‘La Défaite en chantant’ : François Hollande vu par Claude Allègre

Hollande s'écarte du tas de ruines socialiste, serein!
Le Point livre des extraits du livre du ministre de Jospin: La Défaite en chantant.
Cet ouvrage, que livre Claude Allègre avec Dominique de Montvalon, est paru le 30 août chez Plon/Fayard, au moment où le septuagénaire annonce qu’il ne reprendra pas sa carte du PS. L’ancien ministre de l’Education nationale est plein de mordant : pour lui, Fanfan-la-Rose n’est pas sérieux.

Voici, dans Le Point du n°1824 du 30 août, des extraits qui présentent le premier incapable socialiste.
''Hollande s'est investi dans la politique pendant des années et des années. Politiquement, il s'estime supérieur à Ségolène. Il jugeait qu'il avait toutes les qualités pour aller loin. [...] Pourtant, au début, il a facilité la candidature de Ségolène. Pour augmenter le désordre. Et c'est là où la blessure va être très profonde. Car il pense que Ségolène s'effacera s'il le lui demande. Il le dit à ses proches. Pendant ce temps, Ségolène l'ignore, ou plutôt elle lui dit: « C'est moi qui ai les meilleures chances. Tu dois t'effacer.» Lui qui croyait qu'elle lui demanderait conseil!
Il s'imaginait pouvoir la contrôler au niveau des idées et des annonces publiques. Or elle lui échappe complètement.
[... ] Ce couple s'est conforté au fil des ans parce que chacun admirait les qualités de l'autre. Elle admirait Hollande - il suffisait de voir à table comment elle le regardait-, sa subtilité, son sens de l'humour, ses reparties, son à-propos... Et lui admirait en elle sa détermination, son ambition et ce qu'il ne sait pas faire: son aptitude à élever la voix.
[... ] Ce qui manque d'abord à la gauche, c'est un leader [rassurant et dynamique]. Hollande aurait pu être ce leader-là, mais il a dévalué la fonction avec ses jeux de mots et ses plaisanteries. Et il s'est dévalué lui-même. Etre sympa, c'est bien, mais ce ne doit pas être l'unique objectif d'un premier secrétaire du PS. »
En somme, on en a vite fait le tour, malgré son tour de taille... Voilà les socialistes mis au parfum !