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mardi 23 octobre 2012

Ayrault disjoncte: l'opposition quitte l'hémicycle

Le premier ministre accuse l'opposition de "vouloir l'échec de la France"

Indignés par les propos insultant d'un Premier ministre éructant et gesticulant, les députés de droite ont quitté aujourd'hui la séance des questions à l'Assemblée nationale en signe de protestation.


Argumentation binaire de campagne prolongée

En réaction à la contestation de l'opposition alors qu'il répondait à une question d'un député socialiste, Philippe Martin, sur la compétitivité, le chef du gouvernement a lancé aux élus de droite: " Mesdames et messieurs les députés, on aurait l'impression à droite que vous souhaitez l'échec de la France. Moi je souhaite le succès de la France !", provoquant le départ de la quasi-totalité d'entre eux des bancs de l'hémicycle.




Le secrétaire national de l'UMP, Jean-François Copé, s'est élevé contre cette "insulte" à  l'opposition. 

Non content du "matraquage fiscal" et de l'enterrement du rapport Gallois, Jean-Marc Ayrault "ose insulter l'opposition", à qui "il ne donne aucun droit" et qu'il "ne consulte jamais", a protesté M. Copé. "Ce niveau d'injures commande qu'à un moment il faille dire stop", a-t-il dit. 




Contesté et débordé,
ce Premier ministre perd son contrôle
et agresse pour se défendre

"C'est indécent et indigne de votre fonction", a ajouté Axel Poniatowski dans l'hémicycle, qui s'est peu à peu de nouveau rempli après cette agression verbale. 

"La droite se drape dans sa dignité outragée dans un jeu de rôle qui ressemble beaucoup à du théâtre", a ironisé le député écologiste Noël Mamère -spécialiste en "république bananière", qui posait la question suivante, sur les OGM, au gouvernement et s'est retenu d'adresser un nouveau bras d'honneur à ses adversaires....

Lorsque le rapport Gallois sera déposé le 5 novembre, a déclaré le premier ministre, "le lendemain le Conseil des ministres sera réuni en séminaire. Les premières décisions, les premières orientations, le lancement de la stratégie de la conquête de la compétitivité, c'est-à-dire pour la bataille contre le chômage et pour l'emploi, seront lancées, " en crise. 
"Même si ça vous gène, nous le ferons pour la France", a-t-il présupposé, avec hargne.

Le Premier ministre de la France ne fait pas semblant d'être celui de tous les Français !

2 commentaires:

  1. r.solidaireoctobre 23, 2012

    Aujourd'hui la France a eu droit à un Triple Z'Ayraut.

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  2. C'est lui qui dit ça avec tout le cinema et la bronca qu'ont fait à l'assemblée nationale les socialos et cie sous la présidence Sarkozy.............

    Ils perdent tous leurs nerfs ..........et il y a une bonne raison à cela........ils se rendent compte qu'ils sont nuls..........

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