a voulu, mais qu'ils choisissent de le devenir. Avec des intervenants homos et lesbiennes qui viendront leur bourrer la tête d'idées monstrueuses...". Ce qu'ont démontré les prestations de Vallaud-Belkacem: cf. video ci-dessus...
Il paraît que ce sont des inventions...
A Montbéliard, trois SMS, plutôt directs, ont eux aussi circulé rapporte l'Est Républicain : "L'éducation sexuelle prévue à la rentrée 2014 en maternelle. Avec démonstration". "Voilà qu'ils s'interrogent sur le fait d'enseigner à nos enfants de 4 ans comment se masturber !"  "Les parents parlent de peluches en forme de pénis et de vagin qui seraient présentées aux enfants pour distinguer les genres"... Images de la "rumeur", ci-dessus à gauche. 

Qui propage la rumeur ?

Le propre de la rumeur est d'être diffuse et d'origine incertaine, mais Libération a des assurances sur cette rumeur-là... "Pour l'académie du Doubs comme pour les enseignants de Seine-et-Marne, il n'y a guère de doute : c'est Farida Belghoul", rapporte Libération, amateur d'amalgames et diffuseur d'éléments de langage officiels villipendant la communauté musulmane. "Figure des rassemblements antiracistes des années 80', cette militante s'est donnée pour nouveau combat la lutte contre l'introduction de la "théorie du genre" à l'école. Elle est notamment soutenue par le polémiste Alain Soral, fondateur de l'association Égalité et réconciliation, ancien membre du FN et proche de Dieudonné. Et finalement, Farida Belghoul a dit être en partie à l'origine de cet appel au boycott[age] de l'école sur le site zamanfrance.fr. Dans un article sereinement intitulé "Les opposants aux études de genre, de plus en plus idiots", Rue89, site du groupe Nouvel Observateur, la décrit comme "la militante [qui] a décidé de ne plus s'habiller que "selon sa nature première", c'est-à-dire de ne plus porter que des robes." 

Farida Belghoul révèle notamment le contenu des "ABCD de l'égalité à l'école",

un dispositif actuellement expérimenté dans une dizaine d'académies et dont l'objectif est de réduire les inégalités homme-femme à travers un apprentissage visant à respecter l'un des sexes au détriment de l'autre.

Toute ressemblance avec des personnes
ou des religions existantes ou ayant existé
ne saurait être que fortuite.
VOIR et ENTENDRE une présentation de la "théorie des genres", défendue au nom des avancées sociétales...

Le 13 décembre dernier, elle lance la "Journée de retrait à l'école" (JRE), qui invite les parents à retirer leurs enfants de l'école une journée par mois à partir de janvier 2014 pour protester contre l'entrée déguisée de la théorie du genre à l'école. Les premiers jours fixés étaient les 24 et 27 janvier...

La presse "indépendante" nous a-t-elle informés de l'impact de la première de ces journées?

Ce que Libération occulte n'aura échappé à nul autre qui sait lire: les noms des contacts sont en effet clairement connotés et leurs porteuses, discriminées... Lien video

La découverte du pot-aux-roses embarrase l'Éducation nationale. 
Outre que la presse aux ordres est mobilisée, des messages ont été envoyés aux responsables des écoles expérimentales concernées par les programmes ABCD pour les informer de cette campagne SMS et leur demander d'enfumer les parents qui sont aux cent coups. Elément de langage obligé: affirmer que la méthode ABCD "favorise l'égalité, la mixité et propose des outils pour lutter contre les stéréotypes", comme le fait l'inspecteur d'académie du Territoire de Belfort, Patrick Mellon. Et de garantir dans l'Est Républicain, que "les parents n'ont aucune crainte à avoir en mettant leurs enfants à l'école publique"... 

