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mercredi 7 juillet 2010

Plenel: la liberté de la presse aurait la primauté sur la personne

Les journalistes « indépendants » de France 2 prennent parti

Voici l'article publié le 07/07/2010 à 17h00 par des journalistes du SNJ-CGT de France 2
Titre:
« Médiapart contre l'UMP »

L'agresseur se dit agressé

Bien que l'une des assertions d'Edwy Plenel publiées sur son site estime qu'il est victime d' «une attaque concertée, non pas de la majorité (...) mais de la garde rapprochée du président", France 2 commence ainsi:

« Le fondateur de Médiapart, Edwy Plenel, va porter plainte pour diffamation contre Xavier Bertrand. Lien PaSiDupes
Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, avait accusé mardi le site d'information, qui a publié les enregistrements de l'affaire Bettencourt, d'user de "méthodes fascistes".
Les propos de Xavier Bertrand ont été approuvés par plusieurs ministres.

La réaction de Médiapart

Edwy Plenel
, ancien directeur de la rédaction du Monde [est-ce un titre de gloire considérant pourquoi et comment il en est parti ?], voit dans [le marc de café] ces déclarations une "attaque concertée, non pas de la majorité (...) mais de la garde rapprochée du président" [tout au plus une contre-attaque]. "Cette garde rapprochée, au bout de trois semaines de révélations [ce ne sont que des allégations quand il ne s'agit que de supputations "plausibles"], manifeste un mépris profond de la démocratie et de la justice dans sa mauvaise foi", a affirmé le journaliste [se livrant à la manière de Plenel - cf. l'article précédent de PaSiDupes - à un élargissement à l'ensemble de la profession, incitation sournoise à la mobilisation]. "Je trouve que François Fillon a été beaucoup plus modéré à l'Assemblée", a-t-il estimé.

[Ensuite -conséquence d'habitudes de paresse et des 35h dans le service public ! - France 2 recopie presque mot pour mot le texte de son confrère Mediapart]
"Eric Woerth est mis par ses amis dans la pire situation parce qu'Eric Woerth sert de bouclier au président de la République. Tout cela est assez indigne, on devrait laisser la justice travailler", a-t-il dit [ou commenté ?]

"Il y a eu une décision de justice qui a été rendue il y a une semaine, par une vice-présidente du tribunal de Paris qui dit que les informations de Mediapart sont légitimes et d'intérêt public, que nous avons fait notre travail de manière rigoureuse. Elle déboute Mme Bettencourt et son chargé d'affaires, qui voulaient que nous enlevions nos informations", a-t-il ajouté. [Pour moins de désinformation, lire l'article précédent de PaSiDupes pour savoir ce qu'il faut penser de ces interprétations d'une saisine reportée sine die. ]

Les attaques de[s] ministres

[Xavier Bertrand]: "Quand certains médias notamment un site qui utilise des méthodes fascistes à partir d'écoutes qui sont totalement illégales (...) mais dans quel monde on est, dans quel monde on est !", s'est exclamé
[c'était de l'indignation] le secrétaire général du parti majoritaire, mardi soir, au Raincy (Seine-Saint-Denis). [Il aurait pu tout aussi bien évoquer les écoutes téléphoniques d'Edwy Plenel ordonnées par le Président Mitterrand - cf. PaSiDupes] "Ah, parce que c'est plausible, on se permet de mettre en accusation un ministre de la République et le président de la République", a-t-il ajouté.

Le ministre de l'Industrie
"Christian Estrosi
a comparé ce site internet à "une certaine presse des années 30". "Qui a apporté une preuve ?" contre Eric Woerth, s'est-il insurgé, visant Médiapart dont, selon lui,
"l'un de ses responsables, Fabrice Lhomme (ndlr: a dit): 'Nous n'avons aucune preuve mais ça paraît plausible'". "J'ai en mémoire Clémenceau [NDLR: qui s'était retiré de la politique dans les années 20], Salengro, plus proche de nous Bérégovoy [NDLR: qui se sont suicidés]. Est-ce qu'on peut continuer à accepter ce type de pratiques et on salit un homme de cette manière?", a-t-il encore ajouté.

De son côté, la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, a durci ses attaques qualifié contre le rôle de la presse. Elle dénonce des "méthodes fascistes de sites internet" et une "collusion politico-médiatico-trotskyste". Quant au PS, "avant il était inutile, maintenant il devient nuisible. Quand on utilise ces méthodes de chasse à l'homme on n'est pas digne d'être un parti de gouvernement", a-t-elle ajouté. La ministre avait déjà qualifié Médiapart de
"site de ragots, de déclarations anonymes".

Quant au ministre de la Défense, Hervé Morin (Nouveau centre), il a dénoncé "une compétition effrénée entre la presse médiatique classique et internet" où "plus rien n'est contrôlé", "où on ne prend plus le temps, un seul instant, de vérifier simplement l'information qui vous est donnée". "Où est l'Etat de droit, la présomption d'innocence, ou est le contradictoire, le droit de la défense ?", a-t-il lancé. [Alors que ces mêmes sites Internet, de plus en plus payants et chargés de publicité commerciale, viennent tout juste de mener une campagne stigmatisant les blogueurs anonymes. D'ailleurs, les journalistes de la presse écrite, tel le Canard Enchaîné signent-ils tous leurs articles. Et Marianne ?]

