La crise est-elle seule responsable de la morosité ?
Les Français ne paient pas seulement les frais de la crise internationale
Les ménages français sont aussi pessimistes sur la situation économique en juillet qu'en juin, l'indicateur qui mesure leur moral s'est stabilisé 'à un bas niveau' (- 39 points), a annoncé jeudi 22 juillet l'INSEE. Mais l'indicateur qui mesure l'opinion des ménages sur la situation économique a baissé depuis le début de l'année, chutant de 9 points depuis janvier, selon l'Institut national de la statistique.
En juillet, l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle se dégrade (- 2 points, à - 28) mais leur opinion sur leur situation financière personnelle future est stable, tout comme sur l'opportunité de faire des achats importants.
Comparé à juin, les ménages estiment plus difficile d'épargner en juillet alors qu'ils jugent le moment plus opportun pour le faire (+ 8 points). Selon eux, leur capacité à épargner dans les mois à venir se dégraderait (- 3 points). De même, les craintes des ménages vis-à-vis du chômage persistent selon l'INSEE.
Querelle aile gauche-aile droite du PS au détriment du pays
Lorsque, début mai 2010, François Fillon annonça la décision de geler les dépenses de l'État pendant trois ans, les socialistes intensifièrent leur dénonciation du «plan de rigueur» du gouvernement sur l'air du «on l'avait bien dit». «C'est un vrai coup de bambou qui tombe sur les Français (…), un plan de rigueur, un plan d'austérité, d'une sévérité sans précédent», déplora Benoît Hamon, le porte-parole officiel du PS, inconscient peut-être, mais plus sûrement ravi du coup qu'il pouvait porter au gouvernement, au détriment des Français.
Le premier ministre se préoccupe du moral des troupes et refuse de parler de rigueur, mais les socialistes -constructifs- trouvent leur plaisir dans la démoralisation des électeurs.
Le tir de mortier PS fera des victimes bien au-delà du gouvernement
=> L'ancien ministre de l'Économie n'a pas tardé à se positionner face à Benoît Hamon.
Les Français ne paient pas seulement les frais de la crise internationale
Les ménages français sont aussi pessimistes sur la situation économique en juillet qu'en juin, l'indicateur qui mesure leur moral s'est stabilisé 'à un bas niveau' (- 39 points), a annoncé jeudi 22 juillet l'INSEE. Mais l'indicateur qui mesure l'opinion des ménages sur la situation économique a baissé depuis le début de l'année, chutant de 9 points depuis janvier, selon l'Institut national de la statistique.
En juillet, l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle se dégrade (- 2 points, à - 28) mais leur opinion sur leur situation financière personnelle future est stable, tout comme sur l'opportunité de faire des achats importants.
Comparé à juin, les ménages estiment plus difficile d'épargner en juillet alors qu'ils jugent le moment plus opportun pour le faire (+ 8 points). Selon eux, leur capacité à épargner dans les mois à venir se dégraderait (- 3 points). De même, les craintes des ménages vis-à-vis du chômage persistent selon l'INSEE.
Querelle aile gauche-aile droite du PS au détriment du pays
Lorsque, début mai 2010, François Fillon annonça la décision de geler les dépenses de l'État pendant trois ans, les socialistes intensifièrent leur dénonciation du «plan de rigueur» du gouvernement sur l'air du «on l'avait bien dit». «C'est un vrai coup de bambou qui tombe sur les Français (…), un plan de rigueur, un plan d'austérité, d'une sévérité sans précédent», déplora Benoît Hamon, le porte-parole officiel du PS, inconscient peut-être, mais plus sûrement ravi du coup qu'il pouvait porter au gouvernement, au détriment des Français.
Le premier ministre se préoccupe du moral des troupes et refuse de parler de rigueur, mais les socialistes -constructifs- trouvent leur plaisir dans la démoralisation des électeurs.
Le tir de mortier PS fera des victimes bien au-delà du gouvernement
=> L'ancien ministre de l'Économie n'a pas tardé à se positionner face à Benoît Hamon.
Michel Sapin assura en effet qu'«il faut arrêter de jouer sur les mots car, en réalité, c'est une rigueur gigantesque qui est programmée».
=> Pour Jérôme Cahuzac, le président PS de la commission des finances à l'Assemblée nationale, le premier ministre s'abrite derrière la crise grecque pour annoncer un plan de gel des dépenses publiques bâti depuis plusieurs mois. «Ce n'est que la confirmation, dans une mise en scène dramatisée, du programme de stabilité transmis par la France aux autorités communautaires en janvier, soit avant le début de la crise grecque», a dénoncé Jérôme Cahuzac dans Le Monde.