La réponse d'un ministre de l'Education cerné 
"Je veux très solennellement rassurer tous les parents de France : n'écoutez pas ceux qui veulent semer la division et la haine dans les écoles, lance Peillon avec une violence à la hauteur de la gravité de son engagement dans la théorie du genre. Ce que nous faisons ce n'est pas la théorie du genre -je la refuse-, c'est promouvoir les valeurs de la République et l'égalité entre les hommes et le femmes", a asséné le fauteur de troubles de l'Education nationale à l'Assemblée nationale.

VOIR et ENTENDRE Vincent Peillon nier devant les députés, les yeux dans les yeux, mais tournant le plus souvent le dos aux élus de droite, que ses projets visent à l'uniformisation des sexes:


Sur la masturbation à l'école, Libération ridiculise les parents, en gros caractères

"Non, vos enfants ne devront pas se masturber à la maternelle", raille le quotidien socialiste... Dans le cadre d'un programme d'éducation à l'égalité homme-femme, les excisées partent néanmoins avec un lourd handicap... 

L'EN estime qu'il ne faut pas mêler
 sexualités adulte et enfantine: à preuve !
Ce qui nécessite d'autant plus le "DÉCRYPTAGE" d'un complot par Libération - "De mystérieux SMS se propagent chez les parents français, affirmant que la masturbation serait sur le point d'être enseignée à l'école. A Rennes, d’étranges messages circulent. "Depuis quelques jours, suite à l’envoi de mystérieux SMS, des enfants ne sont pas venus en cours", relate Ouest France. "Des SMS indiquant que dans les écoles, des cours d’éducation sexuelle et de masturbation étaient donnés et conseillant donc aux parents de ne pas envoyer leurs enfants", continue le journal."

Décryptage signifie donc désormais ridiculisation.
 
Libération recourt au conditionnel pour rapporter des faits, mais le quotidien socialiste passe à l'indicatif pour asséner ses propres commentaires. "Après leur échec contre le mariage gay, les groupuscules autour de la Manif pour Tous et/ou d’Alain Soral [on ne sait visiblement pas !] et son site Egalité et Réconciliation, ont désormais un nouveau cheval de bataille, la lutte contre ce qu’ils appellent la "théorie du genre"
Ils ne sont pourtant pas les seuls! Cette théorie venue d'outre-atlantique s'est en effet propagée dans les pays occidentaux depuis les milieux gauchistes internationaux. Libération continue donc de répandre le doute sur un phénomène pourtant planétaire de déstabilisation, stigmatisant l'extrême droite française à des fins politiciennes, comme si elle était seule dans le monde à combatrre cette théorie dévastatrice, évidemment reprise par nos lobbies des godillots internationaux. 
Retour au conditionnel de suspicion. "Représentée par un escargot hermaphrodite, elle remettrait en cause notre vision naturelle du monde et serait imposée à nos enfants innocents." Reprise des accusations. "Face à cela, l’écrivaine Farida Belghoul, proche de l’essayiste d’extrême droite et qui participait à Jour de Colère, propose d’organiser des 'Journées de retrait de l’école' pour "protéger la pudeur et l’intégrité de nos enfants". A aucun moment Libération n'a encore "décrypté" le fond du problème ni osé affirmer que les parents ne sont pas fondés à se méfier.

Les pseudo-décrypteurs colportent la stigmatisation sans rien démontrer 
"Le dernier exemple de cette 'perversion' serait selon eux [conditionnel et parti-pris d'exclusion) l’enseignement imminent de la masturbation dès la maternelle. Une rumeur circule de fait sur des sites proches de ces mouvances, comme 24heuresactu, Boulevard Voltaire, de Robert Ménard ou Egalité et Réconciliation." Ils sont passés à la stigmatisation ad hominem, sans jamais démontrer que ces mouvances n'ont aucun motif d'inquiétude. Libération se contente de jeter l'opprobre: "le premier annonce par exemple dans un article du 14 janvier qu’un 'rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) serait actuellement examiné par le gouvernement socialiste. Ce rapport propose notamment d’encourager la 'masturbation enfantine' et de permettre à l’enfant d’exprimer 'ses besoins, ses désirs sexuels' ". 