Lors d'un entretien sur RFI mardi matin, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, s'est interrogé sur la méthode du "goutte-à-goutte" [ou supplice chinois ] de Mediapart [qui est par ailleurs contre la torture] dans l'affaire Woerth/Bettencourt. "Si Mediapart a tout le dossier, pourquoi il ne le met pas clairement et complètement sur la place ? Qu'est-ce que c'est que cette façon d'égrainer ?", a-t-il demandé. [Comme à Paris Match - mais en plus propre, évidemment - , ça fait vendre depuis 3 semaines !]

L'ancien cadre du PS évoque ensuite une probable entente [plausible ?] entre la rédaction d'Edwy Plenel et la rue de Solférino. "Je suis quand même frappé par la façon dont les choses sont distillées et effectivement parfaitement reprises le jour-même par le Parti Socialiste. Ca donne, de l'extérieur, l'idée d'une très grande concertation mais je n'ai pas les preuves." [Eric B. a peut-être des informations de première main, du temps où il fréquentait les cafards de la Rue de Solférino ?]

Une "véritable attaque en règle contre la profession"

Pour le syndicat CGT des journalistes [lequel a un nom (SNJ) et ne représente pas toute la profession...] les propos de Mme Morano sont une "véritable attaque en règle contre la profession". [Reprenant à leur compte le procédé de Plenel consistant à impliquer la profession, les syndiqués CGT du service public ajoutent:] "Au-delà de sa haine pour les journalistes faisant leur métier d'investigation et ne se contentant pas de relayer la communication gouvernementale ou sarkoziste [mais ils font le copié-collé des agences R****** ou de l'A*P], comment une ministre peut-elle mentir à ce point ?", s'interroge le syndicat dans un communiqué [n'hésitant pas à diffamer].

[Même pas "plausible]

"Oui Mediapart est un site d'information [le partage avec la désinformation est parfois incertain] ; oui ses journalistes sont titulaires de la carte d'identité des journalistes professionnels [sont-ils issus d'une école de journalisme digne de ce nom ? La fac de Montpellier où enseigne Plenel, par exemple?]; oui ils ont vérifié leurs sources, recoupé les propos tenus par l'ex-comptable de Lilianne Bettencourt [affirmation 'plausible' qui demande donc à être vérifiée]", poursuit le syndicat." [qui prend des risques, puisqu'on dit que Claire T., la comptable, a disparu: la pression médiatique aurait-elle été trop forte ? Des menaces peut-être ?]

[Au total, trois fois NON ! Lien PaSiDupes: ceux qui devront rendre compte]

L'article est 'signé' par FTV (avec A*P): encore un floutage de France Télévisions.

2 commentaires:

  1. Lamentable de mauvaise foi !
    Heureusement, plus personne n'écoute les roquets sarkozystes.

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  2. Qui est ce gros Bonnet de la presse 'indépendante' ? De quoi se vante-t-il ?

    "Je suis journaliste indépendant [on sait ce qu'il faut en penser, en particulier si on lit PaSiDupes], diplômé en Droit et Sciences Politiques [1er cycle?], formé en 1991 à l’Événement du Jeudi [expérience manquée de Jean-François Kahn: peut-être était-il déjà mal entouré ?]. Mon site, [... le web permet aux épaves de s'échouer], nominé [ah, ah ! la palme du festival de Cannes, quoi ! Berlin, peu-être aussi] par le magazine Challenges [c'est le Nouvel Obs] dans les 7 meilleurs blogs politiques français, a déjà fait l’objet de référencements par Rézo.net [l'une des sources d'information du courant altermondialisme] , Wikipédia, la revue de presse de Yahoo, De source sûre [Bakchich a déposé le bilan en 2009...], Rue89 [Libération], Politis.fr et Politis papier [2 pour faire nombre, mais de Bernard Langlois, antilibéral tous les 2], l’Obs.com [comme Challenges: une grande famille, décidemment...], Libération.fr et Libération papier [c'est kifkif], Acrimed [altermondialiste, comme Politis et rezo.net], Bellaciao [encore altermondialiste: ça commence à faire une belle liste de grands frères de la même famille], Arrêt sur images ou encore le site de la Télé Suisse Romande.[d'une part, ce n'est pas toujours glorieux et, d'autre part, le garçon est plutôt indésirable dans une salle de rédaction...] En termes d’audience, il enregistre en moyenne environ 100 000 visiteurs par mois.[toute la famille est mobilisée?] Je suis aussi l’auteur de Sarkozy, la grande manipulation, aux Éditions Les points sur les i (mai 2008)."[objectivité garantie... Et c'est quoi çà, les Points sur les i ? une maison d'édition militante en faveur de causes comme le syndicalisme, le travail,les sciences sociales et humaines ou ...l'immigration]

    Attention, camarade.
    J'ai peur que Martine te trouve un peu vulgaire et Ségolène un peu irrespectueux !

    A propos de Schneidermann (Arrêt sur images),la CFDT médias, si elle « regrette la fin d'Arrêt sur images, ne regrette pas le départ de Daniel Schneidermann »[viré du service public]. « Contrairement à ce qui pourrait être compris, poursuit le syndicat, Daniel Schneidermann n'est victime d'aucune chasse aux sorcières. Il a pratiqué en personne le licenciement brutal au sein de son équipe. Grand donneur de leçons audiovisuelles, il a également pratiqué l'hypocrisie consistant à multiplier les collaborations auprès de plusieurs médias pour aboutir au mélange des genres et à la confusion d'intérêts ».

    Et Bonnet s'en recommande ?
    Avec de telles revues, on se demande où il se la met, sa plume militante ?

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