Une extrême gauche de plus en plus confidentielle
Entre 3.000 et 9.000 personnes ont défilé, ce samedi, dans les rues de Toulouse contre l'austérité
La ville rose n'a pas viré au rouge |
en présence du coprésident du Parti de Gauche.
Ils étaient venus manifester contre l'austérité. Les organisateurs ont vu trois fois plus de manifestants que la police samedi dans le centre de Toulouse avant d'écouter un discours de Jean-Luc Mélenchon fustigeant le gouvernement et la finance.
VOIR et ENTENDRE "monsieur" Jean-Jacques Bourdin interroger ce bon client le 3 mai 2013 sur les sujets de l'heure, le rachat de Dailymotion par Yahoo, sa proximité avec Hamontebourg (Benoît Hamon et Arnaud Montebourg invités à le rejoindre au FdeG), la manif d'extrême gauche contre la gauche (100.000 opposants étaient espérés), ses rapports avec son ex-camarade Hollande, l'amnistie sociale, sa candidature au poste de premier ministre d'un "menteur" et, à défaut, le changement de cap politique et les mesures "républicaines" qu'il prendrait:
"Vous n'avez pas d'autre horizon que la lutte"
Le coprésident du Parti de Gauche a éprouvé le besoin d'en faire le rappel aux militants qui avaient parcouru les artères du centre-ville à l'appel du Front de gauche "contre l'austérité, la finance et pour la VIe République".
Dans le défilé, où se remarquaient des bonnets phrygiens derrière des pancartes "On va leur couper la tête", "Changer le système" ou encore "Marx ou crève", flottaient des drapeaux du Front de gauche, du PCF ou du Parti de gauche.
Un folklore, quoi !
Mais qui ne fait trembler ni les Solfériniens, ni le "Monsieur 3%" de l'Elysée.
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