Un si vaste programme justifie en effet le passage de quatre jours d'école à quatre et demi... 
Libération passe enfin aux aveux. "Il existe en effet un texte intitulé 'standard pour l’éducation sexuelle', rédigé par le 'centre fédéral allemand pour l’éducation à la santé (BZgA)', un service du ministère de la Santé d’outre-Rhin, par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe et par 'un collège d’experts internationaux', dont aucun Français parmi eux. Publié en 2010, il a été traduit en français par Santé sexuelle suisse en 2013, une 'organisation à but non lucratif'[, seulement idéologique, dont l'origine du financement n'est pas précisé]. Indépendante, elle a succédé en 2000 à l’Association suisse de planning familial et d’éducation sexuelle [, ce qui est déjà en soi un indice fort de son orientation partisane à gauche]. C’est à partir de cette traduction que le texte a commencé à circuler sur la toile francophone." Contrairement aux premières lignes de Libération, la rumeur n'est donc pas sans fondement. 

Libération banalise les objectifs de ce texte à l'étude au ministère 
"Le but de ce rapport, selon la préface, est de 'donner aux enfants et aux jeunes une éducation adéquate en matière de sexualité' pour lutter contre les MST, IST, violences sexuelles et grossesses non désirées... Le texte souligne toutefois qu’il n’y a aucune norme pour l’éducation sexuelle à l’échelle européenne et espère donc 'combler cette lacune'. 
Regrettant que l’approche de la sexualité par les professionnels soit 'essentiellement négative', ces experts demandent une vision plus positive afin de permettre l’émergence d’une sexualité responsable et tolérante." Mais que ces choses-là sont dites en termes voilés! N'est-ce pas d'ailleurs la féministe Martine Aubry qui nous déjà ms en garde contre Hollande en affirmant: "Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup"

Premier point. Si le rapport propose d’éduquer dès le plus jeune âge, il parle 'd’éducation sexuelle et relationnelle' au sens large, c’est-à-dire incluant des discussions sur l’amitié ou le "sentiment de sécurité". 

Deuxième point. Le rapport propose une 'matrice' de modules à mettre en place selon les âges avec plusieurs thèmes, 'corps humains et développement', 'fertilité et reproduction', 'sexualité', 'émotion'
Dans la catégorie sexualité, pour les 0-4 ans et les 4-6 ans, il conseille dinformer l’enfant sur 'le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce', et la 'découverte de son propre corps et de ses parties génitales'. Que signifie 'informer' les tout-petits si, comme on l'affirme, le foetus commence à se masturber in utero ? Si le phénomère est inné, pourquoi forcer les acquis? L'Education nationale n'outrepasse-t-elle pas les limites de ses prérogatives ? L'Etat  doit-il s'ingérer dans l'intime des enfants ? 

Le loup serait-il une déculpabilisation ou une incitation ? 
Le temps est clairement révolu où l'école était un sanctuaire inviolable. Son ouverture aux entreprises aura été la porte ouverte aux intervenants extérieurs en tous genres, notamment pour l'enseignement des langues, d'abord. Maintenant, l'Etat s'insinue au plus profond des consciences et des intimités individuelles. Certes il délègue, mais il choisit ses bras armés. Les hussards de la Républiques, comme les familles, sont écartés. "Les cours d’information devraient être menés par des spécialistes externes à l’école (médecins, infirmières, sages-femmes, éducateurs sociaux, psychologues, etc.). Les rédacteurs mettent pourtant ces "experts" en  garde:  "lorsque l’on parle de comportements sexuels des enfants et des jeunes, il est primordial de garder à l’esprit que la sexualité des enfants est différente de celle des adultes"... Et de préciser à toutes fins utiles qu’ "il est faux d’analyser les comportements sexuels des enfants et des jeunes du point de vue de la sexualité des adultes"... Voilà donc que les associations que le candidat Hollande avait promis de généreusement doter entrent par les fenêtres, puisque le pouvoir français se défend de vouloir rééduquer les enfants des écoles à la faveur de l'extension des rythmes scolaires. 

