Cachan : plusieurs blessés lors d'incidents au gymnase.
Plusieurs personnes hébergées dans le gymnase de Cachan (Val-de-Marne) ont été blessées mardi à la suite d'une intervention de la police à proximité des lieux, a-t-on appris de sources concordantes -mais partisanes!
L’AFP a interrogé, (sans contrepartie...) une témoin activiste partie prenante, Malika Zediri, qui n'est pas une anonyme (photo de gauche), mais conseillère régionale Cacr (communiste-alternative citoyenne-républicain) d'Ile-de-France, comme si ses dires n’étaient pas sujets à caution. La militante a affirmé qu'une vingtaine de policiers ont utilisé à la mi-journée des bombes lacrymogènes et matraqué des personnes, blessant deux femmes qui ont été hospitalisées. