POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

Affichage des articles dont le libellé est Parti des Travailleurs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Parti des Travailleurs. Afficher tous les articles

samedi 24 novembre 2018

Des "gilets jaunes" supposés se sont rassemblés au domicile d'une députée LREM de l'Aude

Ces "gilets jaunes" de l'Aude tentaient de faire de la pédagogie politique auprès de ce soutien de Macron

Mireille Robert dénonce cette intrusion qui a eu lieu en pleine nuit : "en même temps", elle tombe très tôt... 

"Agressée et ma famille menacée quand nous sommes perdus en pleine campagne, alors que je venais de recevoir le responsable des "gilets jaunes" à la permanence. "Casqués, masqués, violents, ils se lancent dans une fuite en avant qui dessert leur cause," commente au passage Orange qui ne fait pas que de l'info...

Plainte déposée" : voilà ce qu'a tweeté Mireille Robert, professeure des écoles, ce samedi matin. 
Cette députée La République En Marche de la 3e circonscription de l'Aude dénonce l'intrusion à son domicile personnel, à Pieusse, près de Limoux, de personnes se présentant comme des "gilets jaunes".

Une tentative logique de pédagogie, puisque ce soutien de Macron est professeure des écoles et membre de la commission des affaires sociales à l'Assemblée nationale.
D'autant plus qu'ils ne faisaient que répondre à son invitation : 


Il faut toutefois rappeler que l'Aude est le territoire de Schivardi et fut aussi le lieu de ruptures de caténaires imputées à l'extrême-gauche.

Aude, socialiste, et Limoux, socialiste, radicaux
Résultat de recherche d'images pour "seb black bloc"
"Marx Attack", "A bas la hess [la misère, en arabe]", "Premiers de cordée, premiers guillotinés"; nostalgie de 1793, "La piraterie féministe n’est jamais finie". Tels étaient les slogans pugnaces et révolutionnaires affichés par l'ultra-gauche très active dans l'Aude, comme chacun sait, de Mireille Robert au ministère de l'Intérieur. Et ils ont fleuri à Paris, le 1er mai, quand les black blocs ont une fois de plus affronté avec violence les forces de l'ordre pour faire entendre - et illustrer - leur idéologie anticapitaliste et révolutionnaire.

Ces 'Black bloc" sont chez eux dans l'Aude
.
Résultat de recherche d'images pour "Aude black bloc"
Gérard Schivardi n'est pas seulement artisan-maçon et maire de Mailhac, mais il fut aussi le candidat à l'élection présidentielle de 2007, soutenu par le Parti des travailleurs (PT, 0,34 % des suffrages exprimés). Or, ce sont des révolutionnaires trotskistes de l'Organisation communiste internationaliste (trotskiste lambertiste), devenu Parti ouvrier indépendant (POI), et rien de ce qui est anti-libéral et violent ne leur est étranger en France.

Mireille Robert aurait dû les incriminer d'abord. Pourquoi alors se trompe-t-elle donc volontairement de cible en désignant ses "agresseurs", si ce n'est qu'elle balaie d'un revers de main les militants de partis institutionnels et démocratiques pour que les électeurs n'aient à nouveau d'autre choix que Le Pen ou Macron...

Les faits ont eu lieu vers 21h30, dans la soirée de vendredi. 
La députée était à son domicile quand une quarantaine de personnes s'est introduite dans sa propriété viticole et a demandé à lui parler. Un feu de palettes a également été allumé sur les lieux par les manifestants. 

Son adresse avait été divulguée sur Facebook ?
Cette récrimination est totalement ridicule, puisqu'elle et publique : cf. ci-contre !

"J'ai suivi les consignes, je suis restée chez moi, j'ai appelé la gendarmerie qui est montée, et voilà. Ils sont partis avant que les gendarmes arrivent. Ils ont été avertis, je pense, qu'à Limoux quelqu'un surveillait la gendarmerie, donc c'était quelque chose d'organisé et de prémédité", suppute Mirellle Robert dans les colonnes du Midi-Libre. 

Et puis cette groupie de Macron à une conception très floue de la sauvegarde de la planète: disons-le, la transition écologique est le cadet des soucis de cette populiste qui a par ailleurs vanté ses propres mérites sur plusieurs vidéos. Une vingtaine de cars pour transporter à Versailles les députés et les sénateurs, sans compter les motards, ça ne la chiffonne pas un instant !
Espérons qu'elle ne force pas sur la Blanquette de Limoux dont son mari est modeste producteur...