Libération cherche à endormir les familles 
"Rappelons-le, ce n’est pas une loi, mais des recommandations d’un bureau fédéral allemand, traduit par une organisation suisse" insiste l'organe de presse gouvernementale. "En France, il n’a aucune valeur législative, évidemment." Admirons au passage ce "évidemment" en gros souliers ! "En Allemagne non plus, où ces décisions se passent plutôt au niveau régional." Comparaison de mauvais aloi, puisque nous fonctionnons en effet différemment. "L’un des quotidiens de référence germaniques, Die Welt, consacrait récemment un long papier à la question de l’éducation sexuelle, qui fait aussi débat dans ce pays." Ainsi donc l'opposition française ne serait pas aussi isolée dans sa lutte contre les insidieux projets de Peillon. "Dans une classe de 11-12 ans, huit enfants se seraient évanouis après avoir vu des organes sexuels dessinés en cours de biologie. Du coup, polémique. Mais si le journal explique qu’il devient de plus en plus difficile de débattre sereinement de ce sujet, Libérartion affirme que Die Welt aborde la question sans évoquer une seule fois "ce rapport qui inquiète tellement certains milieux chez nous, preuve de son importance toute relative," écrit Libération en conclusion de son pittoresque "décryptage".

Tandis que la question interpelle le monde entier, en France, après les fredaines nocturnes d'un président casqué, le HuffPost nie tout en bloc en caractères gras: "La théorie du genre ça n'existe pas!" et "en Belgique, on titre "France : les enfants vont-ils apprendre à se masturber à l'école ?"Dominique Bertinotti, ministre déléguée auprès de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, est chargée de la Famille mais n'est pas entrée dans l'arène pour rassurer les parents.

dimanche 19 janvier 2014

40.000 manifestants anti-avortement ont défilé à Paris

Grand succès de la "Marche pour la vie", notamment pour dénoncer une tentative de "banaliser totalement" l'IVG

Le Nouvel Observateur n'a vu que "plusieurs milliers" d'opposants à l'IVGbattant cette année un "record" avec "près de 40.000 personnes". Le magazine du marchand de sanisettes ironise en les disant "galvanisés par l'"exemple" espagnol", mais surtout soutenue par le pape François, explique la porte-parole Virginie Mercier. Lundi  13 janvier, le Saint Père a en effet appelé à la paix, mais aussi rappelé certains fondamentaux comme "l'horreur" de l'Eglise face à l'avortement.

L'Espagne vient en effet d'adopter fin décembre un projet de loi limitant largement le droit à l'IVG.
Les manifestants ont donc défilé aux couleurs du pays: rouge et jaune,  alors qu'à partir de lundi, les députés français débattent d'un texte incluant des dispositions visant à faciliter et étendre les possibilités de recours aux IVG. 

Cette marche est organisée depuis 2005 par une quinzaine d'associations autour de la date anniversaire de la loi Veil de 1975, qui a légalisé l'avortement en France. Elle avait réuni en 2012 près de 7.000 personnes, selon la police, 30.000 selon les organisateurs.

Les manifestants ont reçu samedi le soutien du pape François, qui recevra vendredi prochain le président François Hollande, les invitant à "maintenir vive leur attention pour ce sujet si important".

En tête, une grande banderole revendiquait le droit d'être "Libre d'être contre l'IVG" et une autre "Avec Hollande, avorte et tais-toi".

