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samedi 1 juin 2013

Austérité: petite manifestation du Front de Gauche à Toulouse avec Mélenchon

Une extrême gauche de plus en plus confidentielle

Entre 3.000 et 9.000 personnes ont défilé, ce samedi, dans les rues de Toulouse contre l'austérité 
La ville rose n'a pas viré au rouge
en présence du coprésident du Parti de Gauche. 
Ils étaient venus manifester contre l'austérité. Les  organisateurs ont vu trois fois plus de manifestants que la police samedi dans le centre de Toulouse avant d'écouter un discours de Jean-Luc Mélenchon fustigeant le gouvernement et la finance.

VOIR et ENTENDRE "monsieur" Jean-Jacques Bourdin interroger ce bon client le 3 mai 2013 sur les sujets de l'heure, le rachat de Dailymotion par Yahoo, sa proximité avec Hamontebourg (Benoît Hamon et Arnaud Montebourg invités à le rejoindre au FdeG), la manif d'extrême gauche contre la gauche (100.000 opposants étaient espérés), ses rapports avec son ex-camarade Hollande, l'amnistie sociale, sa candidature au poste de premier ministre d'un "menteur" et, à défaut, le changement de cap politique et les mesures "républicaines" qu'il prendrait

"Vous n'avez pas d'autre horizon que la lutte"

Le coprésident du Parti de Gauche a éprouvé le besoin d'en faire
le rappel aux militants qui avaient parcouru les artères du centre-ville à l'appel du Front de gauche "contre l'austérité, la finance et pour la VIe République".

Dans le défilé, où se remarquaient des bonnets phrygiens derrière des pancartes
"On va leur couper la tête", "Changer le système" ou encore "Marx ou crève", flottaient des drapeaux du Front de gauche, du PCF ou du Parti de gauche.
Un folklore, quoi ! 
Mais qui ne fait trembler ni les Solfériniens, ni le "Monsieur 3%" de l'Elysée.


mercredi 8 mai 2013

La gauche est-elle donc incapable d'éviter les conneries ?

Les choses sont suffisamment compliquées pour que la gauche n’en rajoute pas 




Alain Vidalies et
Christiane Taubira,

deux des bavures 
du gouvernement Ayrault




Florilège de quelques erreurs évitables, relevées par Olivier Duhamel, éditorialiste d'Europe 1.


> De la part du gouvernement :

Comment peut-on laisser les sénateurs socialistes voter une proposition de loi dite d’amnistie sociale, s’en féliciter même, pour ensuite la rejeter et sommer les députés de voter contre ?

A l'unisson, Alain Vidalies, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, et Bruno Le Roux, le patron du groupe PS à l'Assemblée, ont expliqué, ce mercreedi 24 avril, invités respectifs de France Info et BFMTV, ont expliqué que le gouvernement, comme les députés PS, s'opposeront à la loi sur l'amnistie sociale.

Alain Vidalies l'explique sans détour: "Est-ce que nous sommes favorables à l’amnistie pour les délits qui ont été commis à l’occasion de mouvements sociaux ? Je veux être clair, la position du gouvernement dans ce débat sera non. Nous ne sommes pas favorable à cette amnistie ni à aucune autre [...]

Le texte a [pourtant] été adopté au Sénat. Lorsqu’il reviendra à l’Assemblée nationale, le gouvernement exprimera publiquement son opposition claire et ferme à toute forme d’amnistie."


C'est Christiane Taubira, la ministre de la Justice, qui détaillait alors la position du gouvernement, louant le "courage du Sénat, de l'auteure et de la rapporteure de ce texte": "Nous suivrons le débat avec grande attention et serons probablement amenés à nous en remettre à la sagesse de votre assemblée.
En cas d'adoption de ce texte, je diffuserai une circulaire d'application, que nous travaillerons avec vous pour ne pas dénaturer l'intention du législateur.

Le Gouvernement salue le courage du Sénat, de l'auteure [Eliane Assassi, sénatrice communiste de Seine-Saint-Denis] et de la rapporteure de ce texte et de tous ceux qui ont contribué à l'améliorer. 

Il s'agit, ici, de faire oeuvre de justice."

