Les invectives de l'exécutif n'occultent pas son amateurisme
Ils ne contrôlent rien:
la gauche socialo-écolo passe
de la passivité
aux cafouillages de l'improvisation
la gauche socialo-écolo passe
de la passivité
aux cafouillages de l'improvisation
Le Premier ministre court-circuite
le Conseil constitutionnel sur
l'annonce de l'annulation de la loi
Les Sages n'examineront le dossier que dans l'après-midi...
Or, dès ce mercredi matin, le vertueux Jean-Marc Ayrault brûle la politesse au
Conseil constitutionnel
sur France Inter: "L'UMP a obtenu l'annulation" de la loi sur le logement social par le Conseil constitutionnel, a-t-il lâché.
Pourtant, saisis d'un recours des parlementaires UMP sur des questions de procédure, le Conseil constitutionnel "n'a pas encore statué" sur la loi sur le logement, a révélé Jean-Louis Debré, le président de l'institution. "Nous examinons le texte cet après-midi. Mais si le gouvernement est persuadé que sa loi n'est pas bonne…", a confié de son côté un membre du Conseil Constitutionnel au Figaro.
Le "Chef" est un "éjaculateur précoce"
Matignon a donc dû minorer la portée de l'annonce prématurée de Z-ayrault-pointé, indiquant dans la matinée que le "Chef"aurait simplement "anticipé" un "risque d'annulation" par le Conseil constitutionnel.
L'amateurisme de la gauche "stupéfait" l'opposition
Les sénateurs UMP L'opposition n'a pas manqué de critiquer ce cafouillage. "Comment peut-il annoncer une décision qui n'a pas encore été prise?", ont réagi les sénateurs UMP dans un communiqué "Nous sommes stupéfaits par ce manque de respect à l'égard du Conseil constitutionnel. Après avoir bafoué les droits du Parlement, le gouvernement viole à nouveau la constitution par simple amateurisme et dans une improvisation totale. C'est du jamais vu !", ont-ils ajouté.
Les députés
Cela témoigne d'un "affolement général à Matignon", a renchéri Christian Jacob, le patron des députés UMP.
L'ex-président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a lui qualifié de "véritable camouflet pour le gouvernement" l'annulation "rarissime" de la totalité d'un texte et considéré que l'annonce de la décision par le Premier ministre "bafoue l'indépendance du Conseil constitutionnel".
L'ancien ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Ollier (UMP), a considéré pour sa part dans un communiqué qu' "à l'école du Parlement, le gouvernement Ayrault mériterait d'être mis au piquet".
Hollande recadre Jean-Marc Ayrault qui recadre Duflot
Le "Chef" du gouvernement se croit tout permis
Selon LeJdd.fr, François Hollande lui-même a dû rappeler Z-ayrault au respect des apparences. "Ce n'est pas à toi de le dire [l'annulation de la loi par le Conseil constitutionnel]. Tu es Premier ministre. Le Conseil constitutionnel est une autorité indépendante", a lancé, selon un conseiller anonyme, le chef de l'Etat à Jean-Marc Ayrault, dont on nous assurait pourtant qu'il était un fin connaisseur du fonctionnement des institutions.
Trouvant "doublement hallucinante" sur la forme et sur le fond l'annonce par le Premier ministre de la décision du Conseil, le député UMP de l'Yonne Guillaume Larrivé a jugé "urgent que Ayrault lise la Constitution et apprenne à la respecter".
Le gouvernement "a voulu forcer la main du Parlement"
En dépit du bon sens, l'exécutif a fait adopter cette loi par des élus godillots. "Le voilà sanctionné pour cette précipitation hasardeuse", a souligné cet ex-conseiller juridique du président Sarkozy.
"Après la perte de sang-froid dans l'hémicycle mardi, c'est l'affolement général à Matignon": le Premier ministre a insulté son opposition en plein hémicycle. ( lien PaSiDupes: " Ayrault disjoncte: l'opposition quitte l'hémicycle ")
"Le Premier ministre en est à annoncer la censure d'un de ses textes alors qu'il n'a pas encore été étudié par le Conseil constitutionnel. Si le gouvernement avait respecté les droits de l'opposition, on n'en serait pas là", a dénoncé le chef de file des députés UMP, Christian Jacob.
Faut-il - sans plus attendre - annuler les nuls ?
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