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samedi 7 septembre 2013

G 20: l'Europe lâche Hollande sur la Syrie

Hollande, gaz toxique en Europe ? 

À peine arrivé au G20, 
le président Hollande est lâché par ses plus proches alliés de l'Union européenne, 
On a perdu le soldat Hollande
au G20 de St Petersbourg
alors même qu'il ambitionnait de fédérer une coalition favorable à l'intervention en Syrie.

"Il n'y a pas de solution militaire en Syrie", a clairement posé Herman Van Rompuy, le président de l'Union européenne. "La solution doit être politique", et s'inscrire dans le cadre de l'ONU, a insisté le représentant de l'UE à Saint-Pétersbourg, appuyé par José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne.

Les dirigeants européens refusent de donner leur caution à une intervention militaire, même s'ils n'ont pas de mots assez durs pour qualifier l'attaque chimique du 21 août en Syrie, un "crime contre l'humanité", selon Herman Van Rompuy.

La position allemande emporte la majorité

L‘Union européenne, membre de plein droit du G20, lâche la France en rase campagne, laissant François Hollande plus isolé que jamais, "avec Barack Obama comme seul allié de poids" au sommet, selon la presse aux ordres, alors que Hollande est en fait le supplétif du président "noir" tant apprécié de son ex-concubine et de la gauche multi-culturaliste. 

Herman Van Rompuy n'a laissé aucune chance au "capitaine de pédalo": les Français découvrent que la propagande médiatique de l'Elysée leur a fait croire à une autorité internationale de Hollande. Or, la France est le seul pays européen décidé à agir militairement en Syrie. "Quant à savoir quelle sera la réaction de l'UE, s'il y a une intervention militaire de la France, nous ne savons pas encore, nous y travaillons...", a-t-il ajouté.

Un camouflet pour Hollande

Le "chef de guerre" découvre que la Syrie n'est pas le Mali 
Pépère se flattait d'obtenir un soutien au moins moral, à son entreprise. L'Elysée rend l'Allemagne responsable de sa déconvenue et les salles de rédaction reprennent l'élément de langage selon lequel la position européenne est calquée sur celle de l'Allemagne. 
Malgré une campagne électorale qui la place largement en tête, Angela Merkel respecte son opinion publique: 70% des Allemands sont hostiles à toute intervention militaire. 

La Chancelière appuie une "solution politique" dans le cadre de l'ONU
La position allemande s'impose comme la position commune en Europe depuis que le Royaume-Uni a respecté le vote de la Chambre des Communes,et à quitter le camp de la guerre. 

En se démarquant du suivisme de Hollande,
l'Europe marque ainsi sa différence avec les intérêts géo-politiques américains.

 

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