On dresse une liste de mesures et on l’intitule ‘programme’.
Le dialogue s’arrête là: on chiffrera plus tard !…
Le dialogue s’arrête là: on chiffrera plus tard !…
Royal ne voulait pas faire de promesses, mais la voici qui affirme qu'elle s'ENGAGE. Sur quoi? C'est toujours le flou, très peu artistique d'ailleurs.
Car elle débite une série de mesures fragmentaires, dissociées les unes de autres, ça donne un kaléidoscope coloré, en trompe-l’œil ! Les électeurs se laisseront-ils berner ? Juju Dray reprend déjà la parole pour ne rien dire puisqu'il ne répond pas sur le fond du trou du programme dans lequel il ne voit pas qu’il pourrait précipiter les Français(e) . Il ne veut pas recevoir de leçon : malaise, malaise ! Il est très irritable, Juju le fourbe… Il va se faire venir des plaques rouges sur le visage, comme sa patronne à Villepinte.
Il l’affirme à nouveau, pas d’augmentation des prélèvements obligatoires, grâce à une maîtrise de la dette publique. La fonction publique, et pas seulement les profs, est donc dans le collimateur de Sa Gracieuse Majesté Royal et les suppressions de postes sont déjà annoncées. Ce sont aussi les foyers fiscaux moyens –le grand nombre- qui devraient donc compenser ses dépenses. Elle n’oublie pas non plus les jeunes, dont elle a –assure-t-elle- le respect, mais qui devraient financer ses augmentations de la dette publique, sur plusieurs générations ! Personne ne serait épargné…
Ce pacte est un fourre-tout incohérent :
- Hervé Mariton, député UMP: "Ségolène Royal, c'est un mélange d'évidences, de grandiloquence et d'impasses. D'évidences, car quand elle parle de prêt gratuit, on l'a fait et j'ai envie de dire: 'votez pour nous'. De grandiloquence, car quand elle parle de scolarisation obligatoire dès 3 ans, cela frappe mais la quasi totalité des enfants sont scolarisés à cet âge. Et d'impasses, car elle a la lucidité de dire que beaucoup repose sur la croissance mais ne dit pas comment mieux la trouver" (déclaration à l'AFP)
- Francine Bavay, porte-parole du Collectif au service de José Bové, puisque, malgré son accaparement de la parole, il n’est que l’altermondialiste le plus médiatique à la rubrique Faits Divers, il ne serait qu’un membre violent parmi d’autres d’un collectif violent: "Ségolène Royal a délivré un discours affirmant des valeurs de gauche, mais assorti de propositions économiques et environnementales clairement dans la continuité du libéralisme" (communiqué). Pourquoi, par conséquent, préférer la copie à l’original?
- France Gamerre, présidente de Génération Ecologie (GE) et candidate à la présidentielle: "La candidate socialiste s'est bornée à égrener, comme il fallait s'y attendre, des mesures sociales. Ce n'est donc pas encore cette fois-ci que les mesures urgentes pour enrayer les catastrophes écologiques qui se précisent seront mises en oeuvre. Face à l'urgence de lutter contre le réchauffement climatique, la candidate socialiste propose un bain d'eau tiède" (communiqué).
- Rachida Dati et Xavier Bertrand, porte-parole de Nicolas Sarkozy: "Cette litanie de constats et ce catalogue de mesures n'expriment aucune politique d'ensemble susceptible de créer de la croissance et de l'emploi, donc du pouvoir d'achat" selon un communiqué. "On ne sait toujours pas", où Mme Royal "veut emmener notre pays dans les 5 ans à venir".
Un catalogue non chiffré
Les socialistes ont un rapport trouble à l’argent, mais s’agissant de celui des électeurs il est opaque…
Juju Dray, le fourbe, comble tant bien que mal le vide et annonce une réforme fiscale pour financer le programme Royal, mais après le discours de Miss Boulettes, les Français(e)s n’ont toujours pas le droit d’en savoir plus: les entreprises et/ou les classes moyennes ? Suspens : il faudrait faire confiance…
La droite sait en revanche ce que gérer veut dire et s’inquiète:
- Yves Jégo, secrétaire national de l'UMP: "Dans la recette Royal, beaucoup de dépenses publiques, un Etat omniprésent, mais la candidate s'est abstenue de toute précision quant aux recettes financières de son projet" (communiqué).
- Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du candidat UDF François Bayrou: "On nous avait annoncé que Mme Royal allait donner de la cohérence à son action ; elle a répondu à un cahier de revendications". En annonçant pour "60 à 70 milliards d'euros de dépenses, […] c'est oui à tout le monde" (déclaration à l'AFP). S’ils sont prêts à se faire taxer davantage ?...
- Nicolas Dupont-Aignan, candidat "gaulliste et républicain": "Depuis plusieurs semaines, la candidate socialiste avait préféré le silence en s'appuyant sur ses supposés débats citoyens". Elle "vient de dévoiler un programme présidentiel qui multiplie les promesses démagogiques dont le financement n'est évidemment pas assuré", et cela "alimentera la surenchère de promesses entre les principaux candidats" (communiqué).
Comment les jeunes seraient-ils séduits ?
Parce qu’ils manquent de références mais ne demandent qu’à les acquérir.
- France Gamerre (GE) leur fournit des éléments de réflexion sur France-Info, en déclarant aujourd’hui lundi: Dame Royal « n’a pas de pensée moderne, transversale.[…] C’est le même programme qu’il y a 50 ans. » La candidate se dit révolutionnaire mais son programme, c’est « de l’eau tiède. » Voilà en effet de quoi séduire les jeunes révolutionnaires chauds, chauds, chauds !
- Bruno Gollnisch, N°2 du FN décrit sa technique:" dresser le constat critique de la situation à laquelle on a contribué avec ses amis". En "condamnant l'excès de réglementation", en "constatant la dégradation de l'école et de la famille", Mme Royal aurait "pris ou feint de prendre le contre-pied du PS" (communiqué).
- Bruno Mégret, président du MNR et soutien de M. Le Pen: "Ségolène Royal n'a rien apporté de nouveau, elle a simplement repris tous les thèmes du socialisme le plus archaïque. Avec elle, ce serait toujours plus de prestations d'assistance mais toujours moins de richesse pour les financer" (communiqué).
- Valérie Pécresse et Luc Chatel, porte-parole de l'UMP: "L'UMP s'étonne de ce que Mme Royal, après trois mois de débats pseudo-participatifs, d'esquive et de diversion (...) en revienne purement et simplement aux archaïsmes et aux vieilles recettes du programme du Parti socialiste". "Consolidation des 35 heures, retour des emplois-jeunes, police de proximité, SMIC à 1.500 euros et RMI jeunes... Vous avez aimé Lionel Jospin 1997... vous adorerez Ségolène Royal 2007!" (communiqué).
Il l’affirme à nouveau, pas d’augmentation des prélèvements obligatoires, grâce à une maîtrise de la dette publique. La fonction publique, et pas seulement les profs, est donc dans le collimateur de Sa Gracieuse Majesté Royal et les suppressions de postes sont déjà annoncées. Ce sont aussi les foyers fiscaux moyens –le grand nombre- qui devraient donc compenser ses dépenses. Elle n’oublie pas non plus les jeunes, dont elle a –assure-t-elle- le respect, mais qui devraient financer ses augmentations de la dette publique, sur plusieurs générations ! Personne ne serait épargné…
Ce pacte est un fourre-tout incohérent :
- Hervé Mariton, député UMP: "Ségolène Royal, c'est un mélange d'évidences, de grandiloquence et d'impasses. D'évidences, car quand elle parle de prêt gratuit, on l'a fait et j'ai envie de dire: 'votez pour nous'. De grandiloquence, car quand elle parle de scolarisation obligatoire dès 3 ans, cela frappe mais la quasi totalité des enfants sont scolarisés à cet âge. Et d'impasses, car elle a la lucidité de dire que beaucoup repose sur la croissance mais ne dit pas comment mieux la trouver" (déclaration à l'AFP)
- Francine Bavay, porte-parole du Collectif au service de José Bové, puisque, malgré son accaparement de la parole, il n’est que l’altermondialiste le plus médiatique à la rubrique Faits Divers, il ne serait qu’un membre violent parmi d’autres d’un collectif violent: "Ségolène Royal a délivré un discours affirmant des valeurs de gauche, mais assorti de propositions économiques et environnementales clairement dans la continuité du libéralisme" (communiqué). Pourquoi, par conséquent, préférer la copie à l’original?
