Partisan du dialogue social, Thibault lamine sa gauche
Ca ne fera guère que douze ans
Bernard Thibault a été réélu secrétaire général de la CGT pour un quatrième mandat de trois ans, au terme d'un congrès national du syndicat où sa minorité active a critiqué sa ligne jugée trop ...consensuelle.
Il a néanmoins obtenu 87,48% des 520.221 voix de ce 49e congrès, qui a réuni à Nantes (Loire-Atlantique) un millier de délégués représentant 21.000 sections syndicales.
Hormis Bernard Thibault, les cinquante-trois autres membres de la Commission exécutive confédérale ont recueilli entre 86,43% et 89,32% des voix.
"Avec 77% des suffrages exprimés, notre bilan d'activité sur ces trois dernières années a été clairement validé", a affirmé Bernard Thibault, 50 ans, lors de son discours de clôture. "77%, c'est un score très honorable pour une direction réputée être coupée de sa base."
Les débats ont en effet été houleux
Jeudi, le secrétaire général de la CGT avait dû annuler la venue de son homologue de la CFDT, François Chérèque, de crainte que ce dernier ne serve de "défouloir" à ses démocrates d’opposants, qui lui reprochent sa dérive droitière vers le dialogue et le compromis, ses critiques des actions illégales et sa relation apaisée avec le pouvoir issu du suffrage universel.
Les attaques les plus virulentes et archaïques venaient surtout de Jean-Pierre Delannoy, responsable de la fédération métallurgie en Nord-Pas-de-Calais, qui disait fédérer "une mosaïque" de courants d'opposition.
La candidature de cet ancien ouvrier sidérurgiste de 57 ans n'avait pas été retenue à la commission exécutive confédérale, désormais véritable instance "dirigeante" de la CGT.
Le fond du conflit interne
Ca ne fera guère que douze ans
Bernard Thibault a été réélu secrétaire général de la CGT pour un quatrième mandat de trois ans, au terme d'un congrès national du syndicat où sa minorité active a critiqué sa ligne jugée trop ...consensuelle.
Il a néanmoins obtenu 87,48% des 520.221 voix de ce 49e congrès, qui a réuni à Nantes (Loire-Atlantique) un millier de délégués représentant 21.000 sections syndicales.
Hormis Bernard Thibault, les cinquante-trois autres membres de la Commission exécutive confédérale ont recueilli entre 86,43% et 89,32% des voix.
"Avec 77% des suffrages exprimés, notre bilan d'activité sur ces trois dernières années a été clairement validé", a affirmé Bernard Thibault, 50 ans, lors de son discours de clôture. "77%, c'est un score très honorable pour une direction réputée être coupée de sa base."
Les débats ont en effet été houleux
Jeudi, le secrétaire général de la CGT avait dû annuler la venue de son homologue de la CFDT, François Chérèque, de crainte que ce dernier ne serve de "défouloir" à ses démocrates d’opposants, qui lui reprochent sa dérive droitière vers le dialogue et le compromis, ses critiques des actions illégales et sa relation apaisée avec le pouvoir issu du suffrage universel.
Les attaques les plus virulentes et archaïques venaient surtout de Jean-Pierre Delannoy, responsable de la fédération métallurgie en Nord-Pas-de-Calais, qui disait fédérer "une mosaïque" de courants d'opposition.
La candidature de cet ancien ouvrier sidérurgiste de 57 ans n'avait pas été retenue à la commission exécutive confédérale, désormais véritable instance "dirigeante" de la CGT.
Le fond du conflit interne
Le dissident se prévalait du soutien du cégétiste Xavier Mathieu, le meneur jusqu’au-boutiste des ouvriers de l'usine Continental de Clairoix, qui avait traité en août dernier Bernard Thibault de "racaille" qui ne serait "bon qu'à frayer avec le gouvernement".
"Il y a 30% de syndiqués qui ont rejeté le bilan de la direction confédérale, a-t-on entendu dire dès le premier vote du congrès", a-t-il rappelé à la tribune. "77% de ceux qui s'expriment approuvent et 22% qui désapprouvent, ça semble clair. Y'a pas photo, comme on dit !".
Les échéances de la CGT
Le document d'orientation 2009-2012 de la CGT prévoit, entre autres, "la mise en place d'un droit suspensif des licenciements" ou la création d'une "maison commune des régimes de retraite" pour instaurer une "solidarité" entre eux.
Rénovation de la CGT
Elle est plus énergique qu’au PS : longtemps annoncée, jamais entreprise…
Le bureau confédéral, organisme restreint considéré jusque-là comme le "gouvernement" de la CGT, a été réduit de douze à huit membres. Deux "numéros deux" emblématiques de Bernard Thibault devraient quitter la direction de la confédération à l'issue de son congrès, début décembre. Maryse Dumas et Jean-Christophe Le Duigou, l'économiste de la CGT et spécialiste des retraites, Maïté Lassalle et Alain Guinot chargé du dossier des retraites, n’ont pas décidé de « prendre du Le Duigou, ne manquez pas de lire le précédent article de PaSiDupes (cf, aussi libchamp », comme l’indique l'incroyable Yves Clarisse (Reuters): la vérité, c'est que leurs candidatures à la commission exécutive (CE) n'ont pas été retenues ! …
Près de la moitié de la CE, l'instance dirigeante de la CGT, sera renouvelée à l'occasion du 49e congrès, du 7 au 11 décembre à Nantes. Si la liste retenue mardi par le Comité confédéral national (CCN, "parlement" de la CGT) est élue sans modification par le congrès, 27 des 54 membres de la prochaine CE y seront élus pour la première fois, avec, conformément aux statuts, autant de femmes que d'hommes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):