POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 17 octobre 2014

Organe de presse officieux de l'Elysée, Le Monde proclame son indépendance, une investigation républicaine et un secret des sources justes !

L'odieuse posture d'une presse de connivence

Le président de la Société des Rédacteurs du Monde est gratiné, celui-là!

Investigateur devant son téléphone,
décrypteur d'éléments de langage,
libre et indépendant !
En 2010, Gilles Van Kote désapprouva le vote serré du Conseil de surveillance, à 11 voix contre 20,  en faveur du projet de la triade Bergé-Pigasse-Niel. Ces riches à milliards étaient devenus les maîtres du Monde, en étant seuls en lice. Projet unique à la soviétique, scrutin contestable à une voix de majorité et recapitalisation d'un journal mal géré et coûteux par des entrepreneurs militants, rien n'y a fait. Quatre années plus tard, ce personnage (poseur ci-contre) conserve une forte adhérence à son poste, telle une crotte de nez desséchée, et donne encore des leçons de démocratie comme de déontologie professionnelle morveuse.

Amalgames et mauvaise foi

"Il n’existe pas de démocratie sans liberté de la presse. Il ne se conçoit point de presse libre et indépendante sans sources d’information, qu’elles soient officielles ou secrètes [L'individu défend la collusion de la presse et du pouvoir et en revendique la protection par le secret].  La Cour européenne des droits de l’homme a sanctuarisé cette évidence. [Or, premier abus de langage, sa convention définit cette liberté comme un droit qui comprend "la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière."] Et pourtant, l’hebdomadaire Valeurs actuelles a choisi [n'est-ce pas sa liberté?], dans sa livraison du 16 octobre, de consacrer un article à nos collaborateurs [le terme est particulièrement bien approprié aux visiteurs du soir de Hollande à l'Elysée] Gérard Davet et Fabrice Lhomme, chargés de l’investigation [sic] au Monde et auteurs de nombreuses révélations sur des affaires sensibles, notamment celles dans lesquelles le nom de Nicolas Sarkozy est cité." [Le président de la Société des Rédacteurs du Monde, d'une part, tente ainsi de régir la liberté de la presse et de décider de ce que ses confrères ont la liberté -ou non- et, d'autre part, consacre la mission première du journal de salir l'opposition]

Des accusations qui se retournent contre l'inconscient dans sa bulle

"Au mépris de toutes les règles déontologiques" [sans doute engage-t-il maintenant sa propre auto-critique], une partie de leurs rendez-vous professionnels y sont détaillés, relatés par le menu. [Les investigateurs concurrents disent donc toute la vérité, rien que la vérité !] Valeurs actuelles ne conteste pas le fond de nos dernières révélations : la mise en cause de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion [d'une part, ce n'est pas le sujet et, d'autre part, si ça l'était, Le Monde se répand en mises en cause multiples qui, un, bafouent la présomption d'innocence et, deux, aboutissent à des non-lieu comme dans l'affaire Bettencourt !],

sur le financement illégal de la campagne présidentielle de 2012 [affaire non jugée]; l’ouverture d’une information judiciaire sur un soupçon de corruption, visant l’entourage de l’ancien président, en marge de contrats avec le Kazakhstan [listing de salissures du Monde à l'état de soupçons fétides sur lesquels la justice politique mène l'enquête et n'a pas abouti]. Valeurs actuelles ne conteste pas non plus nos révélations précédentes sur l’affaire dite "des écoutes ", dans laquelle M. Sarkozy a été mis en examen [cette instrumentalisation malsaine d'une mise en examen n'est rien d'autre qu'une manipulation de l'opinion et le mépris du Monde pour son lectorat, la justice et les justiciables, tous les "citoyens normaux" comme Sarkozy]. Faute de pouvoir réfuter nos informations sur le fond [c'est le rôle des juges...], l’hebdomadaire préfère s’en prendre à nos sources et tenter de discréditer notre travail. [Ainsi van Kote noie-t-il le poisson, sans répondre sur le sujet de fond, la dépendance de l'Elysée de ses "grands" reporters "indépendants"]

EMPÊCHER LE TRAVAIL D’INVESTIGATION DE NOS JOURNALISTES [sic]