Au passage, la députée de la majorité égratigne tous les "gilets jaunes"

Ses visiteurs pensaient-ils qu'elle n' "entend" pas bien la colère populaire ?
"Il faut savoir que depuis la semaine dernière, sur les pages Facebook de certains "gilets jaunes", mon adresse a été divulguée [risible], au cas où les gens n'auraient pas su me trouver, avec déjà des incitations à venir me trouver à mon domicile, alors que j'ai une permanence et que je reçois les gens [qui ne sont rien] qui veulent me voir sans aucune difficulté", explique la députée.

La députée fait-elle l'amalgame entre 'gilets jaunes' et extrémistes de gauche ?
Quelques heures auparavant, vendredi, elle avait reçu le représentant des "gilets jaunes" de Limoux "avec qui ça s'est très bien passé". Qu'est-ce qui l'autorise donc à diffamer les "gilets jaunes" ?
Les gilets jaunes se sont ensuite réunis en soirée et à aucun moment, il n'a été évoqué un déplacement chez Mireille Robert," rapporte France3-Régions.

"Mais il m'avait quand même dit qu'il y avait une partie de ce groupe qu'il avait créé qui se radicalisait et qu'il craignait de ne pouvoir les contenir." Une insinuation que son interlocuteur anonyme n'a pas encore confirmée. S'agit-il de Patrick Meyer ?
"Pour nous, ce ne sont pas des gilets jaunes, insiste le référent des Gilets jaunes locaux. J'ai été reçu hier à la demande de madame la députée. Je lui ai exposé nos revendications. A Limoux, nous sommes un mouvement citoyen et on ne s'attaque pas à la députée, ni au maire ni au sous-préfet."
Le mouvement gilets jaunes de Limoux se désolidarise de cette action.
La police n'a procédé à aucune interpellation après cette intrusion.

vendredi 13 mai 2016

A Rennes, la Bretagne socialiste oppose la violence à la loi Travail

Qu'on ne s'y trompe pas, les "casseurs" sont des activistes politiques

Une salle et des activistes sur le toit évacués à Rennes
Graffiti contre la loi Travail,
Rennes, le 12 mai 2016
Rebaptisée "Maison du Peuple" par ses occupants illégaux, la "salle de la Cité" située dans le centre historique de Rennes avait été investie par des activistes de l'extrême gauche anti-républicaine contre la loi travail.

Voir l'image sur TwitterUne intervention de police a débuté vers 6h, vendredi 13 mai 2016, à Rennes (Ille-et-Vilaine), dans cette salle municipale accaparée depuis le 1er mai. A l’aide d’une scie circulaire, des policiers ont ouvert la barricade métallique installée par les occupants et une trentaine de policiers est entrée dans la cour du bâtiment pris à la population rennaise, a indiqué un témoin sur place. 
Peu après 6h30, une douzaine d’excités politiques sont montés sur le toit du bâtiment pour tenter d’éviter l’évacuation, tandis qu'au sol plusieurs dizaines de jeunes et moins jeunes interdisaient l’accès de la rue aux forces de l'ordre.



Action insurrectionnelle de type subversif, voire "révolutionnaire"
Vers 7h un important dispositif policier tenait les manifestants à distance des rues et de la place proches du bâtiment municipal occupé, tandis que plusieurs policiers à bord d'une nacelle suspendue à une grue de chantier, surplombaient la salle et ses squatteurs toujours sur le toit. Les  séditieux communiquaient avec leurs camarades au sol au moyen d’un mégaphone. Le bâtiment, appelé " Salle de la Cité" avait été investi au prétexte du projet de réforme du code du Travail par un groupe d’"étudiants" de Rennes 2 et d’intermittents du spectacle assistés par l'Etat. 
Rebaptisée "Maison du peuple" par ses occupants révolutionnaires, cette salle de la capitale régionale socialiste était devenue le cœur de du mouvement subversif animé par la CGT et le syndicat trotskiste Sud de la NPA, assisté de Solidaires, et tous infiltrés par les militants communistes internationalistes. 
A l'élection présidentielle de 2007, le Parti des travailleurs (PT, trotskistes lambertistes) soutenait Gérard Schivardi, ex-PS, conseiller général de l'Aude, avait obtenu 0,47 % des voix.
Après une première convention de mise à disposition passée le 4 mai, dans un souci d’apaisement, par la mairie socialiste avec les occupants, pour une semaine et sous certaines conditions, la Ville de Rennes avait demandé mercredi à ses occupants de l’évacuer, menaçant d’en appeler à l’État si ceux-ci n’obtempéraient pas. Un huissier était passé signifier cette injonction aux occupants jeudi après-midi, après une nouvelle manifestation contre la loi travail.
VOIR et ENTENDRE cette contribution à BFMTV sur la détermination des "citoyens" d'extrême gauche : 
 


Une église occupée à Rouen. 

