Brice Hortefeux prévoit-il un protocole de soins ?
Monsieur le Maire
est
devant les caméras...
C'est le jour de sa
"colère saine"
mensuelle
Les maires négligent-ils les moyens à disposition ?
Le ministre de l'Intérieur demande un état des lieux des initiatives des communes en matière de délinquance.
«Je veux me rendre compte dans quelle mesure les dispositifs de sécurité et de prévention mis à la disposition des maires des villes de plus de 30 000 habitants sont utilisés ou pas. Il faut faire la différence entre les élus qui parlent et ceux qui agissent. Chacun a le droit de savoir qui fait et qui ne fait pas» aux graves exactions qui ont secoué Grenoble et Saint-Aignan.
Lien PaSiDupes
Coup de semonce
Le ministre de l'Intérieur vient en effet d'adresser une circulaire à tous les préfets, afin de «scanner» sur l'ensemble du territoire les «dispositifs de prévention de la délinquance mis en œuvre par les maires dans le cadre de leurs prérogatives ».
Les jérémiades des maires sont-elles justifiées
Ce document daté de jeudi dernier est sans ambiguïté.
En préambule, il rappelle que la loi du 5 mars 2007 a donné aux maires «des moyens d'action identifiés, confortés par un financement spécifique du fonds interministériel de prévention de la délinquance et complétés par le dispositif de déploiement de la vidéoprotection». La Place Beauvau est catégorique : «La baisse durable de la délinquance sera d'autant mieux assurée qu'au côté de l'État, les communes assumeront l'ensemble de leurs responsabilités, en particulier pour prévenir la délinquance des mineurs, lutter contre l'absentéisme scolaire et responsabiliser les parents.»
Monsieur le Maire
est
devant les caméras...
C'est le jour de sa
"colère saine"
mensuelle
Les maires négligent-ils les moyens à disposition ?
Le ministre de l'Intérieur demande un état des lieux des initiatives des communes en matière de délinquance.
«Je veux me rendre compte dans quelle mesure les dispositifs de sécurité et de prévention mis à la disposition des maires des villes de plus de 30 000 habitants sont utilisés ou pas. Il faut faire la différence entre les élus qui parlent et ceux qui agissent. Chacun a le droit de savoir qui fait et qui ne fait pas» aux graves exactions qui ont secoué Grenoble et Saint-Aignan.
Lien PaSiDupes
Coup de semonce
Le ministre de l'Intérieur vient en effet d'adresser une circulaire à tous les préfets, afin de «scanner» sur l'ensemble du territoire les «dispositifs de prévention de la délinquance mis en œuvre par les maires dans le cadre de leurs prérogatives ».
Les jérémiades des maires sont-elles justifiées
Ce document daté de jeudi dernier est sans ambiguïté.
En préambule, il rappelle que la loi du 5 mars 2007 a donné aux maires «des moyens d'action identifiés, confortés par un financement spécifique du fonds interministériel de prévention de la délinquance et complétés par le dispositif de déploiement de la vidéoprotection». La Place Beauvau est catégorique : «La baisse durable de la délinquance sera d'autant mieux assurée qu'au côté de l'État, les communes assumeront l'ensemble de leurs responsabilités, en particulier pour prévenir la délinquance des mineurs, lutter contre l'absentéisme scolaire et responsabiliser les parents.»
Lien PaSiDupes
Nicolas Sarkozy avait souligné ces préoccupations avec force lors de son intervention télévisée du 12 juillet dernier.
Le président de la République n'avait pas caché son exaspération en évoquant le cas «des mineurs de 12 ou 13 ans qui se trouvent à une heure du matin dans la rue, à casser des bus ou jeter des cocktails Molotov». Ou celui de ces «deux collégiens ayant cumulé à deux 600 jours d'absence, sans que leurs parents l'aient signalé».
Tout au long d'un été qui s'annonce studieux, les préfets devront donc recenser, département par département, les «initiatives» et surtout les «points de blocage qui apparaissent encore dans certaines communes». Pour ce faire, un «tableau d'analyses» a été établi afin d'identifier les édiles qui renâclent à utiliser la «panoplie d'outils» leur permettant de s'impliquer auprès des familles, «sans modifier la répartition des compétences régaliennes».
Les prérogatives des maires en matière de sécurité
L'opinion doit savoir si les plaintes des maires sont justifées.
Pour donner au public des éléments salutaires d'une appréciation équitable, la circulaire Hortefeux rappelle à toutes fins utiles que
1- le maire peut procéder à un «rappel à l'ordre pour les incivilités ou pour les faits mineurs» susceptibles de «porter atteinte au bon ordre, à la sûreté, à la sécurité et la salubrité publique».
2- Par ailleurs, il est aussi en mesure de proposer un dispositif adapté d'«accompagnement parental», via une demande au directeur de la caisse d'allocations familiales.
La circulaire souligne que chaque maire est informé
1- des absentéismes scolaires par l'inspecteur d'académie,
2- des infractions sur sa commune par le procureur de la République
3- et des familles en difficulté par les travailleurs sociaux.
Les préfets rendront leurs copies d'ici «le 15 septembre 2010 au plus tard». Nul doute que les élus épinglés se diront stigmatisés. Pas besoin d'être gitan...
Mauvaise foi
Nicolas Sarkozy avait souligné ces préoccupations avec force lors de son intervention télévisée du 12 juillet dernier.
Le président de la République n'avait pas caché son exaspération en évoquant le cas «des mineurs de 12 ou 13 ans qui se trouvent à une heure du matin dans la rue, à casser des bus ou jeter des cocktails Molotov». Ou celui de ces «deux collégiens ayant cumulé à deux 600 jours d'absence, sans que leurs parents l'aient signalé».
Tout au long d'un été qui s'annonce studieux, les préfets devront donc recenser, département par département, les «initiatives» et surtout les «points de blocage qui apparaissent encore dans certaines communes». Pour ce faire, un «tableau d'analyses» a été établi afin d'identifier les édiles qui renâclent à utiliser la «panoplie d'outils» leur permettant de s'impliquer auprès des familles, «sans modifier la répartition des compétences régaliennes».
Les prérogatives des maires en matière de sécurité
L'opinion doit savoir si les plaintes des maires sont justifées.
Pour donner au public des éléments salutaires d'une appréciation équitable, la circulaire Hortefeux rappelle à toutes fins utiles que
1- le maire peut procéder à un «rappel à l'ordre pour les incivilités ou pour les faits mineurs» susceptibles de «porter atteinte au bon ordre, à la sûreté, à la sécurité et la salubrité publique».
2- Par ailleurs, il est aussi en mesure de proposer un dispositif adapté d'«accompagnement parental», via une demande au directeur de la caisse d'allocations familiales.
La circulaire souligne que chaque maire est informé
1- des absentéismes scolaires par l'inspecteur d'académie,
2- des infractions sur sa commune par le procureur de la République
3- et des familles en difficulté par les travailleurs sociaux.
Les préfets rendront leurs copies d'ici «le 15 septembre 2010 au plus tard». Nul doute que les élus épinglés se diront stigmatisés. Pas besoin d'être gitan...
Mauvaise foi
En cas de défaillance avérée, les maires ne pourront plus se cacher derrière leur petit doigt.
Trop facile en effet de rester impavide, mais de prendre l'opinion à témoin et de se donner le beau rôle, en accusant le gouvernement et les préfets.
Trop facile en effet de rester impavide, mais de prendre l'opinion à témoin et de se donner le beau rôle, en accusant le gouvernement et les préfets.
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