- France Gamerre, présidente de Génération Ecologie (GE) et candidate à la présidentielle: "La candidate socialiste s'est bornée à égrener, comme il fallait s'y attendre, des mesures sociales. Ce n'est donc pas encore cette fois-ci que les mesures urgentes pour enrayer les catastrophes écologiques qui se précisent seront mises en oeuvre. Face à l'urgence de lutter contre le réchauffement climatique, la candidate socialiste propose un bain d'eau tiède" (communiqué).
- Rachida Dati et Xavier Bertrand, porte-parole de Nicolas Sarkozy: "Cette litanie de constats et ce catalogue de mesures n'expriment aucune politique d'ensemble susceptible de créer de la croissance et de l'emploi, donc du pouvoir d'achat" selon un communiqué. "On ne sait toujours pas", où Mme Royal "veut emmener notre pays dans les 5 ans à venir".
Un catalogue non chiffré
Les socialistes ont un rapport trouble à l’argent, mais s’agissant de celui des électeurs il est opaque…
Juju Dray, le fourbe, comble tant bien que mal le vide et annonce une réforme fiscale pour financer le programme Royal, mais après le discours de Miss Boulettes, les Français(e)s n’ont toujours pas le droit d’en savoir plus: les entreprises et/ou les classes moyennes ? Suspens : il faudrait faire confiance…
La droite sait en revanche ce que gérer veut dire et s’inquiète:
- Yves Jégo, secrétaire national de l'UMP: "Dans la recette Royal, beaucoup de dépenses publiques, un Etat omniprésent, mais la candidate s'est abstenue de toute précision quant aux recettes financières de son projet" (communiqué).
- Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du candidat UDF François Bayrou: "On nous avait annoncé que Mme Royal allait donner de la cohérence à son action ; elle a répondu à un cahier de revendications". En annonçant pour "60 à 70 milliards d'euros de dépenses, […] c'est oui à tout le monde" (déclaration à l'AFP). S’ils sont prêts à se faire taxer davantage ?...
- Nicolas Dupont-Aignan, candidat "gaulliste et républicain": "Depuis plusieurs semaines, la candidate socialiste avait préféré le silence en s'appuyant sur ses supposés débats citoyens". Elle "vient de dévoiler un programme présidentiel qui multiplie les promesses démagogiques dont le financement n'est évidemment pas assuré", et cela "alimentera la surenchère de promesses entre les principaux candidats" (communiqué).
Comment les jeunes seraient-ils séduits ?
Parce qu’ils manquent de références mais ne demandent qu’à les acquérir.
- France Gamerre (GE) leur fournit des éléments de réflexion sur France-Info, en déclarant aujourd’hui lundi: Dame Royal « n’a pas de pensée moderne, transversale.[…] C’est le même programme qu’il y a 50 ans. » La candidate se dit révolutionnaire mais son programme, c’est « de l’eau tiède. » Voilà en effet de quoi séduire les jeunes révolutionnaires chauds, chauds, chauds !
- Bruno Gollnisch, N°2 du FN décrit sa technique:" dresser le constat critique de la situation à laquelle on a contribué avec ses amis". En "condamnant l'excès de réglementation", en "constatant la dégradation de l'école et de la famille", Mme Royal aurait "pris ou feint de prendre le contre-pied du PS" (communiqué).
- Bruno Mégret, président du MNR et soutien de M. Le Pen: "Ségolène Royal n'a rien apporté de nouveau, elle a simplement repris tous les thèmes du socialisme le plus archaïque. Avec elle, ce serait toujours plus de prestations d'assistance mais toujours moins de richesse pour les financer" (communiqué).
- Valérie Pécresse et Luc Chatel, porte-parole de l'UMP: "L'UMP s'étonne de ce que Mme Royal, après trois mois de débats pseudo-participatifs, d'esquive et de diversion (...) en revienne purement et simplement aux archaïsmes et aux vieilles recettes du programme du Parti socialiste". "Consolidation des 35 heures, retour des emplois-jeunes, police de proximité, SMIC à 1.500 euros et RMI jeunes... Vous avez aimé Lionel Jospin 1997... vous adorerez Ségolène Royal 2007!" (communiqué).
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