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dimanche 3 septembre 2006

Bayrou rappelle qu'il existe.
Hou, hou, je suis toujours là!
Il n'existe en fait que par un artifice: il a invité des personnalités qui lui donnent un peu d'épaisseur. Encore qu'il a l'air plutôt bouffi, Bayrou, à force d'inactivité...

L'événement n'est nullement l'université d'été de l'UDF, mais le fait que Michel Rocard, Michel Barnier (ci-dessous, au centre) et Nicolas Hulot (ci-contre, au milieu) ont accepté, sans renier leurs convictions, d'aller lui rendre une petite visite médiatique, manifestant ainsi une belle ouverture d'esprit. Que n'a pas Bernard Kouchner,qui se plaint pourtant que le PS ne l'a pas invité à l'université d'été de La Maréchale Me-Voilà-M'As-Tu-Vue et a oublié jusqu'à son existence.
Plus intéressant est le choeur des victimes innocentes des médias. Marie-sEGOlène Royal tire la couverture médiatique des médias à elle et les Rocard-Bayrou en sont à dormir en chaussettes!

Le président de l'UDF accuse.
IL a accusé mercredi 30 août les groupes industriels qui sont à la fois propriétaires de médias et fournisseurs de l’Etat qui pousseraient les Français vers un « choix tout fait » entre le candidat UMP Nicolas Sarkozy et la socialiste Ségolène Royal.
François Bayrou cible arbitrairement les seuls groupes Bouygues, Dassault et Lagardère qui ont des participations dans la plupart des télévisions, journaux ou radios français. Il oublie le groupe La Vie-LeMonde! D'après lui, ces trois industriels « ont le plus grand intérêt à maîtriser, tenir les choix futurs des Français de manière qu'au bout du compte, leur avenir soit préservé ». Dans la mesure, explique le président de l'UDF, où ces grands groupes ont « des rapports de clients avec l'Etat, dont la vie et le développement dépendent de la commande publique », ils orienteraient le choix des Français vers des candidats qui leur seraient favorables sur le long terme. Et de conclure qu’ « il y a des puissances très importantes qui en particulier ont des intérêts dans les médias et qui poussent à ce choix tout fait : Nicolas Sarkozy d'un côté, Ségolène Royal de l'autre. D'une certaine manière, elles mettent des billes dans les deux cases».
Bayrou n’est pas enclin à croire qu’il ne vaut pas tripette…
Nous nous attarderont prochainement sur ces puissants groupes de communication -et de moins grands- qui négligent le négligeable...

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