Une première provocation à l'Opéra Bastille
Une femme portant un maxi niqab a été priée de quitter la représentation le 3 octobre dernier, apprend-on après bientôt trois semaines.
L'Opéra de Paris a invité cette spectatrice au visage voilé a quitté les lieux au cours de la représentation, le 3 octobre. Cet incident a poussé le ministère de la Culture à préparer une note de consigne, mais restait injoignable hier soir, selon BFMTV. L'incident, qui est une première, n'a été révélé que près de trois semaines plus tard
Une voile clair sur la bouche et jusqu'au nez. La représentation de La Traviata avait débuté lorsque le visage voilé de la spectatrice, assise au premier rang, a été repéré par les écrans de contrôle, mais aussi par des choristes, a expliqué Jean-Philippe Thiellay, directeur adjoint de l'Opéra de Paris. La porteuse du niqab avait en fait le cou et les cheveux couverts et portait un voile clair lui couvrant à la fois la bouche et le nez.
"Certains choristes ont indiqué qu'ils ne voulaient pas chanter" si une solution n'était pas trouvée, indique le directeur adjoint de l'Opéra de Paris. "On m'a alerté au cours du deuxième acte", a précisé Jean-Philippe Thiellay qui a aussi rappelé que la loi de 2011 interdit de se masquer le visage en public.
Une intervention sans incident
Lors d'une pause musicale, un contrôleur est allé voir la spectatrice et son compagnon, des touristes du Golfe, selon Metronews. Le contrôleur "lui a dit qu'il y avait en France une interdiction demandé soit de découvrir son visage, soit de quitter la salle. Le monsieur a demandé à la dame de se lever, ils sont sortis. Cela a duré peu de temps, ça s'est passé de manière fluide, il n'y a eu aucun incident", a précisé Jean-Philippe Thiellay.
"Ce n'est jamais très agréable de demander à quelqu'un de sortir d'une salle de spectacle, où en principe on parle compréhension. Mais méconnaissance de la loi, et soit cette dame la respectait, soit elle sortait", ajoutant que cette spectatrice "était venue de bonne foi".
Une note d'harmonisation
Le ministère de la Culture a indiqué de son côté qu'une note était en cours de rédaction afin de rappeler la consigne musées et autres établissements publics sous sa tutelle. "Nous avons jugé utile d'informer de l'état du droit l'ensemble des établissements publics relevant du ministère", a-t-on expliqué, "afin de faire respecter le droit, harmoniser les réactions et prévenir les difficultés".
La loi votée fin 2010 stipule que "nul ne peut, dans l'espace public, dissimuler son visage", sous peine de 150 euros d'amende et/ou d'un stage de citoyenneté.
Cette situation est d'une banalité navrante.
RépondreSupprimerIci à Strasbourg, c'est par groupe entier que des femmes à voile très caractéristique se ruent dans la cathédrale, très bruyamment (pas de savoir vivre) ; les salons de thé de la ville, emblème du classicisme et tradition séculaire de notre province se trouvent régulièrement pris d'assaut par les mêmes exotiques. Le grand parc de l'Orangerie (qui a fait la Une des journaux récemment à cause de personnes qui s'y entraînaient au jihad) est par beau temps envahi par les femmes à voile et leurs marmailles.
Je n'y vais plus... Je rentre dans ma coquille...
Les autochtones sont effarés, en effet, et se sentent étrangers chez eux.
SupprimerAttendez le procès qui ne manquera pas de suivre, diligenté par les MRAP, SOS et autres catho-phobes...
RépondreSupprimerIl n'y a rien de fortuit quoiqu'en pensent les détracteurs de Zemmour!
On se demande bien à quoi servent les ambassades et consulats respectifs...
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