La marche des opposants à l'interruption volontaire de grossesse célébrait cette année l'Espagne, où l'exécutif a proposé le 20 décembre dernier un projet encadrant l'avortement. Plusieurs parlementaires de la droite espagnole avaient fait le déplacement.
Adopté fin décembre en Conseil des ministres, le texte espagnol vise à limiter le droit à l'avortement à quelques cas graves: danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, viol ayant fait l'objet d'une plainte et et dans le cas où la grossesse est la conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme C'est-à-dire que les cas de convenance personnelle sont théoriquement exclus. Il devrait arriver au Parlement dans environ deux mois.

Une "banalisation totale de l'avortement"

Pour saluer ce détricotage "avant-gardiste" en Europe, de nombreux manifestants étaient vêtus de rouge et jaune, couleurs du drapeau espagnol.
Les opposants à l'avortement vilipendent deux amendements socialistes "glissés en catimini" dans le projet de loi sur l'égalité femmes-hommes, notamemnt qui veut notamment inciter les pères à prendre un congé parental. Il est examiné à l'Assemblée nationale de lundi à vendredi.

Le premier amendement scélérat propose qu'une femme puisse demander une IVG si elle "ne veut pas poursuivre une grossesse" et non plus parce que "son état (la) place dans une situation de détresse".
Cette suppression revient à "une banalisation totale de l'avortement et une dénégation du droit à la vie inscrit dans le code civil", a dénoncé Cécile Edel, porte-parole du collectif d'associations.
"Cela va développer encore plus les avortements eugénistes", s'est alarmé Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune.
Des députés UMP vont défendre le maintien de la notion qui fait, selon eux, de l'IVG une "exception". Pour autant, "nous ne cherchons pas à raviver les querelles autour de l'IVG, nous ne sommes pas en Espagne", assurait récemment Philippe Gosselin, membre de l'Entente parlementaire pour la Famille.

Un autre amendement liberticide a été introduit pour sanctionner ceux qui veulent empêcher les femmes d'accéder aux lieux d'information sur l'IVG", une atteinte intolérable à la liberté d'expression" des anti-IVG.
Avec ce texte, "on ne pourra plus être contre l'avortement (...) sur notre site SOS femmes enceintes, nous serons obligés de donner des informations sur l'avortement", affirme Mme Edel. Le projet de loi "qualifie d' 'entrave' le fait d'empêcher physiquement l'accès des femmes à des lieux d'information sur l'IVG".
Il y a quelques mois, le Haut conseil pour l'égalité entre les femmes et les hommes avait dénoncé la libre expression des anti-IVG sur internet avec des sites à l'apparence "neutre, voire institutionnelle", selon lui, délivrant une information "fallacieuse"... 

Environ une Française sur trois a recours à un avortement au cours de sa vie.
Alors que plus de 220.000 avortements sont pratiqués chaque année en France, où l'IVG est intégralement remboursée par la Sécurité Sociale depuis janvier 2013. 

Cinq organisations féministes avaient appelé à un rassemblement vendredi 17, devant l'ambassade d'Espagne, pour protester "contre la loi anti-IVG du gouvernement conservateur espagnol". Parmi elles, le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles, une ONG marocaine téléguidée. "Le Parti socialiste apporte son soutien au rassemblement des féministes françaises contre la loi anti-IVG du gouvernement conservateur espagnol" ont souligné Laurence Rossignol, ex-adhérente à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), ex- journaliste juridique à La Vie ouvrière, le journal de la CGT, porte-parole et Adeline Hazan, d'ascendance égyptienne, secrétaire nationale aux Droits des femmes (proche de Martine AubryMarylise LebranchuJean Le GarrecFrançois Lamy), maire de Reims, avec le soutien des altermondialistes (EELV) et ex-présidente du Syndicat de la magistrature (SM), fortement marqué à gauche et créateur du "mur des cons"...
La contre-manifestation organisée en même temps Place d'Italie a rassemblé entre 200 et 300 personnes, refusant "que la France devienne comme l'Espagne".

dimanche 4 août 2013

Drogue: Valls partage la même souffrance que Valérie Trierweiler

Manuel Valls, sa soeur et la drogue : un lourd secret de famille révélé...

