POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 6 août 2008

Le Tour de France instrumentalisé par RSF

JO 2008: RSF déploie une banderole sur le Tour de France à Paris
RSF dirigé par Robert Ménard est un bateau ivre
Quel est en effet le rapport entre la grande boucle et la défense des libertés en Chine que RSF prétend promouvoir? Seul Robert Ménard et ses camarades journalistes embrigadés y voient peut-être un lien. L’agitation médiatique désordonnée jette le doute sur la mission que RSF s’est assignée : de la poudre aux yeux !

Reporters Sans Frontières (RSF) a déployé dimanche 27 juin après-midi une banderole montrant les cinq anneaux olympiques sous formes de menottes sur la dernière étape du Tour de France à Paris.

RSF s’oppose au retour de la Chine dans le concert international.
Sa volonté d’exclure est malsaine et l’agitation de quelques extrémistes, à Paris ou à Londres, n’est pas représentative, mais abusive de l’opinion internationale.
Les pays participants aux JO de Pékin apprécieront-ils en outre d’être associés de manière aussi agressive que partisane au régime que le Comité Olympique International a voulu aider à s’ouvrir sur l’Occident, en lui accordant l’organisation des Jeux ? Ils ne sont pas solidaires et jugeront probablement dérisoire ce geste de provocation qui discrédite le droit d’ingérence qu’ont inventé, pour se l’attribuer, des vertueux seulement nostalgiques de l’époque soviétique où ils exerçaient une emprise sur le reste du monde.

RSF refuse à la Chine sa sortie du tunnel après la période maoïste et la Révolution Culturelle.
La banderole noire a été déployée sur le Tour de France vers 16H30, à la sortie du tunnel entre le musée du Louvre et les Tuileries, au premier passage des cyclistes. Elle est restée en place pendant les huit tours du circuit final entre le Louvre et les Champs-Elysées.
"La police est intervenue dans un premier temps pour nous obliger à descendre la banderole et miracle : elle nous a finalement autorisé à la laisser en place", a admis le secrétaire général de RSF, Robert Ménard, fort déçu de l’intérêt folklorique qu’il suscite et de la considération qui lui est accordée.

"C'est une piqûre de rappel, à douze jours des jeux Olympiques, pour rappeler au grand public que si ici les gens peuvent se déplacer librement, c'est loin d'être le cas à Pékin", a insisté ce journaliste raté qui se pique de politique.
Mais le comble reste à venir dans le délire de ce reporter piqué. "Nous voulons aussi rappeler à Nicolas Sarkozy qu'il va à la cérémonie d'ouverture des Jeux contre l'avis de RSF [sic !] et des défenseurs des droits de l'Homme en général", a ajouté Robert Ménard.

Son comportement est symptomatique de la mégalomanie chronique de tous ceux qui créent une association pour représenter quelques autres malades et qui, bien que sans aucune légitimité populaire, entendent pourtant imposer leurs idées à l’opinion et leurs actions aux élus du peuple !

L’un comme l’autre pleins d’amour, ils diffusent la haine.
Comme Sa Cynique Majesté Royal, il se confère une autorité qu’il n’a pas gagnée, en usurpant des soutiens imaginaires. "Le soutien à notre action des spectateurs parisiens de la dernière étape du tour de France témoigne de l'exaspération des amateurs de sport quant à la situation des droits de l'Homme en Chine et au Tibet", a en outre estimé RSF dans un communiqué. Dans son égarement, Ménard n’a pas remarqué l'exaspération des amateurs de sport quant aux actions intempestives qu’il mène en tous lieux et qui les perturbent. Ni Désirdavenir Royal, ni Bob Ménard, égarés par l’ambition, ne respecte les Français, qu’ils soient sportifs ou non.

Aussi peu journaliste ou amateur de sport que possible, Ménard trompe l’opinion sur son véritable objectif.
"A quelques jours du 8 août 2008 (jour de l'ouverture des J.O.), nous appelons les amoureux du sport à se mobiliser contre la répression des défenseurs de la liberté d'expression chinois", ajoute l'organisation. La Corée du Nord, le Soudan ou l’ex-Birmanie ne le déchaînent, malgré des situations au moins aussi embarrassantes : trop peu médiatiques ?

RSF se présente comme une organisation de défense de la liberté de la presse et des membres d’entre elle relaient cette idée fausse : RSF défend ses journalistes en période creuse, mais Ménard ne se mobilise guère que pour se grandir, dans le cadre d’événementiels! Pour ce qui est de la liberté de la presse, il s’agit d’une certaine idée de la presse dans laquelle seule une certaine partie peut se retrouver.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):