Le mouvement Nuit Debout occupe, à Rouen (Seine-Maritime) l’église Saint-Nicaise, depuis jeudi 5 mai. Une cinquantaine de militants a investi le sanctuaire et annoncé sa "réappropriation". Les squatteurs sont installés dans les jardins et le presbytère de ce lieu sacré fondé en 640 et inscrit aux monuments historiques depuis le 23 décembre 1981. "Ce n’est pas un squat, même si, au niveau de la loi, c’est considéré comme un squat. Les gens vivent dans le presbytère, c’est un lieu social, de jeunes, d’étudiants", assurent-ils, ambitionnant de distribuer la soupe populaire et d’accueillir les sans-domiciles. 
La cave et les étages du presbytère étant jugés "inaccessibles", ils occupent uniquement le rez-de-chaussée, bien que la dangerosité des lieux soit établie. "On nettoie, on répare. Et on attend la visite de l’huissier ou l’avis d’expulsion. On a effectué toutes les démarches, comme le raccordement à l’eau et l’électricité", opposent les clandestins. Tout sauf des casseurs, ce sont des activistes organisés, voire chevronnés et bien encadrés.

Le lundi 9 mai 2016, déjà, une trentaine de militants de Nuit Debout avaient investi le conseil municipal de Rouen (Seine-Maritime) et ont interpellé le maire, Yvon Robert.



Crainte de nouveaux incidents samedi 

D'importantes dégradations ont été constatées vendredi soir après des affrontements entre des manifestants contre la loi Travail et les forces de l'ordre. 


La manifestation de ce samedi a été annulée, "une manifestation de casseurs", selon Bernard Cazeneuve. "Rennes et Nantes n'ont pas vocation à devenir un champ de bataille pour casseurs violents, animés par la haine de l'État et de la République." Le ministre de l'Intérieur a prévenu: les violences en marge des manifestations contre la loi Travail doivent cesser et être sactionnées. A la veille du rassemblement prévu ce samedi à Rennes et annulé par la préfecture d'Ille-et-Vilaine, de nombreux incidents se sont produits.
Les tensions ont été ravivées après l'évacuation, à l'aube vendredi, de la salle municipale, rebaptisée "Maison du peuple", après douze jours d'occupation. 
Dans la soirée, plusieurs centaines de révolutionnaires avaient défié les forces de l'ordre après un appel au rassemblement à 20 heures place Sainte-Anne. De nombreux équipements publics, agences bancaires et magasins dans le centre-ville ont été dégradés. "Nous avons eu affaire à des actions commando très violentes préparées, avec des manifestants très mobiles qui se divisaient parfois en plusieurs groupes", a indiqué le préfet délégué de la zone de défense et de sécurité ouest Patrick Dallennes, précisant que deux personnes avaient été interpellées. "On oublie complètement les revendications contre la loi travail, c'est de la violence contre l'économie, les institutions". 

La mairie attaquée et endommagée

Dans une premier temps, un face à face calme a débuté entre quelque 200 jeunes et des forces de l'ordre qui les empêchaient de réinvestir les lieux dont ils ont été délogés. Puis, vers 21h30, alors que le groupe des protestataires, dont nombreux étaient cagoulés, avait beaucoup grossi, certains ont commencé à s'en prendre à des caméras de surveillance et aux palissades du chantier du métro. 
Les forces de l'ordre ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, et les manifestants se sont dirigés vers le centre-ville, certains commettant de nombreuses dégradations sur leur passage.

Les vitres d'un commissariat ont été brisées, les palissades en bois mises en place pour protéger plusieurs agences bancaires ont été arrachées, les vitres brisées à l'aide de poutres, l'intérieur saccagé. Des boutiques de vêtements, le local du PS ont aussi eu leurs vitrines brisées. Un commissariat a également été pris pour cible. 

Quand la mairie socialiste a été à son tour attaquée, les forces de l'ordre sont intervenues pour éloigner ces manifestants casseurs. 

Est-on un "casseur" quand on s'attaque aux emblèmes de la République ?

