Défendons les produits du terroir ...
Les Verts d'Europe Ecologie sont-ils trop rouges ?
La Droite populaire pallie les manquements des écolos sectaires.
Mais, en toute objectivité politiquement correcte, Mediapart qualifie l'initiative de "très controversé «apéro saucisson pinard», organisé par des mouvances d'extrême droite".
Le journal Libération trouve à y redire:
La gauche bobo stigmatise en crescendo
" Sur une table au fond de la salle, vin rouge et saucisson attendent l’heure de l’apéro. La Droite populaire sait recevoir. Sans doute l’aile droitière de la majorité se doutait-elle que ce goûter « saucisson-pinard », dans les locaux de l’Assemblée, assurerait à leur réunion une belle publicité. Une référence explicite aux apéros organisés il y a quelques mois par ces groupes d’extrême droite qui dénonçaient « l’islamisation de la France ».
Installés derrière leur table, les députés Luca, Myard, Garraut [Garraud], Meunier et quelques autres [44, tout de même] comptent avec délectations [pluriel ?] les journalistes présents: «Nous ne sommes rien sans vous », s’exclame [non sans ironie] Lionnel Luca, tandis que Jacques Myard rappelle, rigolard ['réjoui' ne suffisait pas], que « la politique, c’est 20% de savoir-faire et 80% de faire-savoir ». [Voire encore 20% de savoir-vivre, ce qui manque cruellement à la tanante de la "politique du bien'être" dont Martine Aubry ne connaît pourtant pas les rudiments] Pas troublé pour un brin par deux fâcheux venus rappeler le principe de non-discrimination religieuse: « Faut vraiment être tordu pour y voir du mal, poursuit le député-maire de Maisons-Laffitte. Alors comme ça on ne pourrait plus prendre un coup de rouge et un morceau de camembert ? »
Libération libère ses mauvais instincts
« Anarchistes de droite »
Mais au menu, il y a d’abord la présentation d’un an d’action de la Droite populaire. Les 15 députés du 14 juillet 2010 sont désormais 44 à réclamer un retour aux fondamentaux du sarkozisme, oubliés en chemin, selon eux, au profit d’une insupportable centrisation de l’UMP.
Bilan de cette bande [un groupe serait trop sympathique aux lecteurs] « d’anarchistes de droite » [ lien Wikipedia], comme ils se définissent eux-mêmes: une foultitude d’amendement [la détestation nuit fortement à l'orthographe], tendance vraie droite, sur la sécurité, la nationalité, la défense des automobilistes, les symboles républicains ou encore la réforme de la garde à vue. [Des horreurs !] Beaucoup d’entre eux [il faudrait faire le détail] repoussés [en partie, pour être exact et juste] par le Sénat, le Conseil constitutionnel, ou retirés par le gouvernement lui-même.
Le rêve de la gauche d'une sécession à l'UMP
« Nous sommes écoutés, mais peut-être pas entendus, reconnaît [sic] Lionnel Luca [vice-président du Conseil général des Alpes-Maritimes]. Mais, si j’osais, je dirais qu’il faudrait que ça change. » La menace est à peine voilée: le soutien des 44 de la Droite populaire se monneyera cher[, selon le quotidien divisionniste,] à l’approche de la présidentielle. « Il va y avoir un débat budgétaire à la rentrée, nous entendons bien y peser, poursuit le député des Alpes-Maritimes. Il faut que la RGPP [révision générale des politiques publiques, ndlr] arrête d’être appliquée dans le domaine de la sécurité, au risque de démoraliser les personnels.»
" Sur une table au fond de la salle, vin rouge et saucisson attendent l’heure de l’apéro. La Droite populaire sait recevoir. Sans doute l’aile droitière de la majorité se doutait-elle que ce goûter « saucisson-pinard », dans les locaux de l’Assemblée, assurerait à leur réunion une belle publicité. Une référence explicite aux apéros organisés il y a quelques mois par ces groupes d’extrême droite qui dénonçaient « l’islamisation de la France ».
Installés derrière leur table, les députés Luca, Myard, Garraut [Garraud], Meunier et quelques autres [44, tout de même] comptent avec délectations [pluriel ?] les journalistes présents: «Nous ne sommes rien sans vous », s’exclame [non sans ironie] Lionnel Luca, tandis que Jacques Myard rappelle, rigolard ['réjoui' ne suffisait pas], que « la politique, c’est 20% de savoir-faire et 80% de faire-savoir ». [Voire encore 20% de savoir-vivre, ce qui manque cruellement à la tanante de la "politique du bien'être" dont Martine Aubry ne connaît pourtant pas les rudiments] Pas troublé pour un brin par deux fâcheux venus rappeler le principe de non-discrimination religieuse: « Faut vraiment être tordu pour y voir du mal, poursuit le député-maire de Maisons-Laffitte. Alors comme ça on ne pourrait plus prendre un coup de rouge et un morceau de camembert ? »
Libération libère ses mauvais instincts
« Anarchistes de droite »
Mais au menu, il y a d’abord la présentation d’un an d’action de la Droite populaire. Les 15 députés du 14 juillet 2010 sont désormais 44 à réclamer un retour aux fondamentaux du sarkozisme, oubliés en chemin, selon eux, au profit d’une insupportable centrisation de l’UMP.