[Valeurs Actuelles n'a pas ce pouvoir ! Et recevoir des informations en prêt-à-publier, est-ce de l'investigation et un "travail" honorable ?] 
Ce n’est malheureusement pas la première fois que Le Monde subit ce type d’attaque [Et victime, maintenant ! "Le Monde" à l'envers, quoi...]. Doit-on rappeler que Gérard Davet a été l’objet de surveillances téléphoniques, en 2010, dans l’affaire Bettencourt ? [Ce fut aussi le sort de nombreux élus, eux, tel Sarkozy depuis, comme sous la présidence socialiste de F. Mitterrand: pour alimenter aujourd'hui les papiers de Davet et Lhomme...] Doit-on redire que Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ainsi que plusieurs confrères enquêtant comme eux sur l’affaire Bettencourt, ont été visés par des cambriolages suspects, jamais élucidés ? [Qui visent ces insinuations ? Le Monde remet-il en cause le jugement et l'indépendance des magistrats quand ils prononcent un non-lieu?] Doit-on souligner qu’ils ont été tous deux, très récemment, de même que leur famille, l’objet de menaces circonstanciées, ce qui leur a imposé d’être placés sous protection policière permanente depuis septembre [et aux frais de Marianne, plutôt que de leurs patrons nécessiteux, Bergé, homme d'affaires dans le luxe, Niel, le sulfureux entrepreneurs, et Pigasse, le banquier][Doit-on considérer cette anaphore ternaire comme un simple mimétisme minable dû à une fréquentation assidue de l'Elysée ?]   

Au vu de l’article de Valeurs actuelles, il apparaît maintenant que les faits et gestes de nos collaborateurs étaient surveillés et qu’ils ont été probablement suivis. Ces méthodes visent clairement à empêcher nos journalistes d’effectuer leur travail d’investigation [mot creux et inadapté à la réalité d'un travail de diffusion d'éléments de langage]. Elles constituent une atteinte au secret de nos sources totalement inacceptable [Ce qui est inacceptable, c'est le dévoiement par Le Monde de ce droit exorbitant utilisé à des fins de manipulation anti-républicaine de l'opinion]. Comme nous l’avions fait dans l’affaire des " fadettes", Le Monde va saisir la justice. Nous allons demander au parquet de Paris d’ouvrir une enquête pour espionnage et déposer une plainte pour diffamation et injure. [Ne tardez pas !] 

L’enjeu dépasse notre journal et nos journalistes [la vérité et le respect du citoyen-lecteur sont des enjeux supérieurs !] : la protection des sources ne constitue pas un privilège [sans mentionner les privilèges fiscaux attachés à la carte de presse, qui d'autre bénéficie du "secret professionnel" protégeant l'anonymat et garantissant la non-divulgation de l'identité des aigris qui acceptent spontanément de parler bénévolement, lorsque l'exigent ces volontaires de la revanche, de la vengeance et de la délation, les politiciens, syndicalistes, licenciés et cocus fuiteurs ? Le secret des sources de la presse est abusivement assimilé aux secrets médical, judiciaire et ...bancaire ! Il exclut les confidences et fuites présidentielles et assimilées], mais "une des pierres angulaires de la liberté de la presse[la clé de voûte au Monde étant l'argent], a jugé la Cour européenne des droits de l’homme. [Une contre-vérité: doit-on en effet rappeler à ce monsieur que la CEDH ne visait pas les sources d'origine publique et protège le droit à l'information saine et juste du peuple souverain ?] Sans sources d’information indépendantes [en provenance directe de l'Elysée ou de Matignon ?], sans moyens d’investigation  [des fins politiques justifient-elles tous les moyens ? Sans parler des subventions d'Etat], le journalisme ne peut plus s’exercer. Le Monde ne se laissera pas intimider et poursuivra sans relâche son travail d’enquête dans tous les domaines."

Gilles van Kote 
Journaliste au Monde  
Le jeudi 15 mai 2014, Gilles van Kote, journaliste au service Planète et président du Pôle d'indépendance, a été nommé directeur du Monde par intérim par les actionnaires du groupe, Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse.

    La méchante sensation d'écoeurement produite par les propos tenus dans cet éditorial éclabousse l'ensemble de la presse. 
    Van Kote contribue largement à sa déconsidération auprès du public et porte un rude  coup aux organes de presse en difficulté. 

     

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