La presse nous avait apitoyés sur le fils drogué de Valérie Trierweiler
Valérie Trierweiler, née Massonneau, a eu trois enfants de son seul mari, Denis Trierweiler, rencontré à Paris-Match et épousé en 1995. Sur la Toile a été évoquée l'arrestation d'un de ses enfants pour consommation de stupéfiants à Paris ou au Canada. Ces informations restent totalement invérifiables, alors la première concubine les a démenties sur ...Canal+. 
Une information de l'hebdomadaire Le Point révélait récemment que Léonard, le fils cadet de Valérie Trierweiler, âgé de 15 ans, bénéficie d'une protection rapprochée aux frais de l'Etat. Ce dernier serait escorté en permanence par deux policiers, "un brigadier et d'un gardien de la paix," selon l'hebdomadaire.
On se demande comment la famille de la favorite peut coûter aussi peu cher au pays, à en croire la presse socialiste.
Pas un mot en revanche sur la révélation selon laquelle le fils de Valérie Trierweiler a passé plusieurs heures au poste de police pour détention de haschich, en mars 2012, selon plusieurs sources policières concordantes. Ni le père du garçon, Denis Trierweiler, contacté sur son lieu de travail à Paris Match, ni l'avocate de Valérie Trierweiler, maître Frédérique Giffard, n'a souhaité communiquer. Quant à François Hollande, il s'est prononcé publiquement contre la dépénalisation des drogues douces. 
Et Valls ?


La com fait le ministre et une super com, le héros
Tandis que François Hollande (59 ans en août) "fête" sa première année de couacs à répétitions, de hausse du chômage avec un ministre du Budget fraudeur fiscalManuel Valls peut se vanter d'une politique répressive populaire à l'encontre de certains Français, malgré les bâtons mis par Taubira dans ses roues d'hyper-actif. L'homme peut bien chasser les Rom à Evry et ailleurs, manifestant ainsi ses préférences xénophobes, ou réduire la liberté d'expression des opposants pacifiques de la droite de conviction, tout en tolérant les "antifa" ou les Femen, manifestant ainsi des tendances anarcho-révolutionnaires, la presse continue avec constance de flatter le totalitaire de la Place Beauvau.

Pour favoriser son ascension politique, les media se sont en outre penchés sur ses douleurs intimes !
Relayé par VSD, un livre, Manuel Valls, les secrets d'un destin, a révélé un lourd passé. Le ministre de l'Intérieur aurait en effet sorti sa soeur Giovanna de l'enfer de la drogue...

Dans ce livre signé par Gilles Verdez et Jacques Hennen, Manuel Valls a choisi de parler pour la première fois de sa part d'ombre, à savoir Giovanna. "J'ai une soeur qui a seulement seize mois d'écart avec moi, s'épanche-t-il. Giovanna s'en est sortie, elle va mieux désormais. Elle est très belle et a retrouvé le sourire. Quand vous la voyez, vous n'imaginez pas qu'elle a 50 ans.
"Pourtant, cette dernière a bien failli ne plus jamais revoir son frère," lit-on! "J'avais 20 ans quand un homme m'a fait du mal", raconte-t-elle aux auteurs, sans donner plus de détails, mais en faisant le point de départ de sa chute qui l'entraîne alors dans l'enfer de l'héroïne.

Pour s'en sortir, Giovanna va alors déménager à Barcelone, sa ville natale, en août 1985, pendant que Manuel Valls fait ses premières classes en politique en tant qu'assistant parlementaire. Malheureusement, elle continue de sombrer avant de s'en sortir au bout d'un an et de ne plus toucher à la drogue pendant quinze ans. 

Mais en 1998, elle rechute après avoir encore subi les violences d'un homme.
 
