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mercredi 4 mars 2020

La dictature féministe frappe les César: des "folles hystériques" hystérisent les rapports homme-femmes

Les féministes comme définies par Emmanuelle Seigner nous pourrissent la vie 

Le chef d'oeuvre 'J’accuse', réalisé par Roman Polanski et nominé à 12 reprises lors des César, est instrumentalisé par les femmes haineuses de l'autre sexe

Résultat de recherche d'images pour "picasso ART dégénéré"
"A partir de maintenant, nous mènerons une guerre implacable d’épuration contre les derniers éléments de la subversion culturelle" (Hitler-1937)
Plusieurs organisations féministes ont pondu et reconnu une lettre ouverte publiée par Le Parisien, ci-dessous. Elles appelaient aussi à un rassemblement le 28 février devant la salle Pleyel pour s’opposer à Roman Polanski, artiste qui, comme Picasso par les Nazis, est poursuivi  par des activistes féministes. 

Alors que la profession reconnaît les qualités cinématographiques du dernier film de Roman Polanski et le place en tête des nominations lors du premier tour de vote des récompenses du cinéma français remises le 28 février, plusieurs associations et personnalités féministes avaient appelé à ne pas voter pour le film public espérant ainsi atteindre l'homme privé, visé récemment par une nouvelle accusation de viol, accusation à laquelle les harpies refusent la présomption d'innocence. A l'initiative d'Osez le Féminisme!, association subventionnée fondée  - avec Mouvement français pour le planning familial, du Parti socialiste, d'EELV, du Front de gauche et de l'UNEF - par Caroline De Haas, exemple parfait d'activiste sectaire et haineuse forte en gueule, ces organisations signent dans Le Parisien () une "lettre ouverte aux professionnel·les du cinéma votant pour les César", dont les excès - justifiant les accusations d'hystérie - sont assumées dans le titre, appelant à la censure artistique.

"Si violer est un art, donnez à Polanski tous les Césars !"

"12 nominations aux Césars pour le film J'accuse de Roman Polanski. 12, comme le nombre de femmes qui l'accusent de viols pédocriminels [attendons que la Justice confirme]. Les associations et personnalités féministes seront là le 28 février 2020 à la cérémonie des Césars pour appeler à dire NON à la célébration d'un violeur qui silencie [bobos-intellos?] les victimes.

Par ces 12 nominations, le monde du cinéma a apporté un soutien franc et inconditionnel à un [artiste réduit à] violeur en cavale, qui a reconnu avoir drogué et violé une enfant de 13 ans et a fui la justice américaine. Deux ans après #MeToo, tandis qu'aux Etats-Unis Harvey Weinstein risque la prison à perpétuité, en France, nous acclamons et célébrons un violeur pédocriminel en fuite.

Nous ne pouvons pas "séparer l'homme de l'artiste" (compliqué pour certain.es [haine] quand Polanski lui-même, dans le dossier de presse du film, parle " d'accusations mensongères, procédures juridiques pourries". Personne n'est dupe. Polanski utilise sa notoriété, instrumentalise l'affaire Dreyfus pour se réhabiliter et se poser en victime alors qu'il est bourreau [selon les accusatrices publiques. Tout le monde va prendre !].

A Alain Terzian, président de l'Académie des Césars qui déclare refuser "les positions morales": vous vous trompez [c'est péremptoire...]. Il s'agit de justice, pas de morale. Refuser de prendre position [chacun dans son rôle et les poules seront bien gardées], célébrer un agresseur comme Polanski [c'est le film qui est présenté et acclamé], c'est soutenir le système d'impunité des violences masculines [amalgame d'hystériques: tous les hommes, sans nuance...], et museler la parole des victimes [muselage, référence obsolète de fossiles à un siècle révolu].

Écoutons les victimes, écoutons Valentine Monnier, 12e femme à dénoncer un viol d'une extrême violence par Polanski, lorsqu'elle écrit : "Le délai de réaction ne vaut pas oubli, le viol est une bombe à retardement. […] Est-ce tenable, sous prétexte d'un film, sous couvert de l'Histoire, d'entendre dire J'accuse par celui qui vous a marquée au fer, alors qu'il vous est interdit, à vous, victime, de l'accuser?" [Elle devra soumettre des preuves de ses accusations]

A vous, les 4 313 professionnel·les du cinéma qui vont voter pour les Césars 2020 [règlement de comptes avec la planète cinéma et au-delà]:

En 2018 aux Césars, vous arboriez en nombre le ruban blanc #MaintenantOnAgit contre les violences masculines. En 2019, vous souteniez Adèle Haenel, son courage et sa vérité [appréciation subjective et partisane]: dépolitiser le réel, c'est le repolitiser au profit de l'oppresseur. Plus d'hypocrisie. En 2020, vous avez la responsabilité de prendre position et de refuser de décorer un violeur pédocriminel qui se pose en victime. En 2020, ne donnez pas raison à une Académie des Césars sexiste qui invisibilise [sémiologues, au secours!] encore trop les femmes au bénéfice des agresseurs (une seule femme nominée pour le meilleur film et la meilleure réalisation; et 55 % des étudiant.es en cinéma sont des étudiantes quand seulement 6 % de femmes sont récompensées aux Césars [sans 's', merci les bobos-intellos agitées et égarées]).

Les associations féministes appellent à un rassemblement devant la salle Pleyel, où se tient la cérémonie des César, le 28 février 2020, à 18h, et demandent instamment aux professionnel·les de voter #METOO ! [capitales agressives...]"

Les signataires : Osez le Féminisme ! Planning Familial, Collectif Féministe Contre le Viol, Hélène Bidard (adjointe [Front de Gauche] à la Maire de Paris en charge de l'égalité femmes hommes), Association Internationale des Victimes de l'Inceste, Mie Kohiyama (présidente de MoiAussiAmnesie), Marche Mondiale des Femmes, Chiennes de garde, Collectif national pour les droits des femmes, Abandon de Famille - Tolérance Zéro !, Réseau féministe Ruptures




dimanche 12 février 2012

Hollande interdirait-il Victor Hugo dans les écoles ?

Présidentielle: la polémique de la gauche sur les civilisations est orchestrée

L'opposition polémique sur tout: campagne présidentielle oblige-t-elle ?

Le PS a renoncé à préserver ce qui lui reste d'honneur.
La gauche reproche à Claude Guéant de dire ce que l'ethnologue Claude Lévi-Strauss a dit avant lui.

Pourquoi Hergé et Tintin seraient-ils plus racistes que Spirou et Franquin ?
La société qui gère les intérêts de l'ayant-droit des intérêts de l'oeuvre de Hergé a souligné à l'attention de Patrick Lozès, le président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France) que: " juger le contenu d’une oeuvre ne vaut que si on la replace dans le contexte de l’époque où elle a été publiée ".

Mais bien d'autres encore avant lui se sont pourtant inscrits dans cette lignée, sans qu'aucun socialiste 'vertueux' n'ait encore trouvé à redire.
Lien PaSiDupes: le PS se radicalise

Serge Letchimy, député apparenté PS, que l'équipe Aubry a choisi pour sa couleur de peau, a eu une crise d'hystérie devant les caméras de l'Assemblée nationale.

Dans Spirou chez les pygmées (1949), Franquin présente deux tribus en guerre: les Lilipangus bruns de peau et les Lilipangués noirs. L'empereur africain fait appel à un Blanc, Spirou, pour résoudre le conflit. Le héros découvre que les Lilipangués sont seulement des bruns qui ne se sont jamais lavés, et qu'ils sont gouvernés par un bandit noir qui veut mettre la main sur les richesses de l'île. Il est finalement neutralisé et tous les Lilipangués lavés.
Ainsi, les Noirs seraient-ils racistes entre eux !

De grands absents ont d'ailleurs préféré ne pas assister à cet étalage affligeant de haine
, fait d'interprétations et d'allusions assorties d'injures, assimilant la comparaison des civilisations de sa cible à ce qui a amené aux camps de concentration nazis. Prévenus, François Hollande, candidat à la présidentielle, et Jean-Marc Ayrault, patron des députés, ne faisaient pas acte de présence: ils n'ont pas souhaité se salir les mains et être associés à cette agression que des siècles de comparaisons -historiques et litéraires- rendent partisane, outrancière et d'autant plus déplacée que le PS n'a jamais stigmatisées les précédents exemples, plus ou moins illustres, mais inscrits dans notre mémoire collective, qui signalent une occultation délibérée par la bien-pensance et, aujourd'hui, un odieux coup monté.
Lien PaSiDupes: " L'agression de Guéant par Letchimy ou l'ethnocentrisme populiste de la bien-pensance socialiste "

1933: autodafé nazi d'ouvrages d'auteurs juifs


Dans la république socialiste de la vertueuse chasse aux sorcières à la McCarthy, Spirou, stéréotype du héros modèle, sobre et non fumeur, à l'instar de Tintin, porte pareillement les stigmates de l'époque de la colonisation, mais échappe à la cabale archaïque et injuste dont seuls Tintin et Hergé sont les cibles.
Lien PaSiDupes: "Tintin, victime de la censure : à l’index ? "

Et pourquoi Guéant devrait-il être villipendé pour une comparaison de bon sens que la pensée unique réprouve, alors que Victor Hugo est passé au travers des stigmatisations et des injures pour des écrits qui, eux, ne sont pas sortis de leur contexte.


La supériorité des Blancs sur les Noirs

L'univers de Donald Duck présente, quant à lui, des canards anthropomorphes organisés en tribus et qui ne sont pas présentés à leur avantage, selon les mentalités évoluées et humanistes des bien-pensants du XXIe siècle.


Letchimy a-t-il aussi la haine de Victor Hugo ?
Hugo a donné des leçons à la terre entière et les socialistes se reconnaissent ainsi en lui, mais les plaignants prompts à l'indignation tonitruante ont-ils lu Quatre Vingt-Treize ? Derrière un héros crépusculaire se profilent les peuples "stupides et arriérés" d'Afrique.

" C'était à l'occasion de ce désastreux décret du 15 mai 1791, par lequel l'Assemblée nationale de France admettait les hommes de couleur libres à l'égal
partage des droits politiques avec les blancs ".

"Vous ignorez peut être qu'il existe parmi les noirs de diverses contrées de l'Afrique des nègres doués de je ne sais quel grossier talent de poésie et d'improvisation qui ressemble à la folie. Ces nègres, errant de royaume en royaume, sont, dans ces pays barbares, ce qu'étaient les rhapsodes antiques (...).
On les appelle griots. Leurs femmes, les griotes, possédées comme eux d'un démon insensé, accompagnent les chansons barbares de leurs maris par des danses lubriques, et présentent une parodie grotesques des bayadères de l'Hindoustan et des almées égyptiennes. "
" Dans une autre disposition d'esprit, je n'aurais pu m'empêcher de rire de l'inepte vanité des noirs ".

" Le moyen ridicule qu'il (Biassou) venait d'employer avec tant de succès pour déconcerter les ambitions toujours si exigeantes dans une bande de rebelles, me donnait à la fois la mesure de la stupidité des nègres et de l'adresse de leur chef " Toussaint-Louverture s'est servi plus tard du même expédient avec le même avantage (note de Victor Hugo).


Son Discours sur l'Afrique, 18 mai 1879, est clairement une défense et illustration de l'impérialisme français
C'était la pensée unique de l'époque...
" Que serait l'Afrique sans les blancs ? Rien. Un bloc de sable ; la nuit ; la paralysie ; des paysages lunaires. L'Afrique n'existe que parce que l'homme blanc l'a touchée. "
" Est-ce que vous voyez le barrage ? Il est là, devant vous, ce bloc de sable et de cendre, ce morceau inerte et passif qui, depuis six mille ans, fait obstacle à la marche universelle, ce monstrueux Cham qui arrête Sem par son énormité, -l'Afrique.

Quelle terre sue cette Afrique ! L'Asie a son histoire, l'Amérique a son histoire, l'Australie elle-même a son histoire; l'Afrique n'a pas d'histoire. Une sorte de légende vaste et obscure l'enveloppe. Rome l'a touchée, pour la supprimer ; et, quand elle s'est crue délivrée de l'Afrique, Rome a jeté sur cette morte immense une de ces épithètes qui ne se traduisent pas : Africa portentosa !
(Applaudissements).
C'est plus et moins que le prodige. C'est ce qui est absolu dans l'horreur. Le flamboiement tropical en effet, c'est l'Afrique. Il semble que voir l'Afrique, ce soit être aveuglé. Un excès de soleil dans un excès de nuit.
Eh bien, cet effroi va disparaître.

Déjà les deux peuples colonisateurs, qui sont deux grands peuples libres, la France et l'Angleterre, ont saisi l'Afrique ; la France la tient par l'ouest et par le nord ; l'Angleterre la tient par l'est et le midi. Voici que l'Italie accepte sa part de ce travail colossal. L'Amérique joint ses efforts aux nôtres ; car l'unité des peuples se révèle en tout. L'Afrique importe à l'univers. Une telle suppression de mouvement et de circulation entrave la vie universelle, et la marche humaine ne peut s'accomoder plus longtemps d'un cinquième du globe paralysé.
De hardis pionniers se sont risqués, et, dès leurs premiers pas, ce sol étrange est apparu réel ; ces paysages lunaires deviennent des paysages terrestres.La France est prête à y apporter une mer.
Cette Afrique farouche n'a que deux aspects : peuplée, c'est la barbarie ; déserte, c'est la sauvagerie (...).
Au dix-neuvième siècle, le blanc a fait du noir un homme ; au vingtième siècle, l'Europe fera de l'Afrique un monde. (Applaudissements)

Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation, tel est le problème. L'Europe le résoudra.
Allez, Peuples ! Emparez-vous de cette terre. Prenez là. A qui ? à personne. Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l'Afrique à l'Europe. Prenez-la. Où les rois apporteraient la guerre, apportez la concorde. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l'industrie; non pour la conquête, mais pour la fraternité.(applaudissements prolongés).

Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes; croissez, cultivez, colonisez, multipliez."

L'opposition socialo-communiste tient-elle vraiment à lire le livre de l'Histoire à l'envers ?
Alors le PS se désolidarisera de Victor Hugo et le reniera ?
Si Hollande était président, est-ce qu'il l'évacuerez donc du Panthéon ?
L'auteur serait-il censuré dans les programmes scolaires et son oeuvre passée au pilon ?
Ou brûlée sur la place publique ?

jeudi 8 juillet 2010

Le communautarisme rapproche Ménard de Zemmour

Les communautarismes divisent mais rapprochent aussi

Robert Ménard, co-fondateur de l'association Reporters sans frontières (RSF)soutient
Eric Zemmour, victime des associations communautaristes qui tentent de parasiter la communication et d'entraver la liberté d'expression.

Réflexion sur l'antiracisme qui est une interpretation travestie du racisme
« Finkielkraut a bien raison de dire que l'anti-racisme sera au XXIème siècle ce que fut le communisme au XXème, cest-à-dire une nouvelle religion de substitution qui persécute et terrorise, mais dans la langue de lamour et de légalité. » — Philippe Muray, Le Point, 1er décembre 2005

VOIR et ENTENDRE la contribution de Robert Ménard à l'émission de France 5 "C à dire" animée par Thierry Guerrier (26 mars 2010)

Robert Ménard recommande de protéger l'espèce Zemmour en voie de disparition

Il met en garde notre société contre le McCarthysme et les anathèmes qui visent chacun de ceux qui défient les associations d'"esprit totalitaire".
Déjà la presse livre un parcours du combattant quotidien et Ménard cite l'exemple de l'insupportable - et hypocrite - "politiquement correct".
La démocratie a moins à craindre des pouvoirs en place que de la kyrielle d'associations, réseaux et collectifs qui cherchent à s'accaparer le pouvoir - à des fins parfois douteuses et inavouables - en édictant des interdits et en judiciarisant tout ce qui les dérange.
Les vrais "citoyens vigilants" se dressent sur leur route.
Halte à la censure communautaire !

vendredi 26 mars 2010

Philippe Bilger, avocat de la liberté d'expression

Ou la démocratie menacée par la pensée dominante
La gauche et la chasse aux sorcières

Une opposition politique n'est que rarement objective, mais la version française, particulièrement affligeante depuis la campagne présidentielle amorcée en 2006, est passée, à la faveur de son succès régional de mars 2010, du stade amer et polémique de la récrimination systématique au degré intolérable de la censure totalitaire.
Les journalistes et les media, au sens large et relâché, n'ont jamais manqué d'abuser de ces deux acquis exorbitants que sont la liberté de la presse et la liberté d'expression. Non élus et non représentatifs, ces démocrates auto-proclamés en sont en outre les propriétaires exclusifs et souverains, tandis que d'autres, les magistrats ou les policiers, sont astreints au devoir de réserve (ou ce qu'il en reste encore), et sont soumis à un conseil supérieur, un ordre ou un ministre. Mieux, des syndicats, associations et réseaux improbables les parent de toute critique, reproche et sanction. Ceux-là mêmes qui s'érigent en juges des gouvernants et des élus, qu'il s'agisse de leurs actions, telles les niches fiscales, ou de leurs personnes, tels Rachida Dati ou Eric Besson, jouissent donc du privilège d'ancien régime -pardon, soviétique- de l'agression, qu'on l'appelle campagne, rumeur ou lynchage médiatique, mais aussi de l'absolue impunité. Ces journalistes aux formations, capacités et fulgurances incertaines adhèrent de surcroît à un cercle de type mafieux, fait de solidarités et d'allégeances plus évidentes que leur supposées objectivité ou insolence. Pour donner du poids à leurs démonstrations charges, invectives et oukases, ils se déplacent en groupe sur les plateaux de télévision et apparaissent les coudes serrés dans les débats: ainsi, Gérard Miller et Frédéric Bonnaud, le Laurel maoiste et le Hardy anarchiste, laminent-ils, régulièrement les invités de Guillaume Durand, modérateur de fortune. Ensemble, ils désignent les déviants à la vindicte populaire et les vouent à la géhenne éternelle de l'opinion. Ces clercs vertueux et sévères ne recommandent ni la prévention, ni ne reconnaissent la présomption d'innocence, ni ne pratiquent la tolérance. Moines missionnaires, ils parcourent les radios, les télévisions et les salles de rédactions, en croisade perpétuelle. Ces chevaliers pointent l'Inquisition mais appartiennent à un clergé dont les croisés, laïcs et sectaires, vénèrent un maître commun: la pensée unique.

Combien de détenteurs-corrupteurs de la liberté de la presse ne sont-ils pas des usurpateurs ?

Malgré leurs excès, leurs menaces et leurs méfaits, nul pourtant ne leur conteste vraiment ce privilège, tout unique, inégalitaire et peu citoyen soit-il. Ils s'en disent les garants, mais n'en sont que les dépositaires souvent indignes, puisqu'ils ont détourné cet instrument de pouvoir pour en faire un moyen d'
oppression idéologique et de manipulation de l'opinion. La liberté d'expression n'appartient en vérité qu'au peuple qui n'a jamais cédé les droits sur son bien. Considérant les dérives successives et les atteintes à la liberté d'expression, la question se pose du rétablissement du peuple souverain dans ses droits. Ce pouvoir est-il resté à son rang de quatrième ? Subalterne, n'a-t-il pas néanmoins outrepassé tel ou tel? Le peuple doit donc retrouver sa souveraineté qu'il n'a jamais déléguée à quiconque il n'a pas élu.

Quand la liberté de la presse opprime la liberté d'expression
Force est de constater que le quatrième pouvoir n'est pas dévoyé seulement pas ses journalistes. Certains dessins politiques et leurs auteurs ont traversé les siècles, alors qu'ils ne passent plus guère l'année aujourdhui. Les premiers ont installé leur réputation sur la qualité que le temps a patinée. Malgré les techniques nouvelles de conservation et de reproduction, leurs successeurs se satisfont médiocrité et d'éphémère, qu'ils soient fondés sur la superficialité, la provocation ou la vulgarité, mais plus sûrement des trois.
Des humoristes qu'ils apprécient, tolèrent ou ne connaissent que par les scandales qu'ils suscitent, nos contemporains les plus inconséquents ou veules n'attendent plus ni réflexion approfondie, ni drôlerie de bon aloi. Il suffit que le crayon ou leurs propos les surprennent et les défoulent de tout ce qu'ils n'ont pas osé déverser au boulot ou au volant ou la morale l'interdit: la radio et la télévision sont au mieux devenus des poubelles thérapeutiques. Qu'ils soient secs ou gras, baveux ou tranchants, leurs outils médiatiques sont réduits à autant d'exutoires du quotidien aussi mesquin soit-il. Ils ne donnent plus à penser et n'aspirent donc plus à faire accéder la masse aux causes les plus hautes, mais à satisfaire leurs rancoeurs et bassesses ordinaires. Qu'ont-ils fait des exigences de justice et de respect qui les justifiaient dans leur tâche ? L'esprit français et l'humour britannique n'étaient-ils pas jusqu'ici plus respectables ? Le sont-ils encore autant que par le passé ou sont-ils entrés dans la catégorie des espèces en voie d'extinction ? Ainsi, le besogneux Stéphane Guillon serait-il prisé au-delà du quartier bobo (?) du Marais, jusqu'au Japon, qu'on le rangerait dans la catégorie du « thon rouge ». Non pas rouge révolutionnaire, mais rouge de folie furieuse, rouge de la honte qu'il inspire, sauf à être « vertueux » de gauche.

Journalistes et humoristes dignes de ce nom étaient jusqu'ici plus ou moins justifiés par le besoin réel ou imaginaire qu'aurait la démocratie d'être défendue. Or, entre autres interrogations, on ne s'est guère posé de questions sur la qualité de ses défenseurs. Pour assurer une telle mission républicaine de salut public, les garanties semblent souvent bien minces et mériteraient d'être scrutées.
La noblesse de l'opposition et de sa presse militante consiste d'ailleurs à lutter essentiellement contre les combattants de la crise plutôt que de se liguer contre elle. La vaine recherche des propositions de l'opposition a fini par lasser. La gauche en panne d'idées qui ne soient pas des négatifs harcèle le gouvernement et défigure ses propositions. A défaut, ou de surcroît, les partis et la media dévots consacrent toute leur énergie négative à l'interprétation des déclarations adverses, voire à la rumeur. A ce niveau, les Guillon font l'affaire... Cette dissection pointilleuse, et sans garantie d'asepsie, par des "décrypteurs"-maquilleurs-enfumeurs, chaque matin à jeûn, produit des gastro-polémiques en nombre, contre lesquels les doses de vaccins de la grippe A-H1NI auraient pu se trouver employées, si la pandémie de la polémique avait été correctement identifiée.

Philippe Bilger -plus dignement- s'est inscrit en faux contre cet état de fait.

La dictature de la gauche coalisée est une menace pour la liberté d'expression des citoyens, dont la liberté de la presse n'est qu'une émanation autorisée, mais dépendante et seconde.
Voici son article publié sur
son blog intitulé « Justice au singulier"

Eric Zemmour ou le trublion officiel


Si Eric Zemmour n'existait pas, il faudrait l'inventer, il manquerait chaque jour à notre univers médiatique.
Il a encore frappé et, comme il l'espérait sans doute, des foudres judiciaires sont annoncées et on a même saisi, couronnement suprême, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) de son cas.
Dans deux émissions : Salut les terriens sur Canal + et L'Hebdo sur France O, Eric Zemmour a soutenu que "les français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes. C'est un fait" (nouvelobs.com).
Levée de boucliers. Indignation. Morale brandie. Quelle honte ! Consensus de la dénonciation. En réalité, du vent.
En effet, je propose à un citoyen de bonne foi de venir assister aux audiences correctionnelles et parfois criminelles à Paris et il ne pourra que constater la validité de ce "fait", la justesse de cette intuition qui, aujourd'hui, confirment un mouvement né il y a quelques années. Tous les noirs et tous les arabes ne sont pas des trafiquants mais beaucoup de ceux-ci sont noirs et arabes. Je précise car rien dans ce domaine n'est inutile : qu'il y ait aussi des "trafiquants" ni noirs ni arabes est une évidence et ne me rend pas plus complaisant à leur égard. Il n'est point besoin d'aller chercher des consolations dans les statistiques officielles dont la finalité presque exclusive est de masquer ce qui crève les yeux et l'esprit si on accepte de regarder.
Je regrette qu'Alain Jakubowicz, président de la Licra et personnalité de valeur, ait décidé de poursuivre pour ces propos Eric Zemmour et qu'il ait ajouté que ce dernier avait franchi "un cran". Je regrette que Rachid Arhab, du CSA, se soit égaré en répliquant à Eric Zemmour qu'il était "arabe, pas trafiquant mais au CSA", comme si ce dernier avait été assez stupide pour généraliser absurdement sa perception. Nous sommes tous très heureux que Rachid Arhab soit au CSA mais précisément parce qu'il n'est jamais tombé dans les travers dénoncés par Zemmour.
La Licra, le MRAP et, avec retard, le CRAN ont invité le CSA à réfléchir sur les "dérapages" d'Eric Zemmour, comme si d'une part ceux-ci méritaient d'être qualifiés ainsi et que d'autre part un éventuel avertissement à Eric Zemmour pouvait avoir un autre effet que d'amplifier le caractère infiniment "porteur" du soufre relatif distillé à intervalles réguliers par ce polémiste.
En réalité - et ce n'est pas la première fois -, personne n'a pris la peine d'examiner le fond du propos. L'indignation quasi unanime n'a donc pas été suscitée par la teneur de l'appréciation ni son éventuelle vérité ou fausseté mais par le simple fait qu'Eric Zemmour avait OSE DIRE cela. Comment quelqu'un avait-il pu aborder de front une telle matière sans prendre les précautions d'usage et en n'ayant pour obsession que de rendre acceptable par et pour tous ce que la nudité cruelle de l'exactitude précisément n'aurait pas permis ! Eric Zemmour n'est pas en tort pour avoir exprimé ce qu'il a déclaré mais pour s'être affranchi de la censure qui interdisait d'aborder clairement un tel sujet. Il doit être puni pour cause d'audace et non pour mensonge. Il n'a pas franchi "un cran" mais dépassé une ligne que la bienséance et l'hypocrisie considèrent comme absolue.
Qu'Eric Zemmour ne se rassure pas trop vite : d'autres dangers le guettent, dont Renaud Dély, dans Marianne, a pointé le principal dans un lucide portrait. Celui d'être aujourd'hui "ingurgité", absorbé par le système qu'il prétend subvertir grâce à une parole libre et apparemment inconoclaste. En effet, Eric Zemmour est devenu "un trublion officiel", "un fou des médias" comme il y a eu des "fous du roi", avec cette conséquence subtile mais perceptible qu'un léger contentement de soi semble l'habiter (Voici). De plus en plus, il y a dans sa démarche une alliance contradictoire entre une aspiration affichée au dialogue et un ton péremptoire. La liberté de pensée qu'heureusement il s'octroie ne va plus tout à fait jusqu'à supporter celle des autres. Dorénavant il s'écoute plus qu'il n'écoute, trop facilement ravi par sa propre mécanique. J'avais perçu des indices de cette solitude satisfaite, dans sa volonté à plusieurs reprises de "judiciariser" les réactions d'autrui quand il les estimait intolérables. Il se serait honoré, à mon sens, en les prenant pour l'inévitable rançon d'une expression qui ne s'assignait pas de limites. Attention, danger !
D'autant plus que ce n'est pas lui qui a gagné. Eric Naulleau, moins omniprésent, est plus épargné mais tout de même affecté par cette défaite. Comme il était prévisible à la longue, l'hilarité promotionnelle de Laurent Ruquier, sur France 2, a étouffé le miracle de ces deux intelligences caustiques et souvent pertinentes qui croyaient pouvoir réaliser ce rêve d'une télévision digne et vraie au milieu d'un océan de rires et de saillies programmés, d'hyperboles ridicules. Le bas, à force, s'approprie le haut et le dénature.
A mon sens, Eric Zemmour est à la croisée des chemins. Aujourd'hui, son discours et ses écrits - c'est le risque fondamental de la liberté : si elle se répète, elle meurt - sont marqués du sceau du prévisible. On peut les imaginer par avance parce que "le style Zemmour" est devenu une sorte de marque déposée. Mais rien ne vaut la modestie d'une parole qui se cherche, s'invente et parfois même s'étonne. Rien ne vaut les jaillissements de l'imprévisible, les surgissements d'une pensée capable, quand il le faut, de se battre autant contre elle-même que contre les opinions majoritaires, les surprises qu'une personnalité veut bien offrir à ceux qui ont besoin d'elle dans un monde planifié.
A l'évidence, pour et par toutes les bonnes consciences avides de stéréotypes. Qu'au moins les esprits libres tentent d'échapper à cette malédiction !
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Tout a été dit, grâce à la multitude de réponses, sur ce billet consacré à Eric Zemmour. Aussi vous me pardonnerez d'estimer que le débat est clos et donc de fermer l'accès aux commentaires sur ce post précis. Pas de censure, juste un afflux impossible à gérer sauf à y passer jour et nuit.

