Une polémique aux extensions douteuses
L'épouse du président de la République française Carla Bruni-Sarkozy est arrivée vendredi matin au temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde dans l'Hérault, à l'avant-dernier jour de la visite du chef spirituel tibétain en France qui a débuté le 12 août. Elle y a été accueillie par le dalaï lama qui l'attendait et avec lequel elle a effectué une procession autour de l'édifice sous une pluie battante.
Le chef spirituel, vêtu de l'habit et d'une coiffe traditionnels, lui a ensuite passé autour du cou la traditionnelle écharpe blanche portée en signe de bienvenue au Tibet, la "kata".
Le dalaï lama s'est prosterné devant la statue de sept mètres de Bouddha à l'intérieur du temple, avant de saluer dans l'assistance le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui lui a remis un présent. La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, ainsi que l'ancien Premier ministre, Alain Juppé, ont aussi salué le chef spirituel tibétain.
Comme les précédents visiteurs du dalaï lama, , Carla Bruni-Sarkozy a eu , à la fin de la cérémonie, avec le dalaï lama un entretien à huis clos, auquel s’est joint par la suite le ministre des Affaires Etrangères.
Cette rencontre intervient (précisément) alors que le dalaï lama a dénoncé jeudi la poursuite de la répression chinoise au Tibet, dans un entretien au quotidien Le Monde, malgré la demande mercredi de la Chine à la France de manier "avec prudence" la question du Tibet. Mais la presse et le dalaï lama sont libres en France. Libres d’ailleurs de diffuser des informations avant mêmes qu’elles soient vérifiées…
L'Elysée avait fait savoir que le dalaï lama n'avait pas souhaité rencontrer le chef de l'Etat pendant sa visite, un moment jugé peu opportun en plein Jeux Olympiques de Pékin, une position aussi défendue par les représentants en France du dignitaire tibétain.
L'opposition n’a pas respecté cette volonté explicite du chef spirituel tibétain. Le PS s’est obstiné à polémiquer sur le sujet, démontrant d’une part sa volonté de récupération politique d’une visite spirituelle et, d’autre part, son besoin de comblement du vide idéologique du PS à quelques mois de son congrès de Reims.
Outre des personnalités, comme les actrices françaises Juliette Binoche, Line Renaud et l'ex-mannequin Inès de la Fressange, près de 2.000 personnes, dont les 400 retraitants du temple, assistaient à la cérémonie vendredi.
L'épouse du président de la République française Carla Bruni-Sarkozy est arrivée vendredi matin au temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde dans l'Hérault, à l'avant-dernier jour de la visite du chef spirituel tibétain en France qui a débuté le 12 août. Elle y a été accueillie par le dalaï lama qui l'attendait et avec lequel elle a effectué une procession autour de l'édifice sous une pluie battante.
Le chef spirituel, vêtu de l'habit et d'une coiffe traditionnels, lui a ensuite passé autour du cou la traditionnelle écharpe blanche portée en signe de bienvenue au Tibet, la "kata".
Le dalaï lama s'est prosterné devant la statue de sept mètres de Bouddha à l'intérieur du temple, avant de saluer dans l'assistance le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui lui a remis un présent. La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, ainsi que l'ancien Premier ministre, Alain Juppé, ont aussi salué le chef spirituel tibétain.
Comme les précédents visiteurs du dalaï lama, , Carla Bruni-Sarkozy a eu , à la fin de la cérémonie, avec le dalaï lama un entretien à huis clos, auquel s’est joint par la suite le ministre des Affaires Etrangères.
Cette rencontre intervient (précisément) alors que le dalaï lama a dénoncé jeudi la poursuite de la répression chinoise au Tibet, dans un entretien au quotidien Le Monde, malgré la demande mercredi de la Chine à la France de manier "avec prudence" la question du Tibet. Mais la presse et le dalaï lama sont libres en France. Libres d’ailleurs de diffuser des informations avant mêmes qu’elles soient vérifiées…
L'Elysée avait fait savoir que le dalaï lama n'avait pas souhaité rencontrer le chef de l'Etat pendant sa visite, un moment jugé peu opportun en plein Jeux Olympiques de Pékin, une position aussi défendue par les représentants en France du dignitaire tibétain.
L'opposition n’a pas respecté cette volonté explicite du chef spirituel tibétain. Le PS s’est obstiné à polémiquer sur le sujet, démontrant d’une part sa volonté de récupération politique d’une visite spirituelle et, d’autre part, son besoin de comblement du vide idéologique du PS à quelques mois de son congrès de Reims.
Outre des personnalités, comme les actrices françaises Juliette Binoche, Line Renaud et l'ex-mannequin Inès de la Fressange, près de 2.000 personnes, dont les 400 retraitants du temple, assistaient à la cérémonie vendredi.
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