Une certaine presse a l’art de l’ambiguïté militante
Il convient de lire attentivement les titres, si gros soient-ils.
Prenons garde à un titre comme celui-ci : « Coût de la rentrée en baisse de plus de 7% par rapport à 2007 ? » Qu’est-ce que cela signifie, si on lit vite dans les transports : une augmentation ou une baisse ?
Si, dans une lecture distraite, nous appliquons, « de plus de 7% » à un « coût de la rentrée», si nous sommes concomitamment invités à nous retourner sur 2007, et enfin au cas improbable où nous serions conditionnés par l’opposition qui fait campagne sur le pouvoir d’achat, nous pourrionsêtre saisis d’un doute sur le ‘coût’, négatif ou positif. Avons-nous encore l’esprit en vacances ou cette presse essaierait-elle par hasard de tromper l’opinion ?
Est-ce le but recherché d’un titre d’agence de presse française ? Pour faire taire la suspicion qui pèse sur le militantisme d’une certaine presse, il suffisait qu’elle annonçât, ne lui en déplaise, une « Baisse de plus de 7% du coût de la rentrée ».
La dépêche d’agence se termine par un rappel de nature à entretenir également la confusion. Sa dernière information est-elle destinée à laisser une impression négative au moyen de chiffres, certes anciens, qui auraient la vertu d’être défavorables ? Que souligne le/la journaliste bien intentionné(e), tout en en faisant endosser la responsabilité à Familles de France ? « A la rentrée 2007, selon l'organisation, le coût de la rentrée s'élevait à 206,68 euros, en hausse de 2 % par rapport à 2006. » Allez, c’est involontaire…
Assez bizarrement, les estimations varient, d’une association à l’autre, en fonction de ses options politiques…
Les organisations de gauche polémiquent sur le sujet comme sur le reste :
La Confédération syndicale des familles (CSF) avertit : "On ne sera certainement pas sur les chiffres" de Familles de France. CSF doit publier la semaine prochaine ses observations mais minimise la baisse en évoquant d’ores et déjà une possible "petite hausse", "pas très différente des autres années". Cette confédération, de gauche, on l’a compris, n’est pas plus motivée que cela par le pouvoir d’achat des parents d’élèves, puisqu’elle n’est pas encore en mesure de produire ses chiffres.
Quant à l'Union des Familles Laïques (UFL), une petite association, elle a en revanche carrément constaté une hausse "d'environ 3%" du coût de la rentrée, à partir d'une étude sur un "panel d'une quinzaine de fournitures scolaires et de vêtements". Et de vêtements… Des vêtements scolaires ?
Il y a aussi ceux qui n’ont toujours pas anticipé la rentrée.
Il convient de lire attentivement les titres, si gros soient-ils.
Prenons garde à un titre comme celui-ci : « Coût de la rentrée en baisse de plus de 7% par rapport à 2007 ? » Qu’est-ce que cela signifie, si on lit vite dans les transports : une augmentation ou une baisse ?
Si, dans une lecture distraite, nous appliquons, « de plus de 7% » à un « coût de la rentrée», si nous sommes concomitamment invités à nous retourner sur 2007, et enfin au cas improbable où nous serions conditionnés par l’opposition qui fait campagne sur le pouvoir d’achat, nous pourrionsêtre saisis d’un doute sur le ‘coût’, négatif ou positif. Avons-nous encore l’esprit en vacances ou cette presse essaierait-elle par hasard de tromper l’opinion ?
Est-ce le but recherché d’un titre d’agence de presse française ? Pour faire taire la suspicion qui pèse sur le militantisme d’une certaine presse, il suffisait qu’elle annonçât, ne lui en déplaise, une « Baisse de plus de 7% du coût de la rentrée ».