D'autres lectures invitent à la réflexion et au retour à la raison
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mercredi 24 février 2010

L'opposition lâche un peu TF1 et s'acharne sur France 2

La gauche entend choisir l'actualité du 20 Heures de France 2

Vincent Peillon-la-honte a ouvert la chasse: ils veulent la tête d'Arlette Chabot

Directrice de la rédaction de France 2 depuis 2004, Arlette Chabot n'a pas de chance: elle n'est ni noire, ni arabe et de nos jours, ça ne pardonne pas dans certains milieux. Espérons pour elle que son casier judiciaire est vierge...
Cette présumée coupable concentre sur sa personne toutes les aigreurs, suspicions et accusation des coupeurs de tête de l'opposition. Ils en oublient Bouygues et TF1, c'est tout dire de ces mono-maniaques malfaisants.

La dernière de LePost: « France 2 fait rimer délinquance, drogue, Soumaré et PS... »
C'est du moins l'avis du site pitoyable LePost sur lequel l'illustre journaliste Bruno Roger-Petit, viré de France 2, règle ses comptes. Il titre: "
Quand le 20 Heures de France 2 fait rimer délinquance, drogue, Soumaré et PS..."

Un procès d'intention d'une rare bêtise...

Puisqu'il ne consacre guère de temps à la réflexion et à l'écriture, il lui aura suffi d'une mi-temps de football pour se renseigner. Il sera donc bien le seul à débusquer une coïncidence artificielle entre une prise record de drogue, des violences scolaires et les démêlés judiciaires d'Ali Soumaré, tête de liste brûlée du PS. Arlette Chabot aurait donc associé ces faits d'actualité pour nuire à la gauche.

Voici ce texte navrant qui nie que l'actualité ne s'invente pas:
Étrange hiérarchie de l'information au 20 heures de France 2 hier soir [mardi 22/2].
Résumons (et schématisons pour les besoins de la cause...].
Après le tunnel attendu consacré au sujet « La France a peur de manquer d'essence », le présentateur Olivier Galzi enchaîne habilement sur un autre tunnel, « La France a peur de la grève des contrôleurs aériens et de se retrouver à poil pendant les contrôles dans les aéroports » avant d'attaquer un troisième tunnel, « La France a peur de la délinquance ». Attention, suivre bien c'est là que cela devient intéressant. [L'essentiel n'est-il donc plus que la France ait peur ?]
Le 20 Heures de la Deux va alors enchaîner trois reportages. (A voir ici, à partir de 11.14')
-Premier sujet: le démantèlement d'un réseau de trafiquants d'armes lourdes et de drogue. Et en prime, on a même droit à la présence de Jean-Claude Marin, le fameux procureur qui fait appel dans le procès Villepin. [Une chaîne objective l'aurait sans doute rayé du reportage] Apparemment, le président de la République n'ayant rien dit au sujet de la culpabilité de l'ancien ministre dans cette affaire, l'ancien Premier ministre est pour le moment hors de cause. Dans le lancement d'Olivier Galzi comme dans le commentaire du sujet, on insiste bien sur la présence d'un lance roquettes (Oulala! Ça fait peur!). [Où est le problème en effet: les journalistes de LePost les manipulent en effet au quotidien ! ]
-Deuxième sujet : fort du premier reportage, France 2 nous sert une enquête sur les ménagères de moins de cinquante ans, mères de famille comme les autres, qui aident les trafiquants de drogue à droguer la belle jeunesse française. On a même droit à des sous-titres destinés à expliquer ce que sont le « shit » et la « beuh » (faut dire que le télé-spectatorat du 20 Heures de la 2 est constitué majoritairement de personnes de la classe d'âge qui vote Sarkozy à 65%). [Que faut-il en faire de tous ces pauvres imbéciles ? Bruno songe-t-ils aux riches heures de la liberté de la presse à la Pravda et aux camps soviétiques pour « citoyens vigilants » ?] Ces « nourrices » à la solde des odieux trafiquants de drogue seraient de plus en plus nombreuses nous dit-on (Oulala! Ça fait peur!) [Encore ?].
-Troisième sujet: la campagne des régionales « qui vire à l'aigre dans le Val d'Oise avec la polémique autour de la tête de liste socialiste Ali Soumaré. Plusieurs élus de droite affirment je cite « qu'il est un délinquant multi-récidiviste » dixit Galzi. Et le 20 Heures de la 2 de nous présenter un reportage sur cette « polémique », reportage qui a le mérite de poser les bonnes questions sur la façon dont les accusateurs de Soumaré ont obtenu les « informations » le concernant, mais qui précise bien que le même Soumaré reconnaît avoir été condamné en justice il y a onze ans [Ah, tout de même!] (Oulala! Ça fait peur!).
Après ce troisième sujet, Olivier Galzi enchaîne en annonçant la présentation des reportages à suivre. Coupure naturelle qui démontre bien qu'une séquence vient de se clore et que l'on va passer à autre chose, petite constatation qui démontre que dans l'esprit de la rédaction en chef du journal de 20 Heures [Arlette Chabot n'est pas oubliée...], il est naturel, logique, normal de traiter l'affaire Soumaré à la suite de deux sujets consacrés à des affaires de délinquance, trafic d'armes et de drogue, comme si cela allait de soi, partie intégrante d'une même séquence. [Il n'y a qu'au p'tit Bruno que ça pouvait venir à l'esprit: serait-il raciste, sans le savoir? ]
A partir de là, et sans faire de procès d'intention à quiconque [ il va sans dire], l'alternative est simple.
-Si ce choix de hiérarchisation de l'information est délibéré, volontaire, réfléchi, la conclusion s'impose d'elle même. C'est grave. C'est même si grave que je ne voudrais pas le croire. .
-Si ce choix est spontané, involontaire, irréfléchi, là encore, la conclusion s'impose d'elle même. C'est très grave. Ce serait même à ce point grave, que je voudrais encore moins y croire.[D'ailleurs, il ne l'est pas Bruno cru]
Cela signifierait en effet, que par réflexe, les responsables éditoriaux du 20 Heures de la 2 ont [auraient ?] cru qu'il était naturel, logique, normal de traiter l'affaire Soumaré après des sujets consacrés à des affaires de grosse délinquance. [Le comique de répétition n'est pas naturel, logique, normal chez le p'tit Bruno: c'est involontaire]
On n'ose imaginer l'amalgame spontané : [« Oulala! Ça fait peur !» ] s'imposant dans le cerveau des rédacteurs en chef du 20 Heures de la 2 [le p'tit Bruno est à l'abri de tout amalgame ] et proposé comme tel aux téléspectateurs du 20 Heures: « drogue = trafic = délinquance = banlieue = immigré = noir = Soumaré = candidat PS ».
Il y a des soirs comme ça, où l'on se demande si le 20 Heures de la 2 ne rediffuse pas le 20 heures du samedi 20 avril 2002...
Par Bruno Roger-Petit [a.k.a. « Bruno cuit »]


