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lundi 10 juin 2013

Zemmour dénonce une manipulation politique de la mort de Méric, extrémiste de gauche

L'odieuse récupération politique de la mort d'un jeune extrémiste violent  

Désastreux effet d'aubaine
Hommage à Clément Méric ?
"A bas l'Etat, les flics et les fachos"!

Le drame a pris une tournure politique aux premières minutes qui ont suivi la violente altercation entre l'anarcho-révolutionnaire Clément Méric et un groupe de skinheads, mercredi 5 juin. Les uns et les autres cherchant à se démarquer, les hommes politiques, de gauche comme de droite, ont tour à tour condamné un "meurtre ignoble" (EELV), un "drame tragique et révoltant " (Pierre Laurent, PCF), des "actes inadmissibles et insupportables " (Marine Le Pen,  une "agression lâche et violente" (Harlem Désir, PS) ou une "agression barbare" (Jean-François Copé, UMP). 
Au fil des heures, les partis politiques se sont ensuite mutuellement accusés de faire de la récupération politique avant d'être pris à partie par les amis de Clément Méric eux-mêmes, écœurés par ces "vautours".  


Le secrétaire national du Parti de gauche, Alexis Corbière, s'est emparé du drame. Il a relayé en premier l'histoire sur son blog, tard mercredi soir, écrivant que "l'horreur fasciste vient de tuer en plein Paris". Il n'a pas fallu vingt-quatre heures pour ameuter les militants de tout poil en l'honneur du jeune extrémiste,  mais Corbière, en charge de la lutte contre l’extrême droite, n'a pas tardé à battre la retraite, prenant la parole sous les huées pour dire que "Clément n'était pas un militant de notre parti, mais c'était l'un des nôtres", avant d'appeler à une ..."VIe République". Le vent s'était rabattu et Mélenchon renonça à parler. 


Les deux rivales à la mairie de Paris, Anne Hidalgo (PS) et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), ont elles aussi été prises à partie dans la soirée jeudi soir par des militants antifascistes exaspérés. 
Place Saint-Michel, à Paris, la socialiste a rapidement dû renoncer à se joindre au rassemblement et s'est finalement faite exfiltrer, sous les cris "PS hors la manif, socialos trahison". Le premier secrétaire du parti, Harlem Désir, et ancien patron de SOS Racisme, s'était montré plus circonspect en actes qu'en paroles en renonçant finalement à venir, après avoir exhorté les militants : "ce crime" appelait un "sursaut" nécessitant "de la part de tous les responsables politiques une réaction forte, intransigeante". Au final, il s'abstint.
Nathalie Kosciusko-Morizet, avait quant à elle décidé d'organiser une manifestation "des forces de droite et du centre" sur les lieux mêmes de l'affrontement des bandes extrémistes, Passage Caumartin, en fin de journée. Les anarcho-révolutionnaires l'ont accueillie par une volée d'insultes – des "dégage, on veut pas te voir" et autres "tu n'as rien à faire ici". L'ancienne ministre UMP de l'écologie n'a pas insisté plus de vingt minutes. 

La gauche n'avait pas lâché l'affaire
Hommage anarchiste à la victime
Question récupération politique, le tweet publié sur le compte officiel de Jean-Luc Mélenchon, jeudi après-midi, est certainement le plus significatif. "Aux rassemblements, tenez-vous à distance du PS qui a trop assimilé le Parti de gauche à l'extrême droite. Pas d'amnésie sur l'amnistie", pouvait-on lire sur le site de micro blogging, en référence à la proposition de loi communiste sur l'amnistie sociale, enterrée par la majorité mi-mai. 
Zones de non-droit:
"Pas de fachos dans NOS quartiers!"
"Nous espérons que le tweet de Jean-Luc Mélenchon n'est pas de Jean-Luc Mélenchon. Une leçon que nous devons retenir de l'Histoire est que, face au fascisme et aux violences, il n'y a qu'un seul mot : unité", écrivaient peu après dans un communiqué commun les archéos Julien Dray, co-fondateur de SOS Racisme et Marie-Noëlle Lieneman, sénatrice PS de Paris.

Slogan : "A mort, les fachos !"
Invité vendredi matin sur le plateau de BFM-TV et RMC, J.-L. Mélenchon a jugé que les responsabilités étaient plus globales. "Le Front national et les groupuscules (...) bénéficient d'une protection médiatique œuvrant à la dédiabolisation de l'extrême droite", a prétendu l'eurodéputé, orfèvre en contre-vérités. Vierge de tout sombre dessein, il estima que "le PS et l'UMP utilisent le FN comme l'épouvantail de service, à des fins électorales". 
"Jean-Luc Mélenchon n'a plus un discours de responsable politique républicain mais celui d'un mauvais harangueur noyé dans sa haine", observa le sénateur PS Luc Carvounas.

Enfin, vendredi matin, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, tança les media pour leur façon de faire "prospérer" les "discours de haine". "Vous, les media, vous devez veiller à ne pas donner plus d'audience que de raison à des groupuscules qui en profitent pour faire passer des idées insupportables pour la démocratie", a-t-elle affirmé, appelant à l'auto-censure et à la diffusion exclusive des éléments de langage dont la stalinienne les abreuverait.


Violent échange pourtant entre Eric Zemmour et Nicolas Domenach, ce 8 juin, suite à la mort du militant antifa Clément Méric. 

Eric Zemmour dénonce à son tour une récupération politique du drame.
 
Revenant sur l'événement lui-même, il rappelle les témoignages qui affirment que les antifa sont venus provoquer les skinheads, avant que la situation ne dégénère. 

Il met en garde contre les tensions grandissantes de la société française 
Plusieurs facteurs sont en cause, selon l'analyste: la mondialisation, le multiculturalisme et le changement de civilisation que la gauche veut imposer au pays. Cette violence ne peut appeler que de la violence en retour

Comme Domenach s'aveugle de fascisme en France, Eric Zemmour souligne que ce mouvement est mort en 1945 et rappelle qu'il était d'extrême gauche, non pas d'extrême droite... 

Enfin, l'essayiste s'étonne du respect de Domenach pour l'Eglise
Le journaliste de Marianne a en effet de nouveau tenu à condamner l'acte sacrilège de Dominique Venner, qui s'est donné la mort à Notre-Dame. Nicolas Domenach n'avait pas préparé ses lecteurs à cette soudaine révérence religieuse, laquelle aurait pu susciter une semblable condamnation des profanations de la cathédralde de Nantes...
VOIR et ENTENDRE l'argumentation documentée de l'un et la mauvaise foi politiquement correcte de l'autre, lors de l'émission Ça se dispute i-télé, le 08 Juin 2013:

Zemmour raisonne et produit des références historiques, mais Domenach, sur la ligne de Pierre Bergé, oppose la compassion à bas coût et la caricature primaire. Tout en occultant à la fois la provocation et la légitime défense, Domenach reproche le déni à son contradicteur, mais en déviant dans les amalgames. Il faudrait que Domenach travaille un peu les sujets plutôt que de balancer les idées dominantes dans un ricalement suffisant.

2e partie du débat 
Sommaire : - Quotient familial, retraites, la douloureuse François Hollande face à ses promesses - La disparition de Pierre Mauroy c’était un autre socialisme... - François Fillon, un petit pas de plus vers l’elysée "au nom du devoir et de la vérité"  

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