La dépêche d’agence se termine par un rappel de nature à entretenir également la confusion. Sa dernière information est-elle destinée à laisser une impression négative au moyen de chiffres, certes anciens, qui auraient la vertu d’être défavorables ? Que souligne le/la journaliste bien intentionné(e), tout en en faisant endosser la responsabilité à Familles de France ? « A la rentrée 2007, selon l'organisation, le coût de la rentrée s'élevait à 206,68 euros, en hausse de 2 % par rapport à 2006. » Allez, c’est involontaire…
Assez bizarrement, les estimations varient, d’une association à l’autre, en fonction de ses options politiques…
Les organisations de gauche polémiquent sur le sujet comme sur le reste :
La Confédération syndicale des familles (CSF) avertit : "On ne sera certainement pas sur les chiffres" de Familles de France. CSF doit publier la semaine prochaine ses observations mais minimise la baisse en évoquant d’ores et déjà une possible "petite hausse", "pas très différente des autres années". Cette confédération, de gauche, on l’a compris, n’est pas plus motivée que cela par le pouvoir d’achat des parents d’élèves, puisqu’elle n’est pas encore en mesure de produire ses chiffres.
Quant à l'Union des Familles Laïques (UFL), une petite association, elle a en revanche carrément constaté une hausse "d'environ 3%" du coût de la rentrée, à partir d'une étude sur un "panel d'une quinzaine de fournitures scolaires et de vêtements". Et de vêtements… Des vêtements scolaires ?
Il y a aussi ceux qui n’ont toujours pas anticipé la rentrée.
Certains parents sont en effet seulement préoccupés du poids des cartables à l'époque des élections de leurs représentants: peu importe s'ils n'ont rien à faire que leurs rejetons ne boivent aucun laitage et s'ils portent ces cartables pourtant ergonomiques sur une seule épaule ...
"Nous attendons les chiffres de la CSF", qui, dans un souci d’opposition constructive en faveur des Français, n'a évidemment "pas passé d'accord avec le ministère", ont commenté de leur côté les parents d'élèves de la FCPE, nettement gauchisante.
L'enquête de Familles de France porte sur 46 produits (fournitures papetières, trousses, cartables et articles de sport). Articles de sport? Les familles doivent-elles maintenant acheter les ballons ? Et les contribuables doivent-ils être astreints au renouvellement des vêtements des petites têtes blondes ?
La rentrée scolaire, à la charge de tous les Français
En septembre prochain, le coût de la rentrée pour un enfant entrant en sixième est estimé à 190,82 euros cette année, en baisse de 7,67% par rapport à 2007, a indiqué mardi l'association des Familles de France à la presse mardi, "pour la première fois depuis 24 ans", a souligné Henri Joyeux, le président de l'association Familles de France, d'après son enquête annuelle sur le coût de la rentrée scolaire.
La liste Darcos
Cette baisse s'explique surtout par la baisse de 30,27% du coût moyen d'équipement d'un collégien dans les magasins spécialisés (papeteries, enseignes de sport), cette année par rapport à 2007. En grandes surfaces, le coût moyen est stable par rapport à 2007: -0,23 % dans les supermarchés et +0,98% dans les hypermarchés.
"Le ministre (de l'Education) a entendu Familles de France et la ‘liste Darcos’ a été respectée", s'est réjoui M. Joyeux.
Le 10 juillet, le ministre de l'Education, Xavier Darcos, avait en effet trouvé un accord avec la grande distribution sur une modération des prix des fournitures scolaires essentielles, sur la base d'une liste élaborée avec des représentants des familles, dont Familles de Frances, et les parents d'élèves de la PEEP.
Les distributeurs se sont engagés à proposer cette liste d'une quarantaine de produits de mi-juillet à mi-septembre, "efforts d'information" à l'appui.
Selon Familles de France, face à l'élaboration de cette liste par les grandes surfaces, "les magasins spécialisés ont réagi" en baissant leur prix "pour ne pas être laissés-pour-compte" et pour pouvoir "rivaliser".
La baisse s'imposait aussi du fait du comportement des parents, qui "ne vont plus avec les enfants faire leurs courses", a déploré M. Joyeux. Cette observation souligne certes le désengagement des parents dans le quotidien de leurs enfants mais aussi l’incohérence du discours des familles qui disent avoir des difficultés à joindre les deux bouts mais dont l’absence au moment des achats de rentrée jette un doute sur l’ampleur réelle de la baisse du pouvoir d’achat.
Dans son enquête, l'organisation a noté que tous les distributeurs s'étant engagés avec le ministère en juillet proposaient bien des articles de la "liste Darcos", mais qu'il pouvait parfois en manquer.