Et que propose invariablement le PS ?
=> Pour Jérôme Cahuzac, le président PS de la commission des finances à l'Assemblée nationale, le premier ministre s'abrite derrière la crise grecque pour annoncer un plan de gel des dépenses publiques bâti depuis plusieurs mois. «Ce n'est que la confirmation, dans une mise en scène dramatisée, du programme de stabilité transmis par la France aux autorités communautaires en janvier, soit avant le début de la crise grecque», a dénoncé Jérôme Cahuzac dans Le Monde.
Et que propose invariablement le PS ?
Annuler le bouclier fiscal !
Claude Bartolone n'en démord pas sur France 2. «Je pense que le gouvernement devrait revenir sur les baisses fiscales qu'il a accordées pour essayer de faire face aux déficits plutôt que de donner l'impression qu'il veut redonner un nouveau tour de vis social».
Or, Bartolone est ce brillant gestionnaire qui a fait ses preuves à la présidence du CG socialiste de Seine-Saint-Denis en plombant lourdement le budget de son département avec des emprunts toxiques. Un joueur de poker de cette envergure est-il donc habilité à distribuer des conseils de bonne gouvernance ? Ce qu'il est parvenu à faire dans le 9 Cube doit être évité à la France.
Lire PaSiDupes
La démagogie socialiste autorise toutes les incohérences
Dans la majorité, on se gausse de l'attitude des socialistes qui votent le lundi le plan d'aide à la Grèce, mais qui dénoncent le vendredi les mesures gouvernementales pour éviter qu'une telle crise ne se produise en France. Au PS, on voit le piège et on tente de sauver la face en rappelant que si les parlementaires ont voté le plan d'aide, ils en ont dans le même temps dénoncé les contraintes, à savoir, la cure d'austérité imposée aux Grecs. Au PS, on sait tout faire: tout et son contraire.
Lire aussi PaSiDupes sur le problème que pose au PS l'Espagne socialiste dans la tourmente
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La démagogie socialiste autorise toutes les incohérences
Dans la majorité, on se gausse de l'attitude des socialistes qui votent le lundi le plan d'aide à la Grèce, mais qui dénoncent le vendredi les mesures gouvernementales pour éviter qu'une telle crise ne se produise en France. Au PS, on voit le piège et on tente de sauver la face en rappelant que si les parlementaires ont voté le plan d'aide, ils en ont dans le même temps dénoncé les contraintes, à savoir, la cure d'austérité imposée aux Grecs. Au PS, on sait tout faire: tout et son contraire.
Lire aussi PaSiDupes sur le problème que pose au PS l'Espagne socialiste dans la tourmente
Le PS boit et la France trinque
Ces prises de parole multiples mettent au jour la bataille entre l'aile gauche et l'aile droite du parti qui se joue Rue de Solferino. L'opinion ne réalise pas que le harcèlement du gouvernement préjudiciable à l'ensemble de la collectivité est en fait la résultante des luttes internes au PS pour la prise du pouvoir.
=> Quand les partisans de Dominique Strauss-Kahn évitent de hausser le ton contre un plan d'aide à la Grèce auquel le directeur général du FMI a largement contribué, les tenants d'un virage à gauche du PS ont du mal à retenir leurs coups.
Les Français cotisent pour la schizophrénie socialiste
Les sujets propres à renvoyer l'image d'un PS écartelé entre ses deux tendances ne manquent pas et entre ces deux camps, la tension est vive.
=> La participation en mai d'un représentant du PS au meeting unitaire de la gauche contre la réforme des retraites a provoqué un coup de colère du maire socialiste de Quimper, Bernard Poignant. Il a dénoncé «une forme de schizophrénie de la direction du PS» : « J'entends à la fois une partie de la direction appeler Dominique Strauss-Kahn à sortir du FMI pour entrer dans la compétition présidentielle et, de l'autre côté, j'entends qu'une autre moitié de la direction participe à un meeting autour d'Olivier Besancenot.» Jusqu'à présent, Martine Aubry a réussi à naviguer entre deux eaux, mais les acteurs des primaires risquent fort de lui appuyer sur la tête.
Pince-mi et pince-moi sont dans un bateau
Quant aux Français dans la tempête, tandis que le PS sabote les canots de sauvetage, ils devront s'en remettre au maître nageur et aux bouées du gouvernement.
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