C’est donc la candidate flagellée à la Présidentielle qui le dit : ses camarades socialistes ne savent pas ce qu’ils font ! Hier lundi Marie-sEGOlène Royal a répliqué à ses détracteurs du Parti socialiste, parmi lesquels Lionel Jospin qui s’est permis de mettre en doute les "capacités politiques" de l'ex-candidate à la présidence, dénonçant en même temps le "sexisme" dont la parano se dit victime. "Au fond ce qui me vient à l'esprit, c'est peut-être cette parole de la Bible : ‘Pardonnez-leur parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font’. Donc, je pardonne à tous ceux qui m'agressent parce que d'abord je pense qu'ils me font moins de mal à moi qu'aux socialistes, qu'à toute la gauche", a déclaré la généreuse Royal, qui pardonne d’autant plus facilement que c’est son parti qui se fait du mal… La sainte femme !
La martyre du Poitou-Charentes s’adresse directement au ciel, non pas au P’tit Père du Peuple, ni même au père François, qui a fait trois enfants à l’immaculée par l’opération du Saint Esprit, mais au Père, tant il est vrai qu’il vaut mieux s’adresser au Père qu’à ses saints. (elle se la joue à gauche en Ste Blandine face aux (jeunes) lions...
La polémique a rejoint l'ex-candidate socialiste au Canada, son premier grand déplacement –disons plutôt ‘lointain’– à l'étranger depuis sa défaite à l'élection présidentielle. Partout où elle passe, où qu’elle soit, Sa Bienheureuse Majesté Royal provoque la polémique. Il ne s’agit pas cette fois d’une nouvelle bourde : elle s’est déjà illustrée pour sa compétence au Canada en parlant pendant sa ‘grande campagne internationale’ de … la "souveraineté" du Québec ! Mais la polémique la poursuit depuis la France, à la suite de la parution dans le quotidien Libération d'extraits de L’Impasse, un livre à paraître du candidat socialiste à la présidentielle de 2002, Lionel Jospin, dans lequel il la cloue au pilori. Mais ses propos très peu laïcs donnent à penser que la socialiste se voit plutôt, modestement et simplement… ‘crucifiée’ !
Lionel Jospin exerce sa liberté de parole et estime, comme Claude Allègre précédemment, que Royal n'a pas "les qualités humaines" ni "les capacités politiques" pour diriger le Parti socialiste et a invité la formation politique à ne pas répéter en 2012 la même "illusion" que cette année (Lire PaSiDupes).
L'ex-candidate socialiste 'tape l'incruste'... et réaffirme la ‘bornitude’ de son combat politique. "Je suis là, je suis bien là, et j'ai bien l'intention de continuer", a-t-elle répété lors d'un point de presse dans la capitale québécoise. Autrement dit, ‘J’y suis, j’y reste’ ! Si c’est au Canada, on ne s’en plaindra pas !...
Jusqu’où ira le sexisme de la béate ? *LDF = Ligue des Droits de la Femme
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