"J'ai tendu mon bras, je le revois encore ce bras, on m'a fait un shoot. J'ai eu une overdose et j'ai fini à l'hôpital (...) Je me suis shootée pendant cinq, six, dix ans. Je suis devenue junkie, une marginale, un fantôme dans une ambiance de Rolling Stones ou de Freddie Mercury", raconte-t-elle. Jusqu'à connaître la prison, où elle découvre qu'elle est infectée du virus "sida et de l'hépatite C", mais continue à se shooter.

Manuel Valls reconnaît ne pas s'être occupé "directement" de Giovanna
Il s'en justifie, comme il sait si bien le faire: "Elle l'aurait "mal vécu", assure-t-il maintenant. 
Et la légende se construit pourtant. Ce serait bien lui qui l'aurait sauvée en se rendant à Barcelone, alors qu'il brigue la mairie d'Évry. "Manuel m'a tenu la main, m'a dit : fais quelque chose, se souvient-elle. J'ai mis sur la balance d'un côté l'héroïne, de l'autre ma vie." Un véritable déclic pour sa soeur qui va suivre une thérapie en Amazonie aux côtés d'anciens junkies. Un roman !

Héros de BD à Beauvau
Présente au mariage de son frère, maire et député de l'Essonne, avec Anne Gravoin annoncé en janvier 2010 lors de ses voeux à la mairie d'Evry, les Français sont désormais censés savoir pourquoi son frère est opposé à la légalisation des drogues douces. "Il a vu les ravages qu'elle cause", assure-t-elle. Un lourd passé qui habite toujours l'homme mais également le ministre de l'Intérieur qu'il est.
Tout ce long montage médiatique pour justifier un positionnement qui heurte la gauche laxiste.
Si Anne est une artiste, Manu connaît la musique.


lundi 3 juin 2013

Quotient familial : plus de familles que prévu frappées d'une baisse

Aveu PS que les familles "riches" ne seront pas les seules victimes

Le gouvernement nous ment


Après des mois de tergiversations, le gouvernement a maquillé ce matin ses contraintes pour soi-disant ramener à l'équilibre la branche famille de la sécurité sociale.
Or, contrairement à la contre-vérité colportée par certains media, cette branche est pourtant excédentaire. En augmentant la pression fiscale qui opprime les Français, le pouvoir entend instrumentaliser certaines familles pour financer ses dépenses et tenter de réduire la dette budgétaire.  Le gouvernement n'a pas renoncé à réduire les allocations familiales des familles qualifiées d'aisées par démagogie populiste.

Catherine Lemorton, la présidente PS de la Commission des affaires sociales, défend cette discrimination de certains enfants, mais une décision jugée "injuste, incohérente et lâche" par Hervé Mariton, député UMP de la Drôme.
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Proche de Martine Brochen-Aubry, Lemorton, députée de Haute-Garonne, est présidente du groupe d’études sur la toxicomanie et les addictions. Pharmacienne, elle dénonce non seulement l'influence malsaine du lobby pharmaceutique sur les élus, les médecins, comme J. Cahuzac, mais aussi bien les journalistes.

Des élus socialistes vendent la mèche


Aujourd'hui
, les familles peuvent réduire leur impôt sur le revenu en fonction du nombre d'enfants. Une demi-part pour chacun des deux premiers enfants et une part entière à partir du troisième. Ce qui va changer, c'est que le plafond de cet avantage va passer de 2000 à 1500 euros par demi-part. Conséquence : 1,3 million de ménages vont voir leur impôt sur le revenu augmenter de 64 euros - mensuel - en moyenne à partir de 2014, soit environ 800 euros. 

L'entourloupette du gouvernement consiste à faire croire que seules les familles les plus aisées seront touchées
: à partir de 5370 euros par mois, par exemple,  pour un couple avec un enfant.
A la place (?), le gouvernement a choisi de diminuer le plafond du quotient familial. La nuance est faible et alors, ça veut dire quoi ? 

