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dimanche 2 septembre 2007

Delanoë est prêt à faire des ménages au PS

Bertrand fait don de sa personne au parti socialiste

L'illustration nous présente la candidate socialiste au sol et l'immense géant Hollande qu'affronte le maire de Paris (quelque peu à son avantage...)

C'est que le titan du PS , c'est Delanoë ! Bertrand consent

à participer modestement au "boulot titanesque" de rénovation du PS (sic). Pour cela, il est d’accord pour faire des petits boulots rue de Solférino, en CDD, à temps perdu, avec l’assentiment des syndicats…

A son arrivée à l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a appelé les socialistes à mettre de côté les "questions de personnes" et a éludé les questions sur ses éventuelles candidatures au poste de premier secrétaire ou à l'investiture présidentielle en vue de 2012.

Après sa défaite face à Nicolas Sarkozy, "Ségolène (Royal) nous a dit qu'elle se préparait pour (...) 2012. François (Hollande) nous dit en ce moment qu'il se prépare lui aussi pour l'élection présidentielle de 2012. A mon avis il va y en avoir d'autres. Il faut rester calme", a-t-il déclaré devant l'espace Encan, qui accueille les trois jours d'ateliers militants.

Delanoë a manifestement une meilleure oreille que Sa Cynique Majesté et le prouve : "Tout cela n'a d'intérêt que si les Français (...) trouvent que nous méritons de les représenter et il me semble qu'ils viennent de nous dire (...) qu'on ne le méritait pas. Donc, commençons par travailler on s'occupera de tout ça après", a-t-il ajouté.

"Il faudra une tête (au PS, et quelle tête!) mais je continue à penser que la démocratie, notamment à gauche, c'est de faire en sorte que les questions de leadership soient la conséquence des lignes politiques", a poursuivi l'édile, qui est bien au pli socialiste et devrait séduire les caciques.

Sur les services publics, les transports ou l'environnement, Bertrand Delanoë veut "poser les questions du socialisme du XXIe siècle ! (re-sic!) c'est-à-dire les besoins d'aujourd'hui et pas d'il y a trente ans et surtout les moyens de ces besoins. Tout le reste c'est pipeau", a-t-il dit.

"Tout ça, c'est un boulot titanesque et on a besoin des 300.000 socialistes pour le faire (...) S'il faut faire un peu plus, je ferai ce que je peux", a-t-il ajouté. Généreux, le frêle élu socialiste.

Messianique, il parle comme le pape : « N’ayez pas peur ! » N’a-t-il pas en effet déclaré :"Ne vous inquiétez pas (le travail) on le fera collectivement, dans une bonne ambiance et en gérant bien les différentes ambitions qui doivent trouver la place dans une ambition collective". Bertrand n’a pas peur du travail de refondation ('je ferai ce que je peux', assure-t-il toutefois...), en a promis à tous et toutes et a donc dû en effrayer quelques-uns qui ont perdu l’habitude de … se lever le matin.… Sera-t-il suivi ? Tout le monde derrière lui, ça ne lui fait donc pas un peu peur ?

A l’université d’été de La Rochelle, les socialistes se sont ainsi trouvé non pas la femme debout, mais l’homme providentiel ! Heureuses, les militantes ?

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