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mercredi 16 décembre 2009

Besancenot viole l’enceinte de l’Assemblée Nationale

L’idée révolutionnaire que se font de la démocratie les anti-républicains

Après Greenpeace, les trotskistes de SUD...
L'Assemblée Nationale devra-t-elle se bunkeriser ?

Le Che-Besancenot n’est-il qu’un maladroit ?

Le facteur ne s’est pas blessé au travail.
S’il s’est fracturé un doigt, c’est après son coup de force, qui a débuté hier à l’Assemblée vers 14h40.
Le meneur trotskiste du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) s’est blessé lors d'une manifestation contre la réforme du statut de La Poste aux abords de l'Assemblée. Le révolutionnaire souffre de «plusieurs fractures à un doigt de la main droite» après son interpellation ce mardi, annonce le NPA.
A l’Assemblée Nationale
Une trentaine de manifestants de Sud-PTT, dont Olivier Besancenot, ont en effet tenté d'escalader la grille de l'Assemblée Nationale, puis ont jeté par dessus des sacs postaux contenant des procès-verbaux de la votation citoyenne contre la privatisation de La Poste.
Devant l'Assemblée
Côté place de la Concorde, Olivier Besancenot, protégé de deux militants, a réussi à se hisser sur les statues d'où ils ont été rapidement évacués par des sapeurs-pompiers qui les ont reconduits sur le trottoir, à l'extérieur du palais Bourbon. Selon la version de Jean-Louis Frisulli, secrétaire fédéral de Sud PTT, « témoin » (oculaire, passif et innocent) de la scène, après que ces « personnes » ont été délogées des statues avec l' «utilisation de la force» (peut-être, qui sait, résistaient-ils), elles «ont été déposées à l'intérieur de l'Assemblée (d’où le viol bien involontaire d’une enceinte sacrée), puis emmenées dans un poste».

Les journalistes de l’agence A*P convoqués ont assisté à la scène, mais, ou le photographe absent participait (sans doute) à l’arbre de Noël de sa fille et c’est une faute professionnelle… ou c’est un incompétent, mais pas de preuves ?...

Le révolutionnaire victime de la répression policière
Dans un communiqué, le NPA affirme que son chef de file n’a rien fait, mais a pourtant été interpellé par «un policier qui lui a infligé une clef de bras tout en l'insultant». La clé de bras fait partie des risques de la révolution et l’insulte, de la propagande psychologique, car il évoque en fait « un petit doigt un peu tordu »…. et, de son propre aveu, l’insulte se résume à un « tutoiement » (cf. video). Pourtant, tardivement, «Olivier Besancenot a dû être conduit aux urgences. Plusieurs fractures à un doigt de la main droite ont été diagnostiquées, ainsi qu'un déplacement de l'os. Il devra subir une intervention chirurgicale.»Selon le NPA. Olivier Besancenot s'est rendu à l'hôpital Lariboisière et devait être opéré dans la nuit de mardi à mercredi. Il devrait bénéficier d’un arrêt de travail de … seulement 45 jours.
Pourvu qu’il y survive.
A La Poste, le courrier a appris à attendre.

Le martyr de la révolution a survécu

«M. Besancenot a ensuite tenu une conférence de presse. Après avoir rejoint les manifestants place Edouard Herriot, M. Besancenot s’est présenté à nouveau, un peu moins d’une heure plus tard, à l’entrée du 33 Quai d’Orsay, pour réclamer une banderole. Il n’a à aucun moment signalé avoir été victime d’une blessure», selon la présidence de l'Assemblée.
Peut-être se sont-ils ravisés…


Il existe à la vérité un document filmé...

VOIR et ENTENDRE

Besancenot arrêté: opération "coup de poing" par LePostfr

Commentaire de J.-M. Aphatie
« Ca n’a l’air de rien, mais violer une enceinte démocratique, même si cette enceinte n’est pas, loin s’en faut, au delà des reproches, traduit une dérive de la pensée politique vers des rivages détestables. Cela signale, à l’évidence, une perte de sang froid, et dévoile aussi un rapport très singulier à la démocratie. Dans une période de crise, les deux attitudes sont inquiétantes. » Autant pour la chèvre que pour le chou…

Olivier Besancenot est-il dangereux ?
Il est en tout cas plus habile que l’amer Mamère. Si ces deux républicains vertueux s’en prennent à la représentation nationale, et partant, à la démocratie, l’avocat se fait filmer, tandis que le postier se fait délivrer un

L’invité de Michel Drücker se réserve même «le droit de donner une suite à cette affaire».

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