Le compte-rendu de la séance est formel: cette prise de position avait alors déclenché de
"vifs applaudissements à gauche".

>
 De la part de syndicats à gauche :


Comment imaginer, à une époque où tout se voit, se photographie ou se filme, est reproduit sur le net, afficher dans ses locaux un "mur des cons" incompatible avec la sérénité et l’indépendance attendue des magistrats, qu’ils soient conservateurs ou progressistes ?

Christian Jacob, le patron des députés UMP, adressa, le mercredi 24 avril, une missive au chef de l'Etat, dans laquelle il le somma de prendre des "décisions" ou des "instructions" pour que le Conseil supérieur de la magistrature soit saisi "dans les plus brefs délais" de l'affaire du "mur des cons".

Christian Jacob y écrit: " Cette pratique [...] constitue à nos yeux une injure publique, une menace et vraisemblablement une violation du servment des magistrats. Elle est un manquement grave au principe d'impartialité de la justice."


Le même jour, Christian Jacob mandata son avocat pour saisir la justice.
Par un courrier adressé à son avocat, le patron des députés UMP lui "donne mission de déposer toute plainte que ces faits justifient et de saisir en toute autorité du comportement ainsi révéléré d'un certain nombre de magistrats." 

> De la part des citoyens de gauche :


Comment répéter et répéter que François Hollande trahit son engagement sur le cumul des mandats, alors que l’engagement 48 disait seulement : "Je ferai voter une loi sur le non-cumul des mandats", qu’il a confirmé cette promesse, dans sa version maximale, et qu’elle serait effective avant la fin de son mandat ?


Depuis un an, pour le pouvoir, tout va de mal en pis. 
Qu’au moins ceux qui l’exercent et ceux qui l’ont élu n’en rajoutent pas.

dimanche 5 mai 2013

La VIe République ne mobilise pas plus que la manif contre la ...crise.

Des milliers de manifestants à Paris contre l'austérité
Le 3e tour, c'est maintenant


Il n'y a "pas de communistes en France" 
(Hollande au Guardian, 15 février 2012)

Reuters répugne à annoncer les 180.000 participants, selon Mélenchon

"Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Paris contre l'austérité" et pour une "VIe République", écrit Reuters à l'attention des salles de rédaction qui vont colporter. En comparaison des 1.400.000 opposants au mariage homosexuel, l'extrême gauche était peu nombreuse à réclamer une alternative à la politique de François Hollande et du gouvernement.


A l'invitation du Front de gauche, les manifestants ont fustigé pêle-mêle l'accord sur l'emploi trouvé par les partenaires sociaux, les futures réformes des retraites et de la protection sociale et les mesures d'économies visant à réduire les déficits publics.

"Aucun monarque, fut-il républicain, ne nous imposera jamais sa loi"
Ce n'est pas le défi lancé par les anti-filiation homosexuelle, qualifiés d'anti-républicains pour leur refus du vote des parlementaires attentifs au pouvoir plutôt qu'au peuple. Non, cette mise en garde vient des extrémistes de gauche, de "bons républicains" auto-proclamés. Jean-Luc Mélenchon a crié "résistance !" devant ses militants, près de la place de la Bastille.

"Nous ne voulons pas de la finance au pouvoir, nous n'acceptons pas les politiques d'austérité qui vouent notre peuple, comme tous ceux d'Europe, à une souffrance sans fin," clamaient-ils.
"C'est nous qui commençons, avec cette marche citoyenne, cette insurrection dont la patrie républicaine à besoin", a poursuivi le quatrième homme de l'élection présidentielle de 2012, du haut de ses 11%.

"Arrêtez les mensonges !" 

Avant lui, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, l'autre composante du Front de gauche, avait déclaré que
"nous n'acceptons pas d'en rester là, de nous rallier à l'idéologie de la défaite face aux forces de l'argent".

Le nouveau délai dont son gouvernement a besoin et que le président de la gauche  du PS se flatte d'avoir obtenu pour réduire son déficit public sous 3% du PIB, n'a pas calmé la contestation.
"Ce n'est pas deux ans de répit que nous donne la Commission européenne, nous allons avoir droit à deux ans de chantage", a dit Pierre Laurent. "Après le Code du travail, ce seront les retraites, le financement de la Sécurité sociale, les services publics (...) qu'on va nous demander de sacrifier."