Les actions de casse ont cessé peu après 23h00, certains groupes enlevant leurs vêtements sombres pour les dissimuler dans des sacs avant de se disperser en ville, rapporte la presse. 
"Plus les manifestations sont clairsemées,
plus elles sont violentes",
souligne Alain Duhamel
Ce rassemblement intervient alors que la préfecture d'Ille-et-Vilaine a interdit la tenue samedi d'une manifestation non déclarée contre les "violences policières". Une initiative saluée par le ministre de l'Intérieur, écrit l'AFP - bien qu'il n'y soit pas étranger pour avoir adressé ses instructions à ce représentant du gouvernement ! - alors que la maire PS de Rennes a réclamé "après des paroles fortes", "des actes forts" de l'Etat. "Je mettrai à la disposition du préfet le renfort nécessaire de forces de l'ordre pour que toute infraction à cette interdiction de manifester donne lieu à interpellation et que les auteurs soient mis à disposition de l'autorité judiciaire", a insisté Bernard Cazeneuve. 
Le ministre de l'Intérieur, invité du 20 heures de France 2, alors que F. Hollande y est également à nouveau annoncé, a ajouté - comme à son habitude en pareilles circonstances - que "les casseurs [s'il y tient !] doivent être interpellés et ils doivent être jugés"

Le locataire de la place Beauvau a fait l'amalgame entre "casseurs", ou délinquants de droit commun,  et "activistes", ou révolutionnaires politiques
Il a en effet qualifié la manifestation de samedi "pour ce qu'elle est, c'est une manifestation de casseurs, ce sont des groupes extrémistes, des activistes dont on connaît les intentions", a admis le ministre. 


La ville de Rennes -en état de siège- sera barricadée 


Samedi matin, les habitants et commerçants de Rennes n'ont pu que déplorer les dégâts. "Vous arrivez le matin déjà avec la boule au ventre, s'agace Fabienne, coiffeuse dans le centre-ville. Moi je sors du parking, je regarde à droite, à gauche. Il y en a plein qui sont enivrés, il y a des papiers partout, il y a le bazar partout, il y des tags qui sont là. Et quand tu ouvres ta porte, tu regardes qu'il n'y a personne derrière toi." 

Une situation qui fait craindre le pire pour la journée de samedi. Même si la manifestation a été interdite, 500 CRS ont été déployés dans la ville dès le début de matinée. De nombreux commerçants resteront fermés et ont déjà tenté de protéger leurs vitrines avec des panneaux de bois.

mercredi 19 juin 2013

Le Brésil, pays émergent, se soulève pour son pouvoir d'achat

Le marxiste Lula a-t-il bâti sur le sable ?

Quelque 50.000 Brésiliens ont de nouveau manifesté mardi soir à Sao Paulo


Un groupe de manifestants a tenté de forcer l'entrée de la mairie mais la police les a repoussés avec quelques tirs de gaz lacrymogènes. Puis ils ont mis le feu à un camion de transmission de la chaîne de TV Record, à une cabine de police et à une agence bancaire situés près de la mairie.
Des boutiques ont été saccagées et pillées et la façade récemment restaurée de l'Opéra a été taguée. L'opposition trotskiste au sein du PT semble agir en sous-main.

Dans une trentaine de villes plus petites des manifestations avaient lieu également comme à Sao Gonçalo près de Rio avec 5.000 personnes ou Juazeiro do Norte (nord-est) où 8.000 manifestants empêchaient le maire de la ville de sortir d'une agence bancaire, mais aussi Manaus et Florianopolis.

Le matin à Brasilia, Mme Rousseff avait pourtant promis qu'elle prêterait une "écoute" attentive aux aspirations légitimes des 250.000 manifestants qui ont envahi lundi les grandes villes du pays, en pleine Coupe des Confédérations et à un an du Mondial-2014.

Dilma Rousseff est allée consulter Lula

Rien n'a filtré de l'entretien de Mme Rousseff avec l'ancien président Lula (2013-2011) auquel, selon le site de la Folha de Sao Paulo, aurait également participé le maire Fernando Haddad, lui aussi membre du Parti des travailleurs (PT, au pouvoir), d'inspiration marxiste.

A l'ordre du jour de la consultation, les moyens de faire marche arrière en abaissant le prix des transports publics, selon la Folha.
Porto Alegre, Recife et d'autres villes brésiliennes ont déjà annoncé mardi des réductions des prix des transports publics, dont la hausse est à l'origine de la révolte actuelle, née à Sao Paulo et qui s'est étendue comme une traînée de poudre à l'ensemble du pays.

"Ne tire pas, écoute !"
Outre le prix du billet d'autobus ou de métro, les manifestants les manifestants s'insurgent contre les dépenses colossales (11 milliards d'euros) engagées par le pays pour le Mondial dans un an, alors que certains services publics -comme la santé- sont sinistrés.

Printemps Tropical?


