POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 28 juillet 2011

Pécresse n'épargne ni Aubry ni Hollande pour leurs pessimisme et double langage


Valérie Pécresse dénonce les dégats causés par Hollande et Aubry en campagne

Valérie Pécresse a dénoncé la " mauvaise foi consternante " de Martine Aubry , candidate à l'investiture socialiste pour 2012, qui - toute en nuance - avait jugé Nicolas Sarkozy " totalement disqualifié " pour donner des " leçons de maîtrise des comptes publics". " Martine Aubry est d'une mauvaise foi consternante parce que la France aujourd'hui est totalement crédible économiquement ", a déclaré sur France Info celle qui est aussi ministre du Budget.
Depuis une lésion de la cornée -janvier 2009), l'amère de Lille ne voit que d'un oeil, comme Jean-Marie Le Pen.
Lien PaSiDupes: Aubry a le mauvais oeil: c'est officiel, elle s'est mise le doigt dans l'oeil.

Mme Brochen-Aubry perd de vue l'intérêt de la France et des Français
" Comme les crédibilités économiques sont fragiles, nous devons donner des signaux de vertu (...) budgétaire, donc voter la règle d'or, comme le font les autres pays " européens, a-t-elle ajouté.
La candidate à la primaire PS " devrait aller voir ce que font les socialistes espagnols qui (...) sont aujourd'hui pour des règles de retour à l'équilibre budgétaire" et " aller voyager en Allemagne, puisque c'est le ministre socialiste allemand des Finances qui a proposé la règle d'or en Allemagne", a rappelé Valérie Pécresse.

La France n'a rien à gagner de l'incessante polémique du PS

Mme Pécresse estime que les deux socialistes pratiquent "le double langage".
Sur la dette, "ils se disent préoccupés, mais dans le même temps, ils n'ont eu de cesse de s'opposer à toutes les mesures de redressement des finances publiques engagées depuis 2007", poursuit la porte-parole, citant notamment le "non renouvellement d'un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique", "la réforme des retraites" ou "le refus de la règle d'or".

En réaction à la lettre d'appel du chef de l'Etat aux parlementaires de droite et de gauche à s'unir pour remettre en ordre les comptes publics, un appel indirect à inscrire la règle d'or de l'équilibre budgétaire dans la Constitution, Martine Aubry a dénoncé mardi une " opération de pure communication" et mis en cause sa gestion. " L'histoire retiendra que la décennie de la droite au pouvoir aura été celle du doublement de la dette; aux dires mêmes de la Cour des comptes, la gestion de Nicolas Sarkozy et de ses amis est responsable des 2/3 des déficits ", avait-elle allégué.
La ministre a en revanche souligné que "le président de la République a depuis deux ans inscrit le redressement de la France dans le cadre du retour à l'équilibre budgétaire", et réaffirmé l'objectif du gouvernement d'un déficit public sous les 3% du PIB en 2013. " C'est notre objectif, nous le tiendrons mais pour l'avenir il vaut mieux que la France se dote d'une règle constitutionnelle anti-déficit (...) surtout quand on entend Mme Aubry dire qu'elle veut rajouter des milliards à la culture, créer des emplois jeunes, augmenter le nombre de fonctionnaires ", a-t-elle dit.

" La dette a augmenté d’un tiers, alors que la dette espagnole, et la dette anglaise, ont doublé".
La dette de la France, explique en revanche la ministre, a été " exemplaire dans sa gestion de la crise. C’est le FMI qui le dit. Ca a conduit à une hausse de l’endettement. Cette dette nous ne pouvons pas la léguer à nos enfants. Il n’y a pas le choix : ou on est pour les déficits, ou on est pour la règle d’or". D’ailleurs, la ministre veut croire "que la gauche puisse changer d’avis".

=> "La règle d’or, c’est une règle anti-déficit, une règle de bon sens ."
Valérie Pécresse est particulièrement didactique, au lendemain de l’envoi de sa lettre aux parlementaires. " Ce que nous voulons, explique-t-elle, c’est inscrire cette règle la graver dans le marbre pour qu’aucun gouvernement ne puisse se dérober".
Evoquant la légèreté du PS qui envisage sereinement de laisser la dette en héritage aux générations montante, tout en annonçant une politique axée sur la jeunesse, la ministre se féliciter de leur respect par la majorité: " Ca vaudra mieux quand on entend madame Aubry dire qu’elle veut rajouter des milliards à la culture, créer des emplois jeunes, augmenter le nombre de fonctionnaires..."
Deux pessimistes, candidats irresponsables en campagne
La porte-parole du gouvernement et ministre du Budget Valérie Pécresse a en outre mis en garde dimanche les socialistes Martine Aubry et François Hollande qui "se livrent à une dangereuse compétition sur l'euro, de nature à fragiliser les efforts" des Européens "pour protéger la zone euro".
Les deux 'terroristes' ont tour à tour tiré sur la crise de la zone euro, la maire de Lille évoquant un " risque d'explosion" de la zone euro et le député de Corrèze " un péril devenu imminent ".
Or, les récentes promesses de François Hollande et de Martine Aubry promettant un doublement du budget de la culture, ou une remise en cause de la réforme des retraites ou encore le report après 2013 de retour à l’équilibre des comptes publics sont autant d’illustrations de ce double langage de nature à affecter gravement la crédibilité de la France et à empêcher toute réduction de la dette publique.

2 commentaires:

  1. " L'histoire retiendra que la décennie de la droite a été celle du doublement de la dette".
    Peut être, Madame Aubry, mais vous qui êtes une fine historienne, rappelez nous par combien la dette a été multipliée entre 1981 et 1995?
    Allez, je ne vais pas vous faire languir.
    -Dette de la France en 1981: 100 milliards €
    -Dette de la France en 1995: 670 milliards €
    Soit un facteur 6,7...

    En % du PIB, maintenant:
    - Dette de la France en 1981: 21% du PIB
    - Dette de la France en 1995: 55% du PIB
    Soit un facteur 2,6...

    Entre 81 et 95, c'était " le meilleur d'entre vous" qui était président...
    Comme vous le dites si bien, Madame Aubry, il y en a qui n'ont pas de leçons à donner!...

    RépondreSupprimer
  2. Superbe intervention

    Mais otez-moi d'un doute!
    Aubry a bien été ministre de l'Emploi
    du Président Mitterrand
    puis du Premier ministre Jospin...

    Elle trempe donc dans la dette jusqu'au cou !

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):