En outre, "la signalétique de l'opération n'est pas toujours très visible en magasin et rares sont les vendeurs qui connaissent l'existence de la liste des fournitures essentielles", dit l'enquête. Pareillement, les familles ne sont pas toujours au courant de son existence.
Par ailleurs, M. Joyeux a estimé que le montant de l'Allocation de rentrée scolaire (ARS), modulée cette année en fonction de l'âge de l'enfant, était "nettement suffisant" pour le primaire (272,59 euros), "correcte" pour le collège (287,59 euros) mais "insuffisant" pour le lycée (297,59 euros). Il en suggère donc une répartition plus réaliste en fonction des besoins réels, d’autant que des communes assurent la fourniture du petit matériel de base, tels les cartouches d’encre et le papier.
Il est dit qu’en France l’éducation est à la charge de la collectivité et que l’entretien de enfants d’âge scolaire n’incombe plus guère aux familles.
Familles de France exprime un autre bémol : les "frais annexes" (transport, cantine, sorties, inscriptions extrascolaires etc.) ont eux augmenté "de 50%" pour l'année passée. Les inscriptions extrascolaires ne sont plus un extra. S’il s’agit des activités sportives de nos petits, on voit bien, à la lecture du palmarès de nos athlètes aux J.O. de Pékin, que l’impôt n’est pas d’un grand rapport dans es stades. A populations égales, le Royaume Uni est en passe de glaner deux fois plus de médailles que la France (et sans parler de l’or !) : le montant de l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) de notre voisin serait-il deux fois plus élevé ?...
Quiconque a fait un petit tour à Décathlon a pu constater que nous sommes pourtant une nation sportive. Les scolaires, avec ou sans leurs parents, grouillent dans les rayons. Ils ont le souci de leur équipement sportif. A moins qu’il s’agisse plutôt de se rhabiller, sur le ‘dos’ de l’ARS… qui est décidemment bien insuffisante ! C’est l'Union des Familles Laïques qui nos le dit, bientôt suivie de la Confédération syndicale des familles. Vous savez, l’amie de la FCPE, qui est aussi l’amie du PS. Royal de Melle préconisera-t-elle la prise en charge de l'écran plasma? Après tout, des Conseils Généraux socialistes, dans les Bouches-du-Rhône, n'offrent -ils pas déjà l'ordinateur portable aux collégiens, pour le travail à la maison... C'était toutefois avant les élections: l'opération se poursuivra-t-elle après?... Les jeunes provençaux reçoivent aussi une clé USB pour le transport des devoirs. Et les cartables sont toujours plus lourds, selon la FCPE...
"Nous attendons les chiffres de la CSF", qui, dans un souci d’opposition constructive en faveur des Français, n'a évidemment "pas passé d'accord avec le ministère", ont commenté de leur côté les parents d'élèves de la FCPE, nettement gauchisante.
L'enquête de Familles de France porte sur 46 produits (fournitures papetières, trousses, cartables et articles de sport). Articles de sport? Les familles doivent-elles maintenant acheter les ballons ? Et les contribuables doivent-ils être astreints au renouvellement des vêtements des petites têtes blondes ?
La rentrée scolaire, à la charge de tous les Français
En septembre prochain, le coût de la rentrée pour un enfant entrant en sixième est estimé à 190,82 euros cette année, en baisse de 7,67% par rapport à 2007, a indiqué mardi l'association des Familles de France à la presse mardi, "pour la première fois depuis 24 ans", a souligné Henri Joyeux, le président de l'association Familles de France, d'après son enquête annuelle sur le coût de la rentrée scolaire.
La liste Darcos
Cette baisse s'explique surtout par la baisse de 30,27% du coût moyen d'équipement d'un collégien dans les magasins spécialisés (papeteries, enseignes de sport), cette année par rapport à 2007. En grandes surfaces, le coût moyen est stable par rapport à 2007: -0,23 % dans les supermarchés et +0,98% dans les hypermarchés.
"Le ministre (de l'Education) a entendu Familles de France et la ‘liste Darcos’ a été respectée", s'est réjoui M. Joyeux.