Un basculement de l'Amérique du sud à gauche s'est opéré, notamment en Argentine et au Venezuela, deux pays en proie à une insatisfaction populaire montante: Rousseff et Maduro, les successeurs de Lula et Chavez semblant dépassés par la crise.


Brésil: manifestation contre la hausse des... par afp
 
(Noter le stalinisme des compères de Dailymotion et de l'AFP,
inconnu à Euronews...)

"
Je suis venue d'abord parce que mon budget est très juste maintenant avec la hausse des transports", déclare Isabela Neves, un étudiante de 21 ans au visage peint en vert et jaune, les couleurs du Brésil. "Mais surtout parce que je me rends compte qu'on en a ras-le-bol, que c'est le moment de dire 'basta!' ".

"C'est le début du 'Printemps tropical' !", lance un activiste de gauche à la foule, en référence aux mouvements populaires du monde arabe.


Avec l'essor économique et social du pays qui s'est hissé au rang de septième puissance économique mondiale au cours de la dernière décennie, "ont surgi des citoyens qui réclament plus et ont droit à plus", avait analysé dans la matinée Dilma Rousseff.


Mais des experts critiquaient la lenteur des autorités à réagir
A la télévision Golbo news mardi soir l'un d'eux a déclaré:  "Le gouvernement ne sait pas quoi dire, n'a pas de Plan B" .
"Les manifestations s'organisent très vite et de façon suivie et on ne sait pas quand cela prendra fin parce qu'il n'y a pas d'organisateurs définis", selon ces experts.

L'AFP y voit une ..."fronde" !


"Il y a un profond changement social en toile de fond, marqué par l'ascension d'une nouvelle classe sociale", avait en fait expliqué dans la journée l'économiste André Perfeito.
"De grandes parties de la population, principalement urbaine, sont mécontentes de l'état pitoyable des transports collectifs, du système de santé désastreux et de la grande violence, une situation compensée pendant des années par une amélioration des salaires et de l'emploi" qui atteint ses limites, a affirmé Ricardo Antunes, sociologue à l'Université de Campinas.

La Coupe du monde a servi de vecteur à l'expression de cette indignation, "avec ces stades monumentaux qui ont coûté des sommes faramineuses".

La journée de jeudi sera sensible, avec des marches prévues dans plusieurs villes du pays, notamment à Rio, où elle coïncidera avec le match Espagne-Tahïti comptant pour la Coupe des Confédérations qui se dispute jusqu'au 30 juin.
Des joueurs de la "Seleçao" brésilienne, Dani Alves, Hulk et David Luiz, ont exprimé leur solidarité avec "le peuple".


mercredi 10 octobre 2012

Brésil: Trois proches de Lula reconnus coupables par la Cour suprême

La corruption trotskiste révélée à la gauche internationaliste béate

Vous m'avez-vu ?
Quand le candidat Hollande travaille sa stature internationale,
il va chercher l'onction du corrupteur Lula...
"La droite me connaît mal visiblement", a-t-il prévenu en octobre 2011 !
Devons-nous craindre le pire ?


Corrupteur désigné personnalité de l'année 2009 par le journal Le Monde...

Trois des plus proches collaborateurs de l'ex-président Lula ont été reconnus coupables de "corruption active" par la Cour suprême du Brésil pour avoir acheté des voix au Parlement. Les peines seront prononcées dans plusieurs semaines.

Les accusés sont José Dirceu (ancien chef de cabinet de l'ex-président Lula, un ex-président du syndicat de la métallurgie, en 1975), l'ancien patron du Parti des travailleurs (PT, d'inspiration trotskiste, que Lula a fondé) José Genoino, ainsi que l'ex-trésorier de ce parti, Delubio Soares. Tous trois ont été reconnus coupables d'avoir orchestré un vaste système de versement de pots-de-vin sous le premier mandat de Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010).

L'annonce de leur culpabilité a été rendue publique mardi, entre les deux tours des élections municipales au Brésil. Le PT est toujours au pouvoir avec l'actuelle présidente Dilma Rousseff. 

Ex-guérillero
M. Dirceu est âgé de 66 ans. Cet ex-guérillero et ancien  bras droit de Lula est le principal accusé politique de ce procès entamé début août et dont la presse se fait largement l'écho. Il est considéré par le rapporteur du procès comme le "chef" de ce système.

Dirceu avait été obligé de démissionner en 2005 quand le scandale de corruption avait été révélé. Il a toujours nié avoir versé des pots-de-vin aux parlementaires et se proclame innocent.

Vieille pratique
Les juges ont statué que les trois accusés distribuaient de l'argent à des parlementaires. Ils ont ainsi pu recueillir illicitement le soutien de partis politiques alliés pour former la coalition du gouvernement fédéral. L'achat de vote au parlement est une vieille pratique au Brésil.