A cette Chabot, vaudrait-il mieux ce Bruno ? [« Oulala! Ça fait peur !» ]
Le retour du McCarthysme peut attendre.

Le p'tit ayatollah de LePost s'est déjà distingué pour son totalitarisme vertueux
VOIR et ENTENDREVeuillez installer Flash Player pour lire la vidéo


Ce type d'intolérant qui réclame des sanctions fait peur, en effet.

Est-ce qu'en 1793 l'accusateur public Fouquet-Tinville "exprimait une opinion" au tribunal révolutionnaire lorsqu'il condamnait à mort pendant la Terreur ?

Lire l'article de PaSiDupes sur la chasse aux sorcières menée par l'aimable Bruno Roger-Petit, écrivaillon sectaire du site indigent LePost.

vendredi 9 mai 2008

Marianne réclame une ’épuration' des ‘sarkozystes de gauche’ !

La chasse aux sorcières des McCarthystes français

Et ils sont où les sarkozystes de gauche ?

PAR MAURICE SZAFRAN
(lettres capitales, à la différence de son titre…)

Il y a quand même des gens qui ne manquent pas de culot. Une campagne présidentielle durant [laquelle] une bonne partie de l'intelligentsia parisienne, de gauche cela va de soi (nous nous en voudrions d'en être là ) [pas de souci, Marianne regroupe les parias de la presse] , s'est battue bec et ongles pour soutenir, pour faire élire Nicolas Sarkozy. Les uns ouvertement, les autres sournoisement [des noms ?]. Les entend-on aujourd'hui faire leur mea- culpa ? Pas un mot [Faut-il les débusquer de leurs tanières ?]. Beaucoup ont même oublié qu'ils fournirent l'indispensable renfort à la victoire de la droite sarkozyste. Nous en gardons un souvenir cuisant et nous attendons d'eux qu'un jour ils s'expliquent [il faudra rendre des comptes !]. Nos colonnes leur sont d'ailleurs ouvertes.
Ecrivains journalistes, managers influents, proches du Monde ou du Nouvel Observateur, un pan entier de l'élite de gauche s'était entiché du leader de la droite pour des raisons qu'il ne cherchait même pas à occulter [dur, dur de ne pas appartenir à l’élite…]. Le modèle social français agonisait, affirmaient-ils: seule une rupture, quasiment néolibérale, avec la tradition socialiste aurait rendu la gauche dans leur esprit crédible. Mais le PS, à les entendre, était infichu d'opérer l'indispensable mutation. Au contraire, à droite, un homme jeune et sympathique [ce n’est pas commun à Marianne] se déclarait prêt à toutes les ruptures tant espérées. Un ralliement franc et ouvert de
cette intelligentsia-là au candidat UMP n'aurait pas été convenable, et ces gens-là le sont tellement. Ses tenants choisirent donc la stratégie du faux jeton.

Bien sûr, ils juraient leurs grands dieux, et sur tous les tons, une fidélité indéfectible à la gauche. Comment pouvait-on les soupçonner de désertion, eux, les icônes de la gauche intellectuelle et morale ? [intellectuel et moral ? C’est trop à la fois pour Marianne] N'avaient-ils pas donné suffisamment de preuves de leurs convictions ? Ils avaient des doutes sur « leur candidate », voilà tout.
Ségolène Royal n'était pas assez expérimentée, elle n'était pas familière des dossiers, elle accumulait les bourdes.[mensonges ?] Ils ne lui voulaient pas de mal mais, pour dire le fond de leur pensée, c'était « une Bécassine incapable de gouverner».[à Marianne, ils ne s’étaient donc aperçus de rien ?] En réalité,
ils l'assassinèrent [la gauche sarkozyste m'a tuer !]. Pour le compte de Sarkozy [et peut-être aussi du troisième larron Bayrou, non ?], ils firent le sale boulot: mettre Royal en pièces [elle appréciera...].

François Bayrou ? Ils clamèrent, jusque dans les saintes colonnes du Monde [un zeste d'aigreur?], qu'il n'était qu'un illuminé appelé à s'évaporer du paysage politique sans laisser la moindre trace. [prophétie quasiment réalisée] Ils ne se faisaient pas prier pour « reconnaître objectivement » que Nicolas Sarkozy était, lui,un vrai professionnel, crédible, efficace. Un portrait si louangeur, si complaisant.

