EELV et anarchistes ensemble dans la rue,
après la mort violente d'un camarade écolo
Les manifestants ont mis le drame à profit dans une dizaine de villes de France
Ni oubli, ni pardon rappelle étrangement "ni dieu, ni maître"... |
Près d'une dizaine de manifestations a eu lieu dans toute la France ce lundi 27 octobre pour protester contre la mort de Rémi Fraisse dimanche 26.
A Nantes, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en fin de journée aux abords de la préfecture -symbole du pouvoir central- pour "exprimer leur colère face à la violence d'État".
Les bisounours ont commencé par allumer quelques bougies devant la presse,
Révolutionnaires encagoulés
dans les rues de France, le 27 octobre 2014
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puis les anars ont déployé des banderoles, proclamant notamment: "Vos armes non létales tuent. On oubliera pas. Résistance" ou "Nantes-Toulouse-Montreuil. Solidarité contre les violences policières". "On se recueille, on imagine le drame que ça peut représenter pour la famille et les amis. On a la rage contre les forces de police qui sont de plus en plus brutales", a clamé Yvon, 66 ans, membre du comité de soutien contre l'aéroport NDDL.
Les activistes haineux ont ensuite entamé un défilé dans les rues de la ville derrière la banderole: "Barrage Testet. Mort de Rémi. Ni oubli ni pardon ACAB" (All cops are bastards), avec la volonté dans découdre.
Manifestations à Rennes, Nantes, Brest, Chambéry, Strasbourg et Marseille
A Rennes, ils étaient plus de 200 autour d'une banderole sur laquelle était écrit: "La police tue, appel à la révolte", puis ces républicains sont partis manifester dans les rues, jetant des pétards et scandant: "Flics, porcs, assassins !".
Place de l'Hôtel de ville à Paris, une centaine de militants se sont réunies et ont allumé des bougies. Un pancarte proclamait : "Pour Rémi, ni oubli ni pardon ".
Oseront-ils construire un barrage sur un cadavre ?interpellait une banderole de manifestants à Marseille
Scène marseillaise... |
Ils étaient également une centaine rassemblés en fin d'après-midi sur le Vieux Port à Marseille - et donc dans le voisinage de la mairie - à l'appel notamment d'Europe Écologie-Les Verts. Parmi les banderoles on pouvait lire : "Oseront-ils construire un barrage sur un cadavre ?" ou encore "aucun barrage ne vaut la mort d'un homme - Hommage à Rémi" et "Contre le barrage du Tarn, faisons de la résistance".
Mais la presse s'auto-censure et ne montre pas tout, comme ci-dessus à Marseille, à l'appel d'EELV, faut-il le rappeler.
A Strasbourg, une trentaine de militants écologistes se sont rassemblés dans le silence devant la préfecture du Bas-Rhin en brandissant une pancarte : "Hommage à Rémi Fraisse".
A Chambéry, ils étaient une cinquantaine dans le calme vers 18h00 devant la préfecture de Savoie pour "protester contre les mesures répressives disproportionnées à l'encontre des citoyens [pour la démagogie] qui dénoncent des projets inutiles, des conflits d'intérêt et des collusions [pour l'idéologie]". Nombre d'entre eux brandissaient des pancartes pour protester contre le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin.
Poitou-Charentes ne connaît plus la résistance des guérilleros altermondialistes |
Tout aussi étrange, on ne rapporte pas que la Confédération paysanne de José Bové (EELV), alliée de Ségolène Royal en Poitou-Charentes, faisait la même récupération à propos de la portion d'autoroute Fontenay-le-Comte (Vendée)-Rochefort (Charente-Maritime), en zone humide du marais poitecin...
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