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samedi 16 juillet 2011

La franchise de la candidate Aubry prise en défaut

Une présidente à faire peur

Sarkozy a bon dos

Heureusement que le PS l'a pour lui faire endosser la responsabilité de toutes les incohérences, échecs et rivalités socialistes.

Mis sans dessus dessous par les abus sexuels notoires de son favori des sondages, le premier secrétaire s'est trouvée précipitée dans la primaire, à son corps défendant. La Ch'tite Aubry enrage et bave sur tout et tous. Mais elle a le sens du devoir (et règle ses comptes avec son père, Jacques Delors). La candidate ne s'adresse pas aux Français mais parle en leur nom, comme si c'était fait, et se met déjà dans la peau de l'ours, pour distribuer des leçons de vertu à tous et à tout propos.

Ainsi,
Sarkozy aurait-il donc fomenté ce complot contre DSK, avec ou sans la complicité de Poutine : les socialistes sont partagés ! Pour preuve, les informations transmises à l'Elysée par la direction du groupe Accor sur les mauvais draps dans lesquels le candidat socialiste au Sofitel de Manhattan s' ébattait. Sauf que les services du renseignement n'attendaient pas après Accor pour être au courant de l'arrestation du violeur présumé. Fallait-il d'ailleurs qu'ils contactassent l'Elysée pour que le soi-disant instigateur du complot fût au courant ?...

Tartine Aubry, baveuse fétide

Désormais candidate, mais toujours maire de Lille, elle insinue que Nicolas Sarkozy, ou ses semblables aussi bien, serait à l'origine des rumeurs de sa connivence active avec les milieux musulmans jusqu'ici étouffée par l'auto-censure de la presse militante, si investigatrice soit-elle. Elle saluerait même involontairement la culture du président qui possèderait une telle connaissance du folklore ch'ti qu'il saurait que, dans le légendaire couple d'Arras « Martin et Martine », ce Martin serait tellement assimilé qu'en fait il s'appelle Hakim à l'origine. De là à établir un lien avec le conjoint de la maire Aubry, un dénommé Brochen, avocat dédié à la cause musulmane, il n'y avait donc qu'un pas, que la candidate franchit, bien qu'il ne soit pas converti à l'islam et ne s'appelle ni Hakim, ni Bilal Yusuf Mohammed, comme Franck Ribéry.

La candidate socialiste a un grave problème d'identité, augmenté d'un goût malsain du secret, puisque, outre le 'pacte de Marrakech', le premier secrétaire suspect issu des malversations électorales du Congrès de Reims, dissimule aussi son patronyme: elle n'est ni Delors, ni Aubry, mais épouse Brochen, à l'insu des électeurs. Quel intérêt a-t-elle à dissimuler les pistes ?

Baveuse et rotteuse de surcroît

Le PS n'a pas de leçons de calomnie à recevoir.

Tartine Aubry menace en permanence. Elle s'en prend cette fois aux petits sites et blogs Internet qu'elle accuse de ne pas taire la rumeur d'une ancienne addiction pathologique supposée à la bière, comme le font les grands.

Alors que Georges Pompidou était déjà président quand il eut à souffrir de la rumeur, François Mitterrand en avait été épargné. Comment expliquer cette différence de traitement des élus par la presse que l'on dit pourtant acquise à la droite ?

Or, si la rumeur visant Pompidou était infondée, elle l'était en revanche concernant la fille cachée de président socialiste, ce qui démontre bien que le PS et ses séides politiques et médiatiques sont des experts partisans en calomnie et en auto-censure, à géométrie variable. Que n'ont-ils également révélé le passé trotskiste de Lionel Jospin ?

La Ch'tite Aubry est donc mal placée pour se poser en victime. Elle geint mais n'a de cesse en effet que de « salir » ses adversaires d'injures frontales ou d'insinuations sournoises. Elle participe en fait au déshonneur des fonctions électives et à la perversion du combat politique depuis qu'elle a acquis quelqu'audience et pouvoir d'intimidation.

Sans aucune mesure avec elle, Nicolas Sarkozy aurait des raisons de se plaindre, si l'on songe aux railleries sur le physique (poignées d'amour ou taille modeste, dont on épargne Bouteflika, par exemple), au vrai-faux SMS du Nouvel Observateur, à la campagne de peur menée par Marianne, aux comparaisons douteuses et aux agressions verbales de militants de gauche, sans que le PS et ses premiers secrétaires ne rappellent jamais les militants malfaisants au respect de la personne et de la fonction à laquelle ils briguent aujourd'hui. Bouffie, rougeaude et l'oeil valide exorbité, la candidate 'Moi-Je-Aubry' s'indigne désormais des mauvais traitements, exercice auquel elle a pourtant participé en tant que premier secrétaire, par action et par omission.

Aubry manipule les Français

Responsable d'un projet minimaliste passe-partout qui ne s'impose réellement à aucun candidat, l'ancien premier secrétaire soulève un nuage de poussière partout sur son passage. Toujours deuxième de la primaire dans les sondages, malgré l'appareil socialiste à sa dévotion, la parano s'efforce de convaincre l'opinion de malheurs imaginaires et alimente les ragots qu'elle fustige !


L'amère Aubry cherche-t-elle à engraisser de fientes sa campagne ?

Bien qu'elle se flatte de bien les connaître, les Français en vacances n'ont rien à faire de ses jérémiades et de son colportage sur la place publique de rumeurs qu'elle instrumentalise. Les électeurs veulent-ils d'un président fauteur de troubles, façon Ségol'haine Royal dont ils se sont débarrassés, et qui revendique un statut de victime plutôt que de rassembleur ?


La France a mieux à faire que de subir les états d'âme de Mme Brochen

Il suffit amplement au pays de faire face à la crise économique et aux déficits publics, de sauver l'Etat-Providence et les régimes sociaux et de dynamiser ses échanges commerciaux, sans subir en plus la rumeur malsaine, la malveillance naturelle et la démagogie foncière des candidats socialistes.

Que le PS - si dérangé soit-il - cesse donc de réduire la vie politique française à la contemplation de son nombril crasseux.

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