Le 10 juillet, le ministre de l'Education, Xavier Darcos, avait en effet trouvé un accord avec la grande distribution sur une modération des prix des fournitures scolaires essentielles, sur la base d'une liste élaborée avec des représentants des familles, dont Familles de Frances, et les parents d'élèves de la PEEP.
Les distributeurs se sont engagés à proposer cette liste d'une quarantaine de produits de mi-juillet à mi-septembre, "efforts d'information" à l'appui.
Selon Familles de France, face à l'élaboration de cette liste par les grandes surfaces, "les magasins spécialisés ont réagi" en baissant leur prix "pour ne pas être laissés-pour-compte" et pour pouvoir "rivaliser".
La baisse s'imposait aussi du fait du comportement des parents, qui "ne vont plus avec les enfants faire leurs courses", a déploré M. Joyeux. Cette observation souligne certes le désengagement des parents dans le quotidien de leurs enfants mais aussi l’incohérence du discours des familles qui disent avoir des difficultés à joindre les deux bouts mais dont l’absence au moment des achats de rentrée jette un doute sur l’ampleur réelle de la baisse du pouvoir d’achat.
Dans son enquête, l'organisation a noté que tous les distributeurs s'étant engagés avec le ministère en juillet proposaient bien des articles de la "liste Darcos", mais qu'il pouvait parfois en manquer.
En outre, "la signalétique de l'opération n'est pas toujours très visible en magasin et rares sont les vendeurs qui connaissent l'existence de la liste des fournitures essentielles", dit l'enquête. Pareillement, les familles ne sont pas toujours au courant de son existence.
Par ailleurs, M. Joyeux a estimé que le montant de l'Allocation de rentrée scolaire (ARS), modulée cette année en fonction de l'âge de l'enfant, était "nettement suffisant" pour le primaire (272,59 euros), "correcte" pour le collège (287,59 euros) mais "insuffisant" pour le lycée (297,59 euros). Il en suggère donc une répartition plus réaliste en fonction des besoins réels, d’autant que des communes assurent la fourniture du petit matériel de base, tels les cartouches d’encre et le papier.
Il est dit qu’en France l’éducation est à la charge de la collectivité et que l’entretien de enfants d’âge scolaire n’incombe plus guère aux familles.
Familles de France exprime un autre bémol : les "frais annexes" (transport, cantine, sorties, inscriptions extrascolaires etc.) ont eux augmenté "de 50%" pour l'année passée. Les inscriptions extrascolaires ne sont plus un extra. S’il s’agit des activités sportives de nos petits, on voit bien, à la lecture du palmarès de nos athlètes aux J.O. de Pékin, que l’impôt n’est pas d’un grand rapport dans es stades. A populations égales, le Royaume Uni est en passe de glaner deux fois plus de médailles que la France (et sans parler de l’or !) : le montant de l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) de notre voisin serait-il deux fois plus élevé ?...
Quiconque a fait un petit tour à Décathlon a pu constater que nous sommes pourtant une nation sportive. Les scolaires, avec ou sans leurs parents, grouillent dans les rayons. Ils ont le souci de leur équipement sportif. A moins qu’il s’agisse plutôt de se rhabiller, sur le ‘dos’ de l’ARS… qui est décidemment bien insuffisante ! C’est l'Union des Familles Laïques qui nos le dit, bientôt suivie de la Confédération syndicale des familles. Vous savez, l’amie de la FCPE, qui est aussi l’amie du PS. Royal de Melle préconisera-t-elle la prise en charge de l'écran plasma? Après tout, des Conseils Généraux socialistes, dans les Bouches-du-Rhône, n'offrent -ils pas déjà l'ordinateur portable aux collégiens, pour le travail à la maison... C'était toutefois avant les élections: l'opération se poursuivra-t-elle après?... Les jeunes provençaux reçoivent aussi une clé USB pour le transport des devoirs. Et les cartables sont toujours plus lourds, selon la FCPE...
Les enfants seront-ils bientôt une source nouvelle de rentrées au budget familial ?
Royal de Melle va bientôt remuer les lèvres…
Royal de Melle va bientôt remuer les lèvres…
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