Excuses publiques
Le procès implique 37 accusés. Une collusion entre hommes politiques, hommes d'affaires et banquiers: cela ne fait-il pas un peu mauvais genre en milieu trotskiste ? Hollande non plus n'aime ni la finance, ni les riches, ni les banquiers,  à quelques exceptions près... Une trentaine ont déjà été reconnus coupables.

L'affaire dite du "mensalao" avait failli coûter sa réélection à Lula en 2006, même s'il a été mis hors de cause par la justice. Lorsque le scandale a éclaté, il avait déclaré se sentir trahi et s'était excusé publiquement au nom de son parti.


Lula, soi-même, en délicatesse avec la justice




Rencontre entre le président Luiz da Silva "Lula"
et Ségolène Royal, 
le 30 janvier 2009 à Belém, 
lors du Forum social mondial 


En février 2011, le ministère public réclame l'ouverture d'une procédure contre lui pour utilisation irrégulière de fonds publics et sollicite le gel de ses avoirs. Lula est accusé d'avoir utilisé des fonds publics pour financer une campagne de promotion politique en 2004, pour un coût estimé à quatre millions d'euros
Le 27 septembre 2011, Sciences Po Paris lui remet le titre de docteur honoris causa...

lundi 28 décembre 2009

Identité nationale: plusieurs socialistes insultent Besson

A chacun ses collabos

On voit la paille dans l'oeil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien.
Il faut donc être inconscient, amnésique ou cynique pour remuer le passé des autres, hommes, familles et peuples.


Les élus Français sont-ils plus capables de débattre que les autres ?


Jean-Christophe Cambadélis et Jean-Paul Huchon (ci-contre à gauche) ont insulté Eric Besson (lire PaSiDupes)

Ils sont quelques-uns à proclamer, tel Dominique de Villepin, qu' "il faut arrêter" le "mauvais débat" sur l'identité nationale. Lorsque, dans une démocratie, des élus d'opposition et des journalistes engagés se révèlent plus que jamais incapables de débattre sereinement, et dans le respect des responsables politiques et surtout des personnes, lorsque la rumeur ne leur suffit plus et qu'ils lancent des insultes frontales sur les plateaux de télévision et de radio, le microcosme politique, si minoritaire mais influent soit-il, donne la nausée aux petit peuple des travailleurs laborieux encore soucieux de la belle ouvrage et du respect de soi.

Ne faut-il pas plutôt arrêter les délires ?
Les égarements auxquels nous assistons actuellement sont en effet de nature à surprendre jusqu'à l'ex-socialiste Nono Mamère qui s'imaginait jusqu'à présent que si la France était une "république bananière", ce serait du fait de ses adversaires. Or, à défaut d'effets de manches, Maître Mamère se bave sur la bavette et se livre à des bras d'honneur à la Chambre l'Assemblée Nationale, lorsque le Viagra bio de Greenpeace met dans les meilleures dispositions et redonne à ce Verts un semblant de verdeur, tandis que d'autres opposants éructent des insanités et démontrent que le nombre d'heures d'histoire en classe de terminales ne fait rien à l'affaire, lorsque les profs de la la FSU faussent les cerveaux.
En 2007, le PS offrait le spectacle télévisuel de "débats participatifs" truqués où les participants étaient tous du même avis. Mais en 2009, les socialistes confirment qu'ils n'ont jamais pratiqué que le mensonge, la rumeur et l'insulte. Aujourd'hui, plutôt que de mourir de mort lente mais dignement, à l'exemple du PCF, le PS se roule dans la fange de l'histoire telle que la FSU la leur a servie, expurgée et partiale. Dès lors, toutes les infamies deviendraient possibles.

La maturité politique, l'honnêteté intellectuelle et l'intégrité morale de certains de nos ténors tolérants de la politique -et des vertueux media, dans leur sillage, quand ils ne leur montrent pas la voie- est si gravement en cause que la démocratie est très sévèrement malmenée par la gauche et singulièrement par un PS battu, éclaté et haineux.

Quelques collabos staliniens

Henri Barbusse est-il trop bien pour Eric Besson ?
Lui aussi est un collabo. Mais stalinien et mort à Moscou après avoir encensé l'un des deux plus grands criminels de l'Histoire, fermant les yeux sur ses abominations. Sa biographie idolâtre de "Staline", que Jean-François Kahn ne semble pas avoir lue, est pourtant une dithyrambe de ce merveilleux monde socialiste, ses crimes, les millions d'innocents, femmes hommes enfants, sacrifiés au génie communiste. En France, ce collabo du crime communiste a pourtant des rues, des places à son nom et des écoles à Malakoff, Ivry-sur-Seine, Alfortville ou Bagneux, pour aider les petits enfants au « devoir de mémoire ».