Aujourd'hui, l'expérience qu'ils appelaient de leurs vœux est en cours. Voilà un an que leur « pro » est aux commandes. Or, aujourd'hui, les responsables politiques de tout bord, ainsi que les patrons, sont au comble de l'inquiétude. Rarement dans son histoire la France a été aussi mal gouvernée, tous en conviennent. [sauf à droite que Marianne devrait prendre en compte] Quel que soit le champ d'action, on ne rencontre aux manettes, à quelques exceptions près, que maladroits et amateurs. [le think tank de Marianne n’a donc pas été sollicité ?] Les Français l'ont si bien compris qu'il a suffi de quelques mois pour que le président perde le soutien de la moitié de son électorat (lire le sondage CSA/Marianne p.24). [sans omettre le courage des réformateurs qui perturbent les habitudes] Qu'en dit-elle la la pseudo-gauche sarkozyste ?

Les uns, Bernard Kouchner par exemple, récompensés de leur désertion par une promotion politique où ils se ridiculisent [à démontrer !], se sont établis dans un statut de courtisans. D'eux, il ne faut attendre que d'incessants reniement . Mais les autres ? Lang, Allègre et consorts, qu'ont-ils à nous dire aujourd'hui ? [à Marianne, seulement si ils ont du temps à perdre…]
Comment justifient-ils leur « sarkozysme de gauche » ? [Ont-ils à se justifier, et auprès de Marianne ?]
Daigneront-ils éclairer les Français qui les ont naguère écoutés avec respect et qui voudraient aujourd'hui comprendre ?
Comment ces leaders d'opinion, hautement cultivés, apôtres consacrés de la sacro-sainte modernité, se sont-ils à ce point égarés? [C’est Marianne qui le dit] Ne se sentent-ils pas responsables des dégâts politiques et culturels qu'ils ont entraînés ? [Depuis quand la gauche n’est-elle plus ni responsable, ni coupable ?] Car, enfin, il ne fallait pas être grand clerc [c’est pourquoi Marianne est du nombre ?] pour déceler, d'emblée [et a priori], la démagogie de le démarche sarkozyste. [Et faut-il être petit clerc pour lire dans Royal ou Bayrou ?] La campagne attrape-tout était une évidence: des assurances données aux riches, plus des promesses aux pauvres, additionnés à des engagements devant les classes moyennes, les libéraux, les étatistes, les démocrates, les républicains…[Et les journalistes de Marianne qui ne sont ni riches ni pauvres, ni libéraux ni étatistes, ni démocrates ni républicains ; mais que sont-ils ? Rien ?]

On pouvait, il est vrai, difficilement prophétiser l'avalanche de bourdes accumulées dès les premiers mois [tant que Marianne ne peut les nommer toutes ?]. Mais les contradictions, sinon l'incompétence, de cette troupe se voyaient à l'œil nu. [mais l’extralucide Szafran Irma a tout vu !] Pourquoi une partie de l'élite intellectuelle de gauche y fut-elle aveugle ? [Pourquoi ? si les lourds de Marianne ont encore tout vu ?] Maintenant que chaque faille se dévoile [Les voyants de Marianne sont-ils sûrs qu’il n’existe pas d’autres failles non décelées ?] et qu'on déserte en foule le camp sarkozyste [c’est l’exode ?],
cette intelligentsia-là n'a plus de voix. Seul André Glucksmann persiste et signe.
Ajoutant à l’entêtement une dose de malhonnêteté intellectuelle [ils ont de quoi s’entendre], il ose soutenir que Sarkozy président et Kouchner ministre se dressent en chevaliers des droits de l’homme face aux régimes antidémocratiques [le dialogue n’est pas une spécialité de Marianne] Le Russe Poutine, le Libyen Kadhafi [également reçu par l’espagnol Zapatero, premier ministre socialiste…] et le Chinois Hu Jintao en sont morts de rire [Il rit jaune ? Hommage à l’humour 'ground zero' de Marianne…].
Le sarkozysme de gauche s'est éteint. [Comme les prétentions du troisième larron et de son valet Marianne] Mieux, ses tenants voudraient nous faire accroire [voilà bien la marque de l’intello pourtant injustement méprisé à 1000 km à la ronde!] qu'il n'a jamais existé. Trop facile.[On ne trompe pas Marianne pour rien n’a été facile puisque rien ne lui a été donné, qui n’a rien reçu, qui n’est pas gâté]
ces gens-là sont en partie responsables de la défaite de ce qui fut leur camp et, surtout, de l'état pitoyable dans lequel la France se trouve plongée. Ils doivent rendre compte de leur itinéraire. [Encore rendre compte ? C’est l’épuration ? ]
Doués de la parole facile,
qu'ils nous expliquent maintenant s'ils sont, oui ou non, revenus de leur laisser-aller sarkozyste. [C’est un défi lancé par le tribunal populaire ?]
Alors quoi ? C'est facile de trahir ?
[Et d’accuser ? La présomption d’innocence, c’est pour les chiens de Marianne ?]
II n'y a plus de droite, plus de gauche, plus de centre ? [Plus de centre ? Et Marianne y est pour quelque chose; tout fout le camp...]
On peut changer de camp comme on change d'autobus ?
Avoir des convictions [à ne pas confondre avec blocage intellectuel], ça veut encore dire quelque chose ? [En quelle langue se faire comprendre de Marianne ?]
Marianne / 3 au 9 mai 2008
Pourquoi tant de mépris et de haine ?

lundi 25 février 2008

Flagrant délit de chasse à l'homme et de lynchage du Président

L'UMP revendique sa part d'humanité
Le "syndicat des aigris" rassemble l'opposition et la presse militante. A longueur de discours et de colonnes, tous en chœur, ils prônent le respect mais promeuvent la lâcheté. Incohérents jusqu'à l'absurde, les vertueux réclament le respect des institutions et de la fonction présidentielle, mais tolèrent qu'elles soient l'une et l'autre bafouées par des insultes gratuites contre le Chef de l'Etat et engagent les militants égarés à injurier et la personne et la fonction et les institutions. Les républicains d'opposition ont une curieuse conception de la démocratie. C'est cette haute idée de la France que la gauche illustre à sa façon dans les situations les plus diverses. Les battus ont des aigreurs qui leur brouillent le jugement.
Pensent-ils que les Français sont dupes de leur manège. Leurs cris d'orfraies insupportent le pays. Le spectacle qu'offrent quelques-uns suggère sa ligne rédactionnelle à la presse. Sous l'impulsion du Premier secrétaire et à son exemple, des agences, des commentateurs de la presse partisane et des 'politologues' distingués font le travail du PS. Le gros de la troupe des socialistes se tient en retrait pour ne pas démontrer leur connivence devant les caméras. Ils se donnent du grain à moudre et labourent le terrain de la campagne des municipales.

