Populations à risques
Voyous des zones de non-droit
A Grenoble, un braquage de casino avec échange de tirs aurait pu se conclure dans la nuit de jeudi à vendredi par la mort de l'un des voyous.
Armes de guerre
Les coups de feu ont eu lieu à la Villeneuve, quartier populaire de Grenoble, entre 1h et 2h, après une course-poursuite entre des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) et Karim Boudouda, le braqueur de 24 ans, et son complice. Les deux hommes venaient de braquer le casino d'Uriage-les-Bains, en Isère.
Ils avaient immédiatement été pris en chasse par des voitures de police et de gendarmerie jusqu'à Grenoble. Arrivés à la Villeneuve, les deux hommes, armés d'un fusil d'assaut et d'un pistolet-mitrailleur, ont commencé à tirer sur une voiture de police à Grenoble, blessant un policier.
La BAC a alors pris le relais, poursuivant les voleurs ayant abandonné leur voiture et le butin, dont le montant n'a pas encore été estimé. Un des braqueurs - qui portait un gilet pare-balles et une cagoule - a été abattu alors qu'il continuait à tirer sur les policiers dans sa fuite à pied.
La police judiciaire est saisie de l'enquête. L'Inspection générale de la police nationale a également été saisie.
Gens du voyage
Un jeune de la communauté du voyage a été tué dans la nuit de vendredi à samedi dans la vallée du Cher. Il avait forcé un contrôle de gendarmerie pendant une course-poursuite. Ce père de 22 ans d'une fillette de 2 ans n'avait pas de permis de conduire et aurait eu peur d'une vérification d'identité.
Plusieurs villages saccagés
Depuis dimanche soir, trois voitures ont brûlé dans le village d'Onzain, une vitrine a été défoncée à la voiture bélier à Meher et une salle de la mairie de Couddes a été détruite par le feu à cause d'un engin incendiaire, a indiqué le préfet, Philippe Galli.
La course-poursuite
"On n'a pas encore identifié les auteurs, on a des témoignages et les gendarmes enquêtent", a déclaré le préfet en indiquant que pour lui, les incidents n'étaient "pas complètement fortuits" mais bien liés aux tensions de ces derniers jours.
Les obsèques de Luigi Duquenet, tué au cours d'une course-poursuite, sont prévues mardi matin à Saint-Gervais-la-Forêt. "Je souhaite que la cérémonie se passe dans la dignité et le calme", a dit le préfet.
La région à risques: Rhône-Alpes (PS) concentre les actes de violence
A Uriage, il s'agit de la troisième attaque de casino dans la région Rhône-Alpes et en Suisse voisine depuis quelques mois. Une situation préoccupante qui a suscité une vive réaction de syndicats de police, dont l'un réclame d'urgence des renforts dans la circonscription de Grenoble
Dans le centre de Lyon, une bijouterie a été braquée également ce jeudi 15 juillet au matin. Un des employés a légèrement été blessé par balle.
Banditisme violent
"Il y a un blessé par balle, mais ses jours ne sont pas en danger", a déclaré devant la bijouterie le lieutenant Philippe Letondeur, commandant des opérations de secours des pompiers. "Un balle l'a effleuré au niveau de la tempe", a-t-il précisé, ajoutant que la victime avait toutefois pu marcher jusqu'à l'ambulance.
Un autre employé a reçu un coup de crosse d'un des malfaiteurs et un troisième, choqué, a également été hospitalisé.
Un coiffeur voisin a expliqué avoir entendu une détonation. "J'ai entendu ensuite une voiture passer à vive allure", a déclaré Daniel Cordon. Les braqueurs se sont introduits par une porte latérale de la bijouterie, en faisant sauter la serrure.
L'Education Nationale et la politique de prévention en échec
Les uns sont souvent scolarisés, les autres, peu
Luigi Duquenet était en infraction: l'issue fatale de la course-poursuite s'explique aisément puisqu'il n'avait pas de permis de conduire. Mais sa mort en voulant échapper à la gendarmerie ne justifie pas une réaction collective de violence sauvage.
Sans doute pour soutenir les enseignants dans leur tâche éducative, le Conseil d'Etat vient d'"invalidé sur plusieurs points" les traitements de données "Base élèves 1er degré", mis en place à partir de 2004, et "Base nationale des identifiants des élèves" (BNIE), créé en 2006, tous deux utilisés par le ministère de l'Education nationale. La gauche les avait critiqués, globalement.