Un autre écrivain, qui en est revenu -comme les chanteurs Yves Montant (et Simone Signoret) ou Jean Ferrat- a fait le voyage en URSS, alors pourquoi pas une avenue André Gide, puisque Harfleur et Tours ont eu le bon goût de lui dédier des écoles ? Louis Aragon est quant à lui parfaitement bien loti.

Plus ambigüe, Marguerite Donnadieu-Antelme, qui deviendra plus tard l’intraitable résistante Marguerite Duras, l’impitoyable tortionnaire de collabos, puis la militante communiste stalinienne. Mais est-il politiquement correct de rappeler qu'elle avait brillamment débuté dans le contrôle du papier à la commission de la Propaganda Staffel mise en place par un décret du maréchal Pétain, après la préalable aryanisation des maisons d’édition juives (Nathan, Calmann-Lévy), puis prise en main par les nazis ?
Qui croira que cette grande figure des lettres, cette femme forte, incarnation d'une gauche intellectuelle intègre, qui tenait sur un ton tranchant des propos définitifs sur l’avenir politique du monde et portait des jugements sans appel sur tel ou tel, avait fréquenté l’ambassadeur du Troisième Reich à Paris, Otto Abetz, et le Sonderführer Gerhard Heller, qu'elle avait été la maîtresse du gestapiste qui avait fait arrêter et déporter son mari, Robert Antelme, épousé en 1939. Normal : n'était-il pas un proche collaborateur de Pucheu au ministère de l’Intérieur ? Embarrassant, il fallait que le mari disparaisse.

Où finit le devoir de mémoire ?

Si les socialo-communistes férus d'histoire veulent revenir sur le passé, rafraichissons les mémoires.

Le cas de Charles Hernu, puissant ministre socialiste de la Défense dans le gouvernement de François Mitterrand, qui s’illustra dans le lamentable fiasco du Rainbow Warrior, ce navire écolo coulé sur ses ordres par les services de la DGSE et dont l’explosion coûta la vie à un reporter photographe. Héroïque « résistant » aux yeux des électeurs ayant voté pour la gauche en 81, avant qu’on ne découvre, très tardivement, qu’il avait trempé dans la collaboration et qu’on apprenne quelque temps plus tard qu’il était soupçonné d’avoir travaillé pour les services d’espionnage soviétiques.

Et il n'est plus nécessaire de revenir sur la biographie soigneusement toilettée de Mitterrand, ici avec Charles Hernu, par ses proches et par lui-même.

Nos collaborateurs maoistes
Le maoïsme est une idéologie marxiste-léniniste héritée du stalinisme et incarnée par Mao-Zedong.
Après les révélations sur les crimes du stalinisme, l'idéologie maoïste a été parfois considérée comme un recours par certains intellectuels de gauche en Occident et dans des pays du Tiers-Monde.

En France, les groupes maoïstes sont nés dans les années 1960, à la suite de la rupture entre l'Union soviétique et la Chine. Fortes de plusieurs milliers d'adhérents, ses organisations - Gauche prolétarienne, Vive la révolution !, le Parti communiste marxiste-léniniste de France ou encore le Parti communiste révolutionnaire (marxiste-léniniste) - diffusèrent la «pensée Mao Tsé-toung», accusant le «P"C"F» (sic) de «révisionnisme».
Propagande visant les révisionnistes

Il s'est ainsi constitué un courant politique et culturel des plus étonnants de l'après-guerre qui a séduit des personnalités tels les gardes rouges hexagonaux Jean-Paul Sartre, Jean-Luc Godard, Michel Foucault, Serge July, Gérard Miller ou Philippe Sollers.
Il a influencé les événements de mai 68 et nourrit la “gauche prolétarienne”, provoqué la mort tragique de Pierre Overney en fevrier 1972, et entretenu des prolongements terroristes, des volontés de guerre civile et de sabotages (cf. Tarnac). Son échec est confirmé par la dispersion de ses membres dans le paysage politique, intellectuel et audiovisuel: que de complaisance !

