PS : machine à perdre.
Mauroy sous la menace d’un avertissement de la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue ?
Le ralliement officiel jeudi à Lille de l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, sorti du Panthéon socialiste, et d’une centaine de ses suiveurs élus et responsables socialistes du Nord, à Marie-sEGOlène Royal pour l'investiture PS à la présidentielle, risque de lui faire plus de tort que de bien : le renouveau avec de l’ancien, ce sera difficile à faire avaler ! D’autant que ce choix est davantage une manifestation de puissance de Mauroy en destination de sa rivale locale, Martine Aubry, qu’il déteste profondément, qu’un appui sincère à la députée des Deux-Sèvres.
Chacun sait en outre que la décision de Mauroy, l’ambigu Janus aux deux visages de la photo ci-contre, est un choix négatif par élimination de tous les candidats contre lesquels il garde un chien de sa chienne. Règlement de comptes au PS…
Enfin, que l’ancien Premier ministre se justifie en ne lui prêtant qu’une capacité à rassembler les socialistes, ce qui n’est qu’un vœu pieux, et ne dise rien des aptitudes de son choix à gouverner en dit long sur l’estime qu’il lui porte, comme à la fonction.... Il ne cite que "sa modernité, sa simplicité, cette volonté de proximité avec les citoyens".
Un peu léger, sauf pour une Présidente d’opérette…
En somme, cette préférence par défaut souligne le profond malaise au PS français qui en est réduit, faute de personnalité de premier plan, de programme et d’alliances politiques, à s’en remettre à l’opinion, dont on sait qu’elle est très versatile…
La démocratie d’opinion fait des ravages ! Dame Royal en a voulu ainsi…
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