Ensuite, il y a les autres mesures qui ajoutent à la pression...
L'allocation pour enfant de moins de trois ans va être divisée par deux à partir de 2014 pour certains ménages. A partir de 3250 euros mensuel, par exemple, pour un couple avec un seul revenu. 
Quant à la réduction d'impôt pour frais de scolarité, elle va être supprimée dans le secondaire, collèges et lycées, pour 1,6 millions de ménages. Elle bénéficiera désormais aux familles les plus modestes qui bénéficient déjà de diverses allocations en faveur des enfants, mais aussi des mères seules. 

Gérard Bapt
cardiologue et député PS de la Haute-Garonne également, avait  révélé l'ampleur réelle de la nouvelle ponction sur les "riches". Seulement ?
"Avec Pascal Terrasse, secrétaire national du PS à la protection sociale, nous jugeons nécessaire de diviser par deux les allocations familiales au-delà d'un certain niveau de revenus." Pas d'enrobage donc pour Gérard Bapt, rapporteur socialiste du Budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée, lorsqu'il s'exprima, mardi 19 mars, dans un entretien accordé aux Echos. 
Gérard Bapt proposait la double peine en clair: une "modulation" des allocations familiales au-delà d'un plafond. Pour effectuer ses calculs, Gérard Bapt proposait alors d'adopter le même plafond que celui de la prestation d'accueil du jeune enfant (Paje) : 53 000 euros par an pour un couple avec deux enfants, ou 61 000 euros pour une famille avec trois enfants. Au-delà de ce plafond, les allocations familiales seront divisées par deux. Le plafond a été abaissé depuis, frappant plus  largement, jusqu'aux les classes moyennes.

La presse participe au mensonge en reprenant à son compte les éléments de langage officiels
"On retiendra que Matignon a renoncé à  toucher aux allocations familiales", est une contre-vérité éhontée. "Elles continueront à être versées à l'ensemble des ménages avec 2 enfants au moins, quel que soit leur niveau de revenu", est  un mensonge grossier.


Cette nouvelle politique de la famille concerne-t-elle seulement les ménages les plus aisés, comme l'affirme le gouvernement ? 

La réponse d'Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE
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A l'inverse de Libération, Le Figaro s'indigne : "on va continuer à ponctionner à tout-va ce gros million de Français des classes moyennes, ni riches, ni pauvresqui ont des enfants, qui gagnent 5000 euros à deux par mois, et font partie aux yeux de François Hollande de ces ménages privilégiés qui peuvent bien faire un effort supplémentaire pour renflouer les caisses publiques". "Pour prix de leur aisance", conclut Gaëtan de Capèle dans l'éditorial du Figaro, "les voilà donc menacés de voir leur quotient familial raboté dans les grandes largeurs ou leurs allocations rognées jusqu'à l'os".


Selon le gouvernement, bien que la branche famille soit excédentaire,
cette réforme de la politique familiale va permettre d'économiser un milliard d'euros dès 2014. 

On ne sait rien de l'usage qui sera donc réservé à cette collecte supplémentaire d'impôts.


Il s'agit donc bien d'un nouveau " matraquage fiscal "
Le pouvoir de gauche stigmatise ouvertement les riches, mais " s'en prend aux classes moyennes " sournoisement, insiste l'UDI, Jean-Louis Borloo
" Une rupture du contrat de confiance " dénonce Valérie Pécresse. Pour l'ancienne ministre UMP, le gouvernement cède à " la facilité des impôts ". La polémique se situe sur le plan idéologique, la gauche étant perpétuellement renvoyée à ce penchant, augmenter la pression fiscale. L'argument est d'autant plus percutant, qu'en effet, réduire des avantages fiscaux, revient à augmenter la facture fiscale des foyers concernés. Le gouvernement a beau en appeler à la justice et la solidarité, il revient donc sur son engagement de ne plus charger la barque fiscale."

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, dénonce dimanche 2 juin dans une interview à La Provence "une nouvelle augmentation d'impôt contraire aux engagements de François Hollande".