Le bureau national du PS a adopté mardi soir une "charte d'organisation du débat interne" en vue de la désignation de son candidat, qui prévoit notamment l'organisation de six débats, dont trois télévisés, avant le premier tour du scrutin, le 16 novembre.
Ce n’est pas du luxe, considérant les nombreux avantages dont bénéficie la candidate Royal à la ‘sélection’ socialiste à la candidature PS aux Présidentielles. C’est l’ensemble de la population en âge de voter qui va pouvoir ainsi recevoir la bonne parole socialiste, avant même la campagne officielle. L’autre gauche et les partis de droite ou du centre vont-ils bénéficier à parité du même temps d’antenne, en période pré-électorale ? Car, même si les débats ne pouvaient être suivis que sur Internet, les inégalités de traitement des différents candidats de tous bords seraient intolérables en démocratie.

Marie-sEGOlène Royal (ci-dessus, présidentiable socialiste préférée des sondeurs, a déclaré

"Il va y avoir des débats internes (...), j'irai parce que je ne veux pas qu'on dise: 'elle refuse les débats etc.' Ce qu’elle a pourtant déjà fait, ne serait-ce qu’en snobant l’université d’été du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), qui la conteste. Dame Royal aboie à distance et ostracise, mais n’affronte pas ses adversaires de front à la loyal. Et la ‘courageuse’ candidate à la candidature continue de ‘remuer la bouche’ pour ajouter : "Mais il faut que le débat interne serve le combat après, le débat suivant (contre la droite)". Dame Royal confirme au passage qu'elle serait bien candidate à l'investiture socialiste. Pourquoi tant de hargne, si elle ne l’était pas ?
Le sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon (ci-contre, à gauche) a déjà répliqué aujourd’hui à ce qu’il qualifie

Alors que Laurent Fabius soupçonne le premier secrétaire du PS François Hollande de partialité dans ce débat, le sénateur de l'Essonne a indiqué que François Hollande "vit quelque chose d'assez compliqué". Mais qu'il n'a pas su éviter; certains pensent même qu'il a favorisé cet état de fait. "Cela force ma tendresse", ironise-t-il dit, en ajoutant qu'il ne croyait pas à une candidature Hollande. Pan sur le bec... avec tendresse!
Inconsciente de l’agressivité de ses jugements, de ses anathèmes, de sa pression médiatique outrageante, et du favoritisme anti-démocratique que le bureau national du PS lui accorde en permanence, la présidente de la région Poitou-Charentes affirme, sans vergogne: "Je suis la seule à ne pas avoir répondu aux attaques (...), la seule à avoir gardé la dignité du débat".
PaSiDupes vous laissent juges…

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