Ils ont depuis été largement allégés de toute information utile, mais jugée sensible, notamment sur l’origine géographique des enfants: on avait craint un moment une gestion de l’absentéisme - au moment où la lutte contre l’absentéisme et la déscolarisation passent par une suspension des allocations familiales et des flux migratoires (gens du voyage ou sans papiers)
Quel est le bilan d'années de scolarité obligatoire de la République ?
Les professeurs de la FSU (et de Sud Education) ont-ils inculqué aux malfaiteurs des notions de respect de la loi et des hommes ou de haine des riches et du système ? Repartis avec un butin évalué entre 20 000 et 40 000 euros, les deux voyous de l'Isère ont été pris en chasse par une patrouille de gendarmerie et de police.
Ont-ils appris à distinguer la 'bonne' violence contre l'Etat d'Israël de la 'mauvaise' contre le territoire palestinien ?
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Politique de prévention et représailles
La politique de prévention de la région socialiste va-t-elle bientôt produire ses effets ?
« Déferlement de violence », selon France Info, ce matin. La mort d'un « jeune homme » ordinaire serait à l'origine des violences: si le jeune homme est un bandit armé, c'est un détail. Cette présentation des faits banalise les crimes et délits et encouragent les réprésailles.
Bris de vitres, dégradation de trois commerces, de panneaux, de feux tricolores, tronçonnage d'arbres, incendie de quelques véhicules... De nouveaux incidents sont survenus à Saint-Aignan et plusieurs communes proches, depuis la course-poursuite de Thésée dans la vallée du Loir.
Dans la paisible commune de Saint-Aignan (3 400 habitants dans le Loir-et-Cher), après la mort de Luigi Duquenet, une cinquantaine de personnes armées de haches et de barres de fer, certaines cagoulées, est passée à l'assaut de la gendarmerie de Saint-Aignan. Après avoir essayé de forcer le portail d'entrée, elles ont brûlé plusieurs voitures, tronçonné des tilleuls, et mis à terre des feux tricolores. Une boulangerie du village a également été dévalisée. Le calme était revenu après le déploiement de deux escadrons de gendarmerie, toujours présents sur le terrain lundi.
Une salle de la mairie de Couddes a été détruite par le feu à cause d'un engin incendiaire.
=> La mère du braqueur va porter plainte.
«Ils ont déconné les flics, ils ont déconné. Je vais voir le procureur et je vais porter plainte, a-t-elle expliqué. Ca va aller très loin».
Suite à cet "incident", Michel Destot réclame un Grenelle de la sécurité urbaine et plus de présence policière: flagrant délit d'appel à la "dérive sécuritaire"!... Démonstration de l'échec de la politique socialiste de prévention à la mairie, au Conseil Général et au Conseil Régional: pas assez de moyens et donc d'impôts locaux ?
Des représailles, selon Le Télégramme
Dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, où vivait le malfaiteur, outre l'attaque d'un tramway immobilisé à l'aide d'un feu de broussailles, qui a donné lieu à une intervention de la police, les braqueurs du casino ont pourtant ouvert le feu avec des fusils d'assaut.
Une trentaine de véhicules ont ensuite été incendiés et des policiers, pris pour cibles, ont riposté à quatre reprises et à 4h00.Ce serait dans la riposte des forces de l'ordre qu'un des malfaiteurs, âgé de 24 ans, a été tué, selon la version des policiers.
Un véhicule de la Brigade anticriminalité (BAC) a été visé peu avant 22h30 par deux coups de feu, qui n'ont pas fait de blessé, dimanche soir dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, théâtre de violences urbaines pour la troisième nuit consécutive. «Le véhicule de la BAC a été visé par deux coups de feu, a priori d'arme longue», a précisé un responsable de la police.
Etat 'policier', oui ou non ?
Trois cents militaires ont été déployés pour sécuriser la zone le 18 juillet au soir.
Dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat Unité SGP-FO-Police, souligne que les effectifs de la sécurité publique de Grenoble ont subi une "baisse de 20%" depuis 2008.
Dans le même temps, dit-il, une vingtaine d'homicides ont été commis ces dernières années dans des affrontements entre bandes rivales grenobloises et les attaques à main armée se sont multipliées dans la région.
Nicolas Comte demande donc "expressément des renforts de policiers nationaux" dans la circonscription de Grenoble.
Le syndicat majoritaire Alliance s'inquiète pour sa part qu'une nouvelle fois "des criminels lourdement armés n'ont pas hésité à tirer à plusieurs reprises sur des policiers pour couvrir leur fuite".
Il rappelle le meurtre d'une policière municipale à Villiers-sur-Marne, près de Paris, le 20 mai dernier.
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