Le Front de gauche n'obtient rien du pouvoir socialo-écolo 
La Préfecture de police a expliqué qu'elle ne procéde à aucun comptage, arguant du fait qu'il s'agissait d'un rassemblement politique et non syndical. Avec 100.000 personnes annoncées, les partis d'extrême gauche avaient eu la prudence de fixer la barre assez bas pour cette "marche citoyenne", un an après la victoire de leur candidat, François Hollande. En milieu d'après-midi, le Parti de gauche a annoncé la présence de 180.000 manifestants, sans contestation officielle possible.

Hollande a refusé sa demande d'amnistie socicale au bénéfice des militants syndicaux auteurs de délits depuis 2007.


Le Front de gauche réclame maintenant au gouvernement de durcir le texte sur les cessions de sites viables pour interdire les "licenciements boursiers".


La gauche radicale officialise son rejet de Hollande


Eva Joly (EELV) envenime les rapports à gauche 
Forte de 2,31%, l'ex-candidate Europe Ecologie-Les Verts a estimé à la tribune de la Bastille qu'"il n'y a pas d'un côté la crise économique et de l'autre la crise démocratique, les deux sont liées en France et en Europe".

"C'est une grande manifestation de la gauche antigouvernementale", a pour sa part déclaré Olivier Besancenot, figure du Nouveau parti anticapitaliste, à des journalistes.


Le PS nie les oppositions de droite et de gauche

Le pouvoir socialo-écolo se contente de constater que tout est difficile
Des responsables socialistes réunis dans les Landes n'ont pas caché les difficultés rencontrées par François Hollande.
Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, évoque les douze mois passés plutôt que l'avenir : "Oui, la première année du quinquennat a été une année très difficile parce que ça a été une année de réparation et de préparation de la France", a-t-il tenté de justifier devant les  militants.
Désir H polémique, faute d'espoir. "Oui le changement prendra du temps, oui il y a des efforts, mais il y aura une différence profonde, fondamentale, irréconciliable avec la droite", a-t-il assuré !

Le ministre de l'Economie et des finances, Pierre Moscovici, a invité Jean-Luc Mélenchon à éviter la "politique du pire".
"Toujours, dans notre histoire, quand la gauche a oublié que c'était la droite qu'il fallait combattre et non pas le voisin (...), chaque fois qu'elle a dit que c'était le social-démocrate qui était un social-traître, alors au final, ça a été l'échec", a-t-il dit dans l'émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-I>Télé-Le Parisien.

Bizarrement, Hollande et Ayrault n'ont pas affronté le MJS

Les Landes acccueillaient encore le Mouvement des jeunes socialistes. C'est à Soustons que se tenaient ce week-end les Rencontres du changement pour le premier anniversaire de l’élection du président du PS, sans François Hollande, ni son collaborateur zéro, Jean-Marc Ayrault .

Samedi, six ministres du gouvernement étaient missionnés: Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem, Benoît Hamon, Valérie Fourneyron, François Lamy et Alain Vidalies.


Faute de grives, on mange des merles.


vendredi 3 mai 2013

Hollande laisse Montebourg et Moscovici tirer l'économie à hue et à dia

Hollande tire des bords quand l'économie chavire

Hollande, capitaine fantôme d'un bateau ivre 
Ils disent qu'ils savent où ils vont  !

Hollande, c'est le sectarisme au pouvoir

La gauche stigmatise les Français qui refusent le vote arraché en faveur du mariage homosexuel, mais les analystes, experts et autres décrypteurs ne jugent plus anti-républicain l'appel  des très républicains communistes à manifester avec Mélenchon contre le texte voté de l'amnistie sociale.

L'incohérence idéologique au poste de pilotage 

Parallèlement, le sectaire Montebourg, celui qui soutenait les candidatures du Panaméen NetOil, depuis juillet 2012 et celle du libyen Murzuq Oil, repreneurs potentiels de Petroplus, s'oppose aujourd'hui à la reprise de Dailymotion par Yahoo !

