L'opposition socialo-communiste a voté contre
Malgré 152 votes d'opposition, le Parlement français a définitivement approuvé la création d'une prime obligatoire pour les salariés des entreprises.
Après les députés, les sénateurs ont entériné mercredi par 177 voix contre l'opposition, le projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2011 (PLFRSS) qui prévoit la création de cette disposition annoncée à la mi-avril par Nicolas Sarkozy.
Cette mesure est critiquée par l'opposition de gauche
Quatre millions de salariés qualifiés "d'anecdotiques" par le PS.
La gauche affirme qu'elle n'est "nullement une réponse à la question du pouvoir d'achat". Le socialiste Alain Vidalies est même allé jusqu'à affirmer que " votre objectif est d'occuper l'espace médiatique avec une soi-disant réponse à la question du pouvoir d'achat "!
Plusieurs élus de la majorité ont exprimé leurs réserves non pas quant à cette prime, mais sur le seuil d'application, comme l'UMP Christian Vanneste membre du collectif de la Droite populaire ou bien encore Hervé Novelli, chef de file des députés UMP membres du collectif des "réformateurs" (libéraux). Les députés ont rejeté leur amendement qui proposait de remonter de 50 à 250 salariés le seuil obligeant ces entreprises à verser une prime.
Des syndicats de salariés sont eux aussi critiques, de même que les trois organisations patronales, lesquelles ont réclamé en vain que la prime concerne seulement les entreprises à partir de 500 salariés.
Environ quatre millions de salariés sont concernés
Cette prime sera obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés ayant versé des dividendes en hausse par rapport à la moyenne des deux dernières années.
" Plus qu'une mesure de pouvoir d'achat, c'est une mesure d'équité et de justice ", a-t-il déclaré le ministre du Travail, Xavier Bertrand, qui a qualifié sa mesure de "juste, concrète".
Restons dans l'anecdotique...
Tellement anecdotique, donc, que l'un des amendements retenus, celui du rapporteur, Yves Bur (UMP), autorise à titre expérimental les PME employant moins de 50 salariés à instituer un accord d'intéressement pour une année et que les trois organisations patronales- Medef, CGPME et UPA -, ont réclamé en vain que la prime concerne seulement les entreprises à partir de 500 salariés.
Pour l'anectode encore, cette prime devrait s'élever à 700 euros en moyenne.
Malgré 152 votes d'opposition, le Parlement français a définitivement approuvé la création d'une prime obligatoire pour les salariés des entreprises.
Après les députés, les sénateurs ont entériné mercredi par 177 voix contre l'opposition, le projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2011 (PLFRSS) qui prévoit la création de cette disposition annoncée à la mi-avril par Nicolas Sarkozy.
Cette mesure est critiquée par l'opposition de gauche
Quatre millions de salariés qualifiés "d'anecdotiques" par le PS.
La gauche affirme qu'elle n'est "nullement une réponse à la question du pouvoir d'achat". Le socialiste Alain Vidalies est même allé jusqu'à affirmer que " votre objectif est d'occuper l'espace médiatique avec une soi-disant réponse à la question du pouvoir d'achat "!
Plusieurs élus de la majorité ont exprimé leurs réserves non pas quant à cette prime, mais sur le seuil d'application, comme l'UMP Christian Vanneste membre du collectif de la Droite populaire ou bien encore Hervé Novelli, chef de file des députés UMP membres du collectif des "réformateurs" (libéraux). Les députés ont rejeté leur amendement qui proposait de remonter de 50 à 250 salariés le seuil obligeant ces entreprises à verser une prime.
Des syndicats de salariés sont eux aussi critiques, de même que les trois organisations patronales, lesquelles ont réclamé en vain que la prime concerne seulement les entreprises à partir de 500 salariés.
Environ quatre millions de salariés sont concernés
Cette prime sera obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés ayant versé des dividendes en hausse par rapport à la moyenne des deux dernières années.
" Plus qu'une mesure de pouvoir d'achat, c'est une mesure d'équité et de justice ", a-t-il déclaré le ministre du Travail, Xavier Bertrand, qui a qualifié sa mesure de "juste, concrète".
Restons dans l'anecdotique...
Tellement anecdotique, donc, que l'un des amendements retenus, celui du rapporteur, Yves Bur (UMP), autorise à titre expérimental les PME employant moins de 50 salariés à instituer un accord d'intéressement pour une année et que les trois organisations patronales- Medef, CGPME et UPA -, ont réclamé en vain que la prime concerne seulement les entreprises à partir de 500 salariés.
Pour l'anectode encore, cette prime devrait s'élever à 700 euros en moyenne.
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