Bilan de cette bande [un groupe serait trop sympathique aux lecteurs] « d’anarchistes de droite » [ lien Wikipedia], comme ils se définissent eux-mêmes: une foultitude d’amendement [la détestation nuit fortement à l'orthographe], tendance vraie droite, sur la sécurité, la nationalité, la défense des automobilistes, les symboles républicains ou encore la réforme de la garde à vue. [Des horreurs !] Beaucoup d’entre eux [il faudrait faire le détail] repoussés [en partie, pour être exact et juste] par le Sénat, le Conseil constitutionnel, ou retirés par le gouvernement lui-même.
Le rêve de la gauche d'une sécession à l'UMP
« Nous sommes écoutés, mais peut-être pas entendus, reconnaît [sic] Lionnel Luca [vice-président du Conseil général des Alpes-Maritimes]. Mais, si j’osais, je dirais qu’il faudrait que ça change. » La menace est à peine voilée: le soutien des 44 de la Droite populaire se monneyera cher[, selon le quotidien divisionniste,] à l’approche de la présidentielle. « Il va y avoir un débat budgétaire à la rentrée, nous entendons bien y peser, poursuit le député des Alpes-Maritimes. Il faut que la RGPP [révision générale des politiques publiques, ndlr] arrête d’être appliquée dans le domaine de la sécurité, au risque de démoraliser les personnels.»
c'est sûr,
c'est un frontiste !
["Il ne faut pas prêter le flanc aux caricatures", souligna lundi au JDD.fr Thierry Mariani, ministre des transports et co-fondateur de la Droite populaire. Ce qui ne manqua pas d'inspirer au Monde le titre: ""Apéritif saucisson-vin rouge" : la Droite populaire se divise"...
Et le PS se précipita tête baissée dans l'amalgame politicien: " Le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) a notamment dénoncé dans un communiqué diffusé lundi " des pratiques attentatoires à la République (rien que ça) qui ne visent qu'à jeter l'opprobre sur les français de confession juive ou musulmane ", réunis pour l'occasion !
Le site torchon de Le Monde est clair et s'indigne de la dégustation de vin et de saucisson du terroir français: "Apéro Saucisson vin rouge, peut on encore laisser passer ça ?"
Lien PaSiDupes: Faut-il interdire le saucisson de Lyon en France ?]
Lien PaSiDupes: Faut-il interdire le saucisson de Lyon en France ?]
Si c'est Marianne qui le dit !...
Le dialogue à l'UMP dérange le tabloïd "libéral-libertaire"
Illustration de l’influence du collectif, le même Lionnel Luca [député des Alpes-Maritimes] a obtenu de Jean-François Copé, menace de démission à l’appui, l’organisation à l’automne d’une convention sur l’appartenance à la nation. On y discutera binationalité, assure (1)-t-il, même si le ministre de l’Intérieur Claude Guéant à d’ores et déjà refusé de toucher à ce statut. Tant pis, « on fera de la pédagogie », assure (2) Luca.
Autre projet, la création d’un service civique obligatoire pour la jeunesse, « qui aujourd’hui ne se retrouve plus que dans les stades, les concerts et les supermarchés ». Il ne s’agit pas, bien sûr, de courir après le Front National [insinue le quotidien]: « On est qui on est, on existait avant, s’exclame-t-on à l’unisson. On veut être libres ! » Saucisson, caméras et rebel attitude: la Droite populaire a peut-être trouvé la clef du succès.
[un encouragement à la radicalisation que Libération appelle de ses voeux.
Mais le journal de Serge July, castriste, et de Joffrin-Mouchard, proche de la famille Le Pen (lien PaSiDupes) n'est pas sûr qu'il soit opportun de rappeler cette citation de Lionnel Luca qui reçoit un écho favorable dans la France silencieuse: " ceux qui aux Antilles font toute sorte d'amalgames avec l'esclavage ne crachent pas sur le RMI des anciens colonisateurs."]
Lionnel Luca est né en 1954 de parents ouvriers roumains.
Son père fut interné en janvier 1941 par le régime d'Ion Antonescu, militaire d'extrême droite devenu chef du gouvernement et chef de l'État roumain qui engagea son pays, au côté de l'Allemagne nazie et fut condamné à mort pour crimes de guerre et exécuté en 1946.
Le père de Lionnel Luca revint en France en 1946, pour échapper au régime communiste.
Il s'engagea alors dans la Légion étrangère et servit en Indochine, malgré l'action à l'extrême gauche de Jean-Paul Sartre, co-fondateur anti-militariste de Libération.
Il fut naturalisé en 1958 et devint un grand admirateur du général De Gaulle.
"On ne va pas s'interdire de parler saucisson et vin rouge"
Au lendemain de l'événement, Christian Jacob, le chef de file des députés UMP, a cautionné l'initiative décriée par la gauche, ajoutant: " Ca ne me pose aucun problème qu'on fasse une conférence de presse autour de produits régionaux. On a le droit de parler de nos produits régionaux, on ne va pas s'excuser."
Lien Nouvel Observateur
"Ca fait 25 siècles qu'il y a du vin en France! On ne va pas empêcher les gens de boire un coup de rouge, c'est aberrant, c'est du terrorisme intellectuel ! ", s'est exclamé Jacques Myard.
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