Gardes Rouges et leur Petit Livre rouge


Après la répression de la place Tiananmen, les «ex» se côtoient régulièrement de manière informelle. Quinquagénaires, voire sexagénaires, ils militent souvent dans des associations, des syndicats ou des partis politiques, surtout chez les Verts. Tel n'est pas le cas des anciens maoïstes devenus célèbres, comme le patron de Libération, Serge July, les architectes Christian de Portzamparc et Roland Castro, et l'ancien baroudeur de cabinets ministériels socialistes Alain Geismar. Moins impliqués, trois intellectuels ont néanmoins, eux aussi, fréquenté les maos dans les années soixante-huitardes: Alain Finkielkraut, André Glucksmann et Bernard-Henri Lévy. Ils nous assurent de leur honte rétrospective.

L'emblématique parcours d' Alain Geismar (1939) est révélateur
En 1967, cet ex du PSU est élu secrétaire général du SNESup (Syndicat national de l'enseignement supérieur), représentant l'opposition à l'orthodoxie du PCF. Il est l'un des leaders de Mai 68 avec Jacques Sauvageot (vice-président de l'UNEF (Union nationale des étudiants de France) et Daniel Cohn-Bendit (Mouvement du 22-Mars).
Après 1968, il dirige, aux côtés de Benny Lévy, la Gauche prolétarienne (GP), organisation maoïste.
Aujourd'hui, il est un universitaire et inspecteur général honoraire de ...l'Éducation nationale !

Khmers rouges, au Cambodge


Le nombre exact des victimes du régime de Mao est difficile à cerner. Certains auteurs les estiment à 20 ou 40 millions . Il faut songer aux massacres liés à la Révolution culturelle ou à Pol Pot et au génocide cambodgien.

Lire PaSiDupes à propos du tortionnaire khmer, Douch
Consulter aussi ce blog de Libération concernant les procès de Khmers rouges

À la suite d'une guerre civile, des maoïstes ont accédé au pouvoir au Népal.
En Inde, la guérilla maoïste s’est installée dans 20 des 35 États du pays.

Les groupes maoistes actuellement actifs en France :

  • l'Organisation communiste marxiste-léniniste Voie prolétarienne, OMCL VP, qui a adopté une ligne « post-maoïste », plus spontanéiste, (1976-).
    Ses militants, investis dans la CGT ou non, animent les luttes ouvrières ou citoyennes (sans-papiers , Alsthom Saint-Ouen, PSA Aulnay, etc.)
  • le Parti communiste des ouvriers de France, PCOF, issu de la section de Strasbourg du PCMLF, (1979-)
    En octobre 2009, il participa à un appel Allons ensemble aux régionales!, aux côtés de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), de la Gauche unitaire (animée par Christian Picquet, ancien dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), , des Alternatifs (dont des altermondialistes), du Nouveau parti anticapitaliste de Besancenot (NPA), du Parti communiste français (PCF) et du Parti de gauche de Mélenchon (PG)
  • le Parti communiste marxiste-léniniste-maoïste, parti se revendiquant de la Gauche prolétarienne (2003-) issu de l'Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes (UJC) fondée sous l'influence du philosophe marxiste et membre du PCF, Louis Althusser.
  • le Parti communiste maoïste de France, publie le journal Drapeau Rouge (2002)
    Que de trous dans le gruyère du « devoir de mémoire »...

    Incidemment, il faut mentionner
    le passé de Jean-Christophe Cambadélis qui adhèra vers 1971 à l'Alliance des jeunes pour le socialisme (AJS), la structure jeune de l'Organisation communiste internationaliste (OCI) (puis Parti communiste internationaliste (PCI)) sous le pseudonyme de Kostas, comme Mélenchon et Jospin.
    Cambadélis a conservé des manières de colleur d'affiches. Rappellez-vous combien il peut être menaçant et prêt à faire le coup de poing, jusque dans l'hémicycle: lire PaSiDupes
  • L'OCI, organisation trotskiste, fut très influente au sein de syndicats tels que Force ouvrière (FO), la Fédération de l'Éducation nationale (FEN) ou encore l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), dont elle a pris en charge la direction après la scission de 1968 et autour de laquelle se créera en 1981 l'UNEF-id (indépendante et démocratique).
  • Le PCI a donné naissance en 1991 au Parti des travailleurs.
    Depuis est aujourd'hui représenté officiellement par son secrétaire national Daniel Gluckstein.

    Eric Besson demande justice
    :
    sera-t-elle assez impartiale ?
  • De plus, qu'ont-ils à dire, Cambadélis et Huchon, aux trois premiers socialistes, socialistes Manuel Valls, Aurélie Filippetti et Philippe Esnol, qui se sont prononçés en faveur du bannissement pur et simple de la burqa dans l'espace public et ses services mais aussi sur l'ensemble de la voie publique ?
    Lire PaSiDupes