La scène d'insultes n'est pas improvisée (cf. les indices relevés par PaSiDupes). Attendez-vous à ce que la prochain provocation soit le fait d'une femme. Non pas que la parité aille se loger jusque là puisque les femmes ne sont pas à égalité en position d'éligibilité sur les listes de la gauche, mais plutôt parce qu'une femme peut se permettre davantage, tout en ralliant à sa cause l'ensemble des autres femmes et des hommes qui veulent se donner le genre paternaliste en matière de sexisme. Voyez comment les femmes sont poussées devant les caméras par DAL, RESF ou les Don Quichotte. Une mère chargée d'une brassée de marmots ferait encore mieux l'affaire !

L'UMP dénonce un lynchage du président Nicolas Sarkozy de la part d'une "coalition des perdants" et d'un "syndicat des aigris". L'incident provoqué samedi par un militant contre le chef de l'État au Salon de l'Agriculture est le résultat de cette "chasse à l'homme", a déclaré le porte-parole du parti majoritaire, Yves Jégo. "La réaction du président de la République est une réaction humaine", a-t-il observé. "Il a fait en sorte d'être compris de son interlocuteur." A défaut de se faire comprendre des irresponsables politiques, c'est sans doute présomptueux....
Le porte-parole a souligné la montée en pression des attaques les plus infondées, comme l'affaire du SMS, et les plus injustes, comme la montée des prix due au renchérissement du pétrole et des produits agricoles. "Voilà ce qui arrive quand on assiste à ce à quoi on a assisté depuis quelques semaines, une forme de lynchage de la personne du président de la République", a-t-il dénoncé.
La chute de popularité de Nicolas Sarkozy dans les sondages traduit le fait que "cette politique d'attaque massive a marqué des points dans l'opinion", a poursuivi Yves Jego. "On incite à toutes les dérives, on incite à toutes les outrances", a-t-il déploré. "C'est sans doute le signe effectivement que la campagne savamment orchestrée depuis quelques semaines a porté ses fruits et qu'un certain nombre de Français peuvent se croire tout permis."
L'impunité leur a-t-elle été promise par les syndicats de magistrats et de journalistes?
Le porte-parole de l'UMP a dû poursuivre son effort de pédagogie à l'adresse des "poussent au crime" d'une gauche incivile qui sème le "vent de la révolte" et encourage insultes et injures en ne les dénonçant pas: elles font partie de ce qu'elle appelle la "défiance citoyenne" qui exclut le respect. "On ne bouscule pas le chef de l'État en le tutoyant sans penser qu'il y aura une réaction". "Ce qui est grave, c'est qu'un Français éprouve le besoin de bousculer le chef de l'État et de le tutoyer." Un lecteur de Marianne? Un électeur de Désirdavenir Toutdesuite ou du gentil petit facteur à temps partiel et syndical choisi?
Yves Jego a rappelé qui est le Président que les Français se sont choisi, malgré le chantage à la peur développé par Marianne et Bayrou des semaines durant. "Nicolas Sarkozy est tel qu'il est. C'est un homme qui a du caractère, qui est un homme entier, qui ne se laisse pas faire". Ce n'est ni une momie ni un chrysanthème… Après avoir dénoncé la fin du règne précédent et ses lenteurs et prudences, l'opposition accable maintenant le dynamisme du nouveau pouvoir qui les bouscule et les essouffle.
Il y a, a insisté le porte-parole de l'UMP, "une volonté de lyncher le chef de l'État, de l'abattre, dans laquelle se sont engouffrées toutes les forces les plus rétrogrades de ce pays", qui ont trouvé là "un bon prétexte pour essayer de solder leur bile, voire leur haine, vis-à-vis de celui qui a gagné les élections" de l'an dernier. Cela ne fait pas de doute, vu l'acharnement et l'obsession qui doit agiter leurs nuits. On verrait très bien Montebourg, Mamère et Bové à la tête de ce syndicat de malfaisants sans foi ni loi.
"Nous sommes mobilisés, nos militants sont mobilisés, nos cadres sont mobilisés, nos élus sont mobilisés pour dire ça suffit (...) Il faut cesser cette chasse à l'homme qui n'a pas de sens et qui n'est fondée que sur une volonté perverse d'un petit nombre d'essayer de se venger de ce que le suffrage universel ne leur a pas apporté", a-t-il ajouté.
McCarthy s'est-il réincarné au PS?
Les électeurs déjugeront les sondeurs dans les urnes.

Le Premier Ministre, François Fillon, a jugé disproportionnées les réactions consécutives à l'altercation provoquée par un visiteur du Salon de l'Agriculture. "Franchement, ça nous arrive à tous d'avoir ce type de réaction quand on est insulté, comme c'était le cas", a souligné le Premier ministre en marge d'un déplacement à Creil, dans l'Oise. Ce parangon de vertus virtuelles, le dénommé Bayrou, n'est qu'un homme mais colle des baffes aux petits enfants qui lui lui font les poches...
"Ce n'est pas une question de sang-froid, vous même quand vous êtes agressé il vous arrive sûrement de faire de même, en tout cas moi ça m'est arrivé aussi et le président, c'est un homme", a rappelé le chef du gouvernement à la presse. Les jeunes ne se plaisent -ils pas à répéter que nous sommes tous des "êtres humains" ?
Pour François Fillon, le président de la République a agi "avec son tempérament et avec son caractère", et dans la "transparence". "Il n'y pas d'hypocrisie dans l'attitude du président de la République, et franchement je préfère ça", a souligné le Premier ministre, qui rappelle que
le chef de l'État "a du sang-froid et des nerfs", et est "tout à fait capable de gérer les crises. Il l'a d'ailleurs démontré dans la prise d'enfants en otages à Neuilly, 13 mai 1993.
VOIR et ENTENDRE
Face a la polémique, le Premier ministre a appelé à un retour de la raison.
"Je pense qu'il faut que la sagesse revienne, que chacun sache faire le tri entre ce qui est important et ce qui n'est pas important", a-t-il estimé.
Le Premier Ministre a ensuite souligné les égarements de la gauche.
"Ce qui est surprenant, c'est voir tout d'un coup l'importance que prend cet incident, alors que le président était au Salon de l'Agriculture, qu'il a annoncé une réforme de la Politique agricole commune d'une ampleur considérable, qui va changer en profondeur l'organisation même de notre agriculture. On a l'impression que ça n'a plus aucune importance et que seule compte une vidéo qui circule à travers les ordinateurs et l'internet", a dénoncé François Fillon.
"Ce qui est anormal, c'est que quelqu'un refuse de serrer la main du président de la République", a estimé François Fillon. Faut-il pourtant rappeler un antécédent socialiste en Israël. L'exemple vient de Sa Cynique Majesté Royal qui a insulté Françoise de Panafieu en territoire étranger, en refusant de lui serrer la main! Déjà Désirdavenir se croyait Présidente et déjà elle refusait de se salir: Mme de Panafieu sent-elle mauvais? Les 'mauvaises odeurs' indignaient la gauche, à une certaine époque...
VOIR et ENTENDRE

L'Orgueilleuse Se?gole?ne Royal envoyé par CONTEMPTEUR