Dans l’Aude, le plus grave incendie de l’été en cours
En juillet dernier, 5.000 passagers de la SNCF ont subi des retards sur l’axe Paris-Bordeaux, et déjà pour des incendies : "plusieurs feux de talus en bordure des voies". Plusieurs ! Et jusqu’à trois heures de retard…
Ca aurait aussi bien pu être un arrachage de caténaire comme au jour du grand retour du long week-end du 15 août : sur le coup de midi, au plus chaud de la journée du dimanche 18, dans les Bouches-du-Rhône, à proximité de la ville traditionnellement communiste d’Aubagne. Quelque 3.000 voyageurs, selon la SNCF, ont été victimes de ces retards. Après trois heures d'interruption totale, la circulation ne reprit progressivement que sur une seule voie, seulement trois heures plus tard, ce qui entraîna d'importants retards, jusqu'à dix heures pour certains trains.
En juillet dernier, 5.000 passagers de la SNCF ont subi des retards sur l’axe Paris-Bordeaux, et déjà pour des incendies : "plusieurs feux de talus en bordure des voies". Plusieurs ! Et jusqu’à trois heures de retard…
Ca aurait aussi bien pu être un arrachage de caténaire comme au jour du grand retour du long week-end du 15 août : sur le coup de midi, au plus chaud de la journée du dimanche 18, dans les Bouches-du-Rhône, à proximité de la ville traditionnellement communiste d’Aubagne. Quelque 3.000 voyageurs, selon la SNCF, ont été victimes de ces retards. Après trois heures d'interruption totale, la circulation ne reprit progressivement que sur une seule voie, seulement trois heures plus tard, ce qui entraîna d'importants retards, jusqu'à dix heures pour certains trains.
Le PDG de la SNCF Guillaume Pépy sacrifia à la mode démagogique en vigueur et présenta ses plus plates excuses aux usagers au JT du dimanche soir sur France 2. Il annonça alors une "compensation à 100%" pour tous les voyageurs ayant subi des retards sur les lignes concernées. Mais le remboursement intégral de leur billet sous forme de bons de voyage" suscita un rebond de mécontentement. La Fédération des usagers des transports (du papa de Jean-Luc Delarue) et des services publics (FUT-SP) a aussitôt dénoncé cette décision de rembourser en bons de voyages et non en argent, la jugeant "inacceptable". Contrat rempli des responsables au-delà de toute espérance. Il ne fallait pas en rester là.
C’est maintenant le début des grands retours des vacanciers de fin août et le hasard fait que des incendies démarrent dans le sud-est.
Après Poitou-Charentes et les Bouches-du-Rhône, c’est dans l’Aude que quelque 600 hectares de végétation ont brûlé dans le département de Gérard SCHIVARDI, Conseiller Général du canton de Ginestas dans les Corbières, élu du Parti ouvrier indépendant (POI), ex-Parti des Travailleurs.
Depuis jeudi après-midi, après DEUX départs de feu dans le massif des Corbières, où 400 hommes et neuf avions bombardiers d'eau continuaient vendredi matin de lutter contre les incendies. Les deux incendies, distants d'une quinzaine de kilomètres seulement et qui forment "le plus gros feu de l'été sur le bassin méditerranéen", se sont propagés rapidement, en raison "d'une forte sécheresse", a indiqué le lieutenant-colonel Alain Destainville, du Codis de l'Aude.
Un premier incendie a été signalé jeudi vers 17H30 dans une zone inhabitée du massif des Corbières. Il a détruit quelque 450 hectares de pinède et était "toujours en cours", vendredi matin d’après le Codis.
Le second incendie, qui s'est déclaré vers 22H30 à une quinzaine de kilomètres à l'ouest du premier foyer, a détruit 150 hectares pendant la nuit mais "l'évolution de la situation est favorable", a indiqué M. Destainville.
Aucun blessé et aucun dégât « important » n'ont été enregistrés dans cette région peu habitée, à proximité du village de Saint-André-de-Roquelongue, à une quinzaine de kilomètres de Narbonne, lieu de naissance de Schivardi, en 1950.
L’incendie reste donc un moyen privilégié de perturbations
C’est maintenant le début des grands retours des vacanciers de fin août et le hasard fait que des incendies démarrent dans le sud-est.
Après Poitou-Charentes et les Bouches-du-Rhône, c’est dans l’Aude que quelque 600 hectares de végétation ont brûlé dans le département de Gérard SCHIVARDI, Conseiller Général du canton de Ginestas dans les Corbières, élu du Parti ouvrier indépendant (POI), ex-Parti des Travailleurs.
Depuis jeudi après-midi, après DEUX départs de feu dans le massif des Corbières, où 400 hommes et neuf avions bombardiers d'eau continuaient vendredi matin de lutter contre les incendies. Les deux incendies, distants d'une quinzaine de kilomètres seulement et qui forment "le plus gros feu de l'été sur le bassin méditerranéen", se sont propagés rapidement, en raison "d'une forte sécheresse", a indiqué le lieutenant-colonel Alain Destainville, du Codis de l'Aude.
Un premier incendie a été signalé jeudi vers 17H30 dans une zone inhabitée du massif des Corbières. Il a détruit quelque 450 hectares de pinède et était "toujours en cours", vendredi matin d’après le Codis.
Le second incendie, qui s'est déclaré vers 22H30 à une quinzaine de kilomètres à l'ouest du premier foyer, a détruit 150 hectares pendant la nuit mais "l'évolution de la situation est favorable", a indiqué M. Destainville.
Aucun blessé et aucun dégât « important » n'ont été enregistrés dans cette région peu habitée, à proximité du village de Saint-André-de-Roquelongue, à une quinzaine de kilomètres de Narbonne, lieu de naissance de Schivardi, en 1950.
L’incendie reste donc un moyen privilégié de perturbations
Le mécontentement des Français est garanti ! Ainsi, 12 TGV ont déjà été contraints à l’immobilisation entre Monts, en Indre-et-Loire et Châtellerault, en juillet dernier, dans la Vienne : c’est en région Poitou-Charentes, présidée par Sa Cynique Majesté Royal. Une coïncidence malheureuse de plus.
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