Mélenchon: "Si Montebourg est viré du gouvernement, il est le bienvenu au Front de Gauche

Invité vendredi matin sur BFMTV,
Jean-Luc Mélenchon a soutenu la démarche protectionniste d'Arnaud Montebourg, qui a bloqué jeudi la vente de Dailymotion à Yahoo!. 
Retour du patriotisme économique: "Il s'agit de notre indépendance, de notre capacité à être souverain. Brader Dailymotion à Yahoo! c'est le fruit d'un esprit qui ne sait plus très bien où sont ses responsabilités", a affirmé Jean-Luc Mélenchon en allusion, d'une part  à Pierre Moscovici et  Fleur Pellerin, au gouvenement et, d'autre part à Stéphane Richard, patron d'Orange, propriétaire de Dailymotion, et aux patrons qui, selon lui, n'"ont à l'esprit que des tiroirs-caisse". "La loi du fric l'emporte sur les circonstances", a-t-il lancé. 

Hollande est l'otage de Montebourg
Il a fait le choix de le nommer ministre pour le réduire au silence:  l'électron libre du PS est en effet arrivé 3e aux primaires socialistes et pouvait lui mener la vie dure à l'extérieur du gouvernement, mais une fois dans la place, il y met  Sur l'affrontement Montebourg-Moscovici, Hollande reste coi:

Puis,
interrogé sur sa manifestation "coup de balai" de dimanche, Jean-Luc Mélenchon a racolé la gauche du gouvernement, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, qu'il souhaiterait voir grossir les rangs des manifestants. "Arnaud Montebourg aurait sa place naturelle avec nous à la Bastille dimanche. Comme nous, il [Montebourg] est contre l'austérité et la finance. Mais il a fait un autre choix tactique en entrant au gouvernement", a souligné Jean-Luc Mélenchon.

En 2002, Montebourg considérait déjà que "le programme de Lionel Jospin, c’est celui de François Bayrou, le candidat du centre-droit, mais en moins bon".
VOIR et ENTENDRE
Montebourg tacler Jospin:
Et de tendre directement la main au ministre du Redressement productif,  en délicatesse avec le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. "Je veux lui dire que nous serons toujours avec lui tant qu'il défendra l'emploi. Et si jamais François Hollande ne le garde pas dans son gouvernement, il sera le bienvenu chez nous". 



"Le 16 mai, il va en cuire au gouvernement" 
Le point de friction est le projet de la loi d'amnistie sociale publiquement désavoué par le gouvernement
Jean-Luc Mélenchon n'a toujours pas digéré le texte pourtant adopté au Sénat à l'initiative du Front de Gauche et des communistes. "François Hollande m'a trahi, il m'a menti", a-t-il accusé avant de lui lancer un avertissement: "le 16 mai, il va lui en cuire", en référence au jour où le texte sera présenté à l'Assemblée et pour lequel Jean-Luc Mélenchon a déjà appelé les parlementaires socialistes à aller contre le gouvernement pour voter le texte. 

Le remaniement selon Mélenchon 
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a déjà son idée de ce à quoi pourrait un gouvernement de VIe République. "Je suis prêt à démarrer demain, il y a déjà les personnes qu'il faut", a-t-il affirmé.

Garder Arnaud Montebourg et "mettre Eva Joly à la Justice", voilà deux des pistes que pourraient proposer Jean-Luc Mélenchon s'il devenait Premier ministre, un poste pour lequel il affirme se tenir prêt. Si François Hollande "me le demande, bien sûr j'irai", a-t-il soutenu.
Le choix est entre la peste et le choléra !

dimanche 28 avril 2013

La gouvernance de Hollande, c'est le divorce pour tous à gauche, en moins d'un an

La gauche éclate: Hollande déchire !

La "gauche molle" avait fait toute sa campagne sur le thème du rassemblement,  et puis, un an plus tard, il a éclaté la gauche, du Parti socialiste socialistes et des Verts rétifs à sa politique économique, à l'extrême gauche, politique aussi bien que syndicale, de Jean-Luc Mélenchon.



Jean-Luc  souffre du mépris de François, car il peut l'affirmer,  Hollande lui doit son élection, comme à certains électeurs de l'extrême droite. "Pas un député PS n'a été élu sans les voix du Front de gauche, et pas un des députés du Front de gauche ne l'a été sans le PS", souligne-t-il sans cesse: avec 11,1% des voix au premier tour de la présidentielle,  Mélenchon ne se revendique pas comme un opposant, mais comme un "ayant-droit".


Avec son "parler cru et dru", le responsable du Front de gauche (PCF-Parti de gauche) qui reproche à Hollande de "déplacer le curseur vers la droite" fait régulièrement entendre sa voix depuis un an, frôlant parfois la ligne jaune comme lorsqu'un de ses proches, François Delapierre, traite le ministre Pierre Moscovici de "salopard".

François Hollande, dont il fut un temps un rival au Parti socialiste, est pour le stalinien Mélenchon l'archétype du "solférinien", un président resté à ses yeux l'homme de la synthèse au PS et accusé aujourd'hui d'avoir "divisé la gauche".

Joly Eva (EELV) et affreux Jean-Luc

"Il y a une gauche dans ce pays et vous allez la voir le 5 mai", prévient l'ancien socialiste, qui avec ses partenaires du FG a appelé à une manifestation nationale d'abord pour un "coup de balai" avant d'être renommée "contre la finance, contre l'austérité et pour une VIe République".

Hollande s'est mis à dos la gauche syndicale radicale


Dernier exemple en date: l'opposition exprimée par l'exécutif à la proposition de loi communiste d'amnistie sociale, qui avait été votée fin février au Sénat avec l'ensemble de la majorité PS, FG et écologistes. Résultat, le texte a été rejeté mercredi en commission à l'Assemblée.
"La honte! Socialistes rompez les rangs !", a méchamment ironisé Jean-Luc Mélenchon. 

Le 
mouvement parfois violent mené par les syndicats CGT et Sud de PSA-Aulnay pour justifier le refus d'un tel texte. "Ils font de la politique ces gens-là, ça n'est pas du syndicalisme mais une lutte pour eux-mêmes! Pas question d'une amnistie pour qu'ils puissent se refaire la cerise sur notre dos".

Et Jean-Vincent Placé, chef de file des sénateurs EELV, de renchérir en appelant les députés PS au "devoir de désobéissance" face à "l'oukase" du gouvernement et de François Hollande.

Des tensions régulières entre les socialistes et leurs partenaires
Au Parlement, après une cure d'opposition de dix ans,  la première année du retour de la gauche a été marquée par la vive opposition PCF , qu'il s'agisse du texte énergie du député PS Brottes, exprimée dès l'automne, ou du clash tout récent sur le projet de loi emploi de Michel Sapin, ministre du Travail. Furieux de la procédure du vote bloqué retenu par le gouvernement au Sénat, communistes et écologistes se sont unis à la droite pour retarder à la mi-mai son adoption définitive. Une attitude "irresponsable", s'emporte-t-on à l'Elysée: "que ce soit la gauche de la gauche ou la droite, c'est l'alliance des médiocres cette affaire", ont-il estimé, avec leur mépris coutumier.

Le parti du président se fracture

"Le début de mandat de François Hollande rappelle la fin du deuxième mandat de François Mitterrand, une époque où il n'était plus soutenu que par les socialistes", note le politologue, Frédéric Dabi (Ifop).

Au sein même du PS qu'il a dirigé onze ans (1997-2008), François Hollande doit affronter des critiques, notamment d'Emmanuel Maurel, qui avait fait un score plus qu'honorable à l'automne lors du Congrès du PS de Toulouse face à la motion majoritaire d'Harlem Désir soutenue par tout le gouvernement.

L'aile gauche du PS, animée aussi par la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, le député Jérôme Guedj, ou d'autres parlementaires proches du ministre Benoît Hamon qui ont lâché le gouvernement sur certains textes parlementaires, réclame une inflexion de la politique économique et sociale. Certains vont jusqu'à demander la formation d'un nouveau "gouvernement rouge-rose-vert", comprenant le Front de gauche pour mener "une nouvelle politique".

Un proche du président de la République reconnaît une ambiance "très mauvaise, électrique" chez les députés PS, "remontés" contre le projet de loi post-scandale Cahuzac sur la transparence de la vie publique, certains menaçant de "mettre le président en minorité". Un mécontentement dont le président de l'Assemblée Claude Bartolone s'est fait le porte-parole.

Du côté de la rue de Solférino, le patron Harlem Désir est également contesté, accusé par certains d'être trop effacé, voire inaudible: traduire, soumis. 
La semaine dernière Jean-Christophe Cambadélis, certes candidat malheureux  de Martine Aubry à la course pour le poste de premier secrétaire, jugeait que "la côte d'alerte (était) atteinte" pour le PS et que l'actuel exécutif n'est "pas en capacité d'impulser malgré toutes les bonnes volontés".

Le mariage pour tous, ça ne marche même pas au PS ! 

vendredi 8 mars 2013

La CGT jette ses casseurs sur Goodyear à Reuil-Malmaison

Les affrontements devant le siège font plus de 20 blessés

La concentration de plusieurs centaines de syndicalistes devant le siège de l'entreprise a tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre.



Les cégétistes de Goodyear à Amiens-Nord étaient venus jeudi pour en découdre devant le siège français du fabricant de pneus à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), à l'occasion d'un nouveau comité central d'entreprise sur le projet de fermeture du site, six ans après un premier projet de restructuration.

Bilan des casseurs: quinze policiers et six salariés ont été blessés 
Cinq policiers ont été hospitalisés et deux salariés ont obtenu un arrêt de travail de 14 jours. 
Le syndicat d'extrême gauche accuse : "Non seulement la violence patronale jette des centaines de familles dans le désarroi, mais aujourd'hui le gouvernement a choisi son camp, celui du capital contre celui des travailleurs".
VOIR et ENTENDRE les assauts de la CGT contre les forces de l'ordre pendant le CCE, à Rueil-Malmaison, le 7 mars 2013:

Goodyear juge pour sa part "inadmissibles" les actes de violence qui se sont déroulés en marge du CCE. "Nous tenons à souligner que seul le dialogue social permettra des discussions constructives et la création des meilleures conditions pour trouver des solutions adaptées pour les salariés d'Amiens Nord", écrit Henry Dumortier, directeur général de Goodyear Dunlop Tires France.

120 millions d'euros pour une remise à niveau

Des casseurs en chasuble de la CGT ont commencé à jeter divers projectiles sur les forces de l'ordre. Au milieu d'un énorme panache de fumée noire de pneus enflammés, les policiers ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène et ont bloqué l'accès au site des Hauts-de-Seine avec des véhicules anti-émeutes. Un activiste protégé par la CGT a été interpellée "pour jets de projectiles sur des forces de l'ordre et participation à un attroupement armé", a précisé une source policière.

Le cabinet Secafi a présenté son rapport, demandé par la CFDT et la CFE-CGC, pendant ces intimidations extérieures. 
Le syndicat de cadres juge le document très "sombre", indiquant que le rapport estime à 100 millions d'euros la somme nécessaire pour relancer l'activité de pneus de tourisme à Amiens-Nord et 10 à 20 millions pour l'activité pneus agricoles.


L'Américain Titan souhaitait reprendre cette seconde activité, avant de renoncer face à l'intransigeance de la CGT et aux insultes de Monteborg.

Lien PaSiDupes - Goodyear: Montebourg met du vinaigre dans les relations sociales " : il prétend ensuite "ramener tout le monde à la table des négociations" 

Secafi, selon la CFE-CGC, a confirmé 22,5 millions d'euros de pertes en Europe l'an dernier, essentiellement à Amiens-Nord. 



La CFE-CGC demande un plan de départs volontaires au lieu de licenciements secs

Le syndicats de cadres souhaite séparer juridiquement les activités tourisme et agricole pour attirer un repreneur, tout en reconnaissant que les chances de reprise sont "infimes". 



La direction, qui n'a pas voulu faire de commentaire, s'est déclarée "ouverte au dialogue social".

Un prochain CCE est prévu le 22 mars.

Et de nouvelles violences sous couvert d'une proposition de loi d’amnistie sociale issue du parti Communiste, pour les syndicats,votée par le Sénat en première lecture ?