L'extrême gauche, inconciliable avec la gauche radicale ?
Le candidat PS à l'élection présidentielle s'est dit confiant dimanche en un accord prochain avec le candidat EELV,
Le candidat PS à l'élection présidentielle s'est dit confiant dimanche en un accord prochain avec le candidat EELV,

en vue d'une "nouvelle dynamique politique", comme on dit.
"Les discussions avancent bien", confirme l'écologiste d'Europe Ecologie-Les Verts, Yannick Jadot, dans Le Journal du Dimanche: "J'ai bon espoir qu'il existe en milieu de semaine un projet écologiste et européen", dit-il.
"Nous sommes aujourd'hui en bonne voie. Il ne s'agira pas pour Yannick Jadot ou pour moi-même de nous retrouver sur le programme de l'autre," précise Benoît Hamon lors du "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI.
"Il s'agit de construire une nouvelle dynamique politique. Je suis confiant que, la semaine prochaine, nous puissions engager cette dynamique de manière transparente", a-t-il ajouté.
Si j'avance, dit Benoît, et que tu recules, Jean-Luc, comment veux-tu que je t'enc*le ?
"La monnaie unique comme identité et projet européen? Étrange invention technocratique ! Ce projet ressort tout droit des vieux cartons du PS. On le croyait abandonné dans le siècle dernier", écrit notamment Mélenchon, soulignant du même coup la ringardise du candidat Hamon.
"Est-ce une façon de créer un problème insurmontable entre nous en 2017? Alors autant s'épargner les simagrées unitaires actuelles!", soupçonne le vieux filou de la politique.
En déplacement samedi à Lisbonne, où le gouvernement socialiste d'Antonio Costa est soutenu par la gauche radicale et les communistes, Benoît Hamon a répliqué aux déclarations "assez brutales" du candidat d'extrême gauche.
"Je ne courrai pas après Jean-Luc Mélenchon; je ne cours après personne; je n'oblige personne", a-t-il lancé devant la presse, s'estimant "le mieux placé" pour faire gagner la gauche à la présidentielle, avec l'apport d'EELV.
Même en tête, le socialiste ne peut espérer sans l'extrême gauche
Hamon, désobligeant à l'endroit de Mélenchon |
Et puis, dimanche, Hamon avait mis ses petits poings dans les poches et s'est efforcé d'apaiser le climat tout en marquant sa position dominante, "tenace" et "têtu", au "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI. "Moi, ma priorité, elle ne consiste pas à d'abord parler aux appareils, même si je les respecte", a-t-il dit.
"Nous ne pouvons pas nous permettre aujourd'hui d'assister passifs à un second tour entre la droite, qui est une droite dure, et l'extrême droite. (...) Je respecte les egos, ils existent, j'en ai moi-même un. Ce que je veux, c'est rassembler les électeurs, les hommes, les femmes. Et si la dynamique se confirme, vous verrez, elle parviendra à vaincre bien des réticences", a-t-il estimé.
Jean-Luc Mélenchon, a-t-il toutefois accusé, pose des "conditions fortes".
"C'est vrai que si on fait du covoiturage et qu'on décide que l'on conduit, la couleur des sièges, et que les autres descendent au premier feu, ça marche rarement le covoiturage dans ces conditions-là. Je dois me placer au-dessus de cela." Si vous remettez les mots en place, vous apprécierez mieux la puissance de la pensée de Hamon, au-delà du style...
Réplique du bourrin de "La France insoumise", qui présentait dimanche le chiffrage de son programme économique : C'est pas moi, c'est lui ! "C'est consternant. (...) J'apprends que j'aurais fermé la porte ? Mais c'est quand même moi qui ai fait le pas", a-t-il insisté sur BFM TV et LCI.
"Je ne vais pas passer ma vie là-dessus, je ne suis pas un amoureux éconduit. (...) Je ne suis pas en train de faire le congrès du PS... Mon problème, ce n'est pas la synthèse foireuse à deux heures du matin avec des points et des virgules", a-t-il lancé, cinglant.
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