Après Standard and Poor's, Fitch envisage d'abaisser la note de la France
Fitch commence par placer la note "AA+" de la France sous surveillance négative
Mardi soir 14 octobre, l'agence de notation a placé la note "AA+" de la France sous surveillance négative, a annoncé Fitch qui estime que les perspectives de l'économie française se sont détériorées, ce qui pèse sur les objectifs de consolidation budgétaire et de stabilisation du ratio de dette publique.
L'agence de notation juge toutefois que le risque de financement de la France est faible, compte tenu d'une maturité moyenne de sa dette de sept ans, de la faiblesse des coûts d'emprunt et de la flexibilité financière dont elle dispose.
Fitch a revu en baisse ses prévisions à court terme de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France
à seulement 0,4% pour 2014 et 0,8% pour 2015 dans sa dernière étude contre, respectivement, 0,7% et 1,2% auparavant.
à seulement 0,4% pour 2014 et 0,8% pour 2015 dans sa dernière étude contre, respectivement, 0,7% et 1,2% auparavant.
Fitch estime que le ratio de dette publique brute sur le PIB va atteindre un pic deux années plus tard que prévu auparavant, à un niveau plus élevé de 99,7% en 2017, avec une retombée plus lente à 94,9% d'ici la fin de la décennie.
Vendredi 10, Standard and Poor's (SP) avait ouvert la voie à un nouvel abaissement éventuel
L'agence de notation américaine a confirmé la note de la France à seulement AA mais en modifiant la perspective à négative, au motif que la situation budgétaire du pays se "détériore au regard des perspectives de croissance économique".
Cela signifie que la France risque donc fort de voir sa note, la troisième meilleure possible, baisser au cours des 24 prochains mois. La note française avait été dégradée pour la dernière fois en novembre 2013, de AA+ à AA, en lui associant une perspective stable. SP avait confirmé la note et la perspective en avril dernier. La baisse des charges des entreprises contenue dans le Pacte de stabilité est "un facteur positif", s'était alors réjoui Standard and Poor's au printemps dernier.
Mais l'agence juge toujours le gouvernement trop optimiste sur la réduction du chômage mais aussi du déficit.
La révision de la perspective s'explique par le fait que la solidité de la reprise de l'économie française n'est pas garantie et que les finances publiques pourraient se détériorer au-delà de 2014.
D'autre part, l'analyste a jugé qu'il y a un "risque concernant la mise en œuvre des réformes structurelles annoncées" par le gouvernement, censées relancer la croissance et assainir les finances publiques. "On manque d'antécédents solides en termes de mise en place de réformes en France", a-t-elle souligné, évoquant aussi de possibles résistances sociales.
Vendredi 10, Standard and Poor's (SP) avait ouvert la voie à un nouvel abaissement éventuel
L'agence de notation américaine a confirmé la note de la France à seulement AA mais en modifiant la perspective à négative, au motif que la situation budgétaire du pays se "détériore au regard des perspectives de croissance économique".
Cela signifie que la France risque donc fort de voir sa note, la troisième meilleure possible, baisser au cours des 24 prochains mois. La note française avait été dégradée pour la dernière fois en novembre 2013, de AA+ à AA, en lui associant une perspective stable. SP avait confirmé la note et la perspective en avril dernier. La baisse des charges des entreprises contenue dans le Pacte de stabilité est "un facteur positif", s'était alors réjoui Standard and Poor's au printemps dernier.
Mais l'agence juge toujours le gouvernement trop optimiste sur la réduction du chômage mais aussi du déficit.
La révision de la perspective s'explique par le fait que la solidité de la reprise de l'économie française n'est pas garantie et que les finances publiques pourraient se détériorer au-delà de 2014.
D'autre part, l'analyste a jugé qu'il y a un "risque concernant la mise en œuvre des réformes structurelles annoncées" par le gouvernement, censées relancer la croissance et assainir les finances publiques. "On manque d'antécédents solides en termes de mise en place de réformes en France", a-t-elle souligné, évoquant aussi de possibles résistances sociales.
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