La Cour des Comptes dénonce la gabegie à l'Education nationale
Tandis que les syndicats FSU-SNES, SNIupp, SGEN, UNSA ou SUD-Education (entre autres…) qui profitent du système, au nom sacré des acquis syndicats et de la co-gestion, alarment familles et élèves de France sur les suppressions à la rentrée 2008 de 11.000 fonctionnaires, il faut savoir qu’un nombre non négligeable d’entre eux sont occupés à d’autres tâches –mystérieuses- que celles auxquelles ils devraient être affectés. Et les élèves ne les ont jamais vus ; ils ne les verront jamais !
Selon la Cour des comptes, le temps de travail de 32 000 professeurs n'est pas utilisé pour enseigner
Enseignants : le grand gaspillage
Une note confidentielle remise début février par Philippe Séguin, premier président de la Cour des comptes, à Pierre Méhaignerie, président (UMP) de la commission des finances de l'Assemblée nationale, révèle de coûteux dysfonctionnements dans la gestion du personnel enseignant de l'Éducation nationale. Selon les magistrats de la Rue Cambon, pendant l'année scolaire 2003-2004, le temps de travail de 32 000 professeurs - sur 665 000 - n'a pas été utilisé pour enseigner. Des milliers d'heures de cours potentielles ont été gaspillées. Les magistrats relèvent que « 8% de la ressource enseignante recrutée, formée et gérée spécifiquement pour exercer son art au profit des élèves du second degré n'est pas affectée à cette tâche ». Pierre Méhaignerie a demandé cet état des lieux des personnels enseignants pour répondre aux parents hostiles aux fermetures de classe. Les magistrats lui ont fourni une réponse à une question provocante : combien d'enseignants n'exercent pas et pour quelles raisons ?
Le rapport fait peu de concession à la gestion de l'Éducation nationale : elle « reste responsable des choix par lesquels elle satisfait les besoins objectifs du système (...). Elle seule doit aujourd'hui assurer les dérives éventuelles que cette enquête a pu mettre au jour. » Pour les magistrats, les 32 000 équivalents temps plein non utilisés (soit les effectifs de la Société Générale en France) coûtent 1,5 milliard d'euros au contribuable. La moitié du budget de la Culture.
Mais alors, où sont-ils passés ? Les syndicats, co-gestionnaires de l'Educaton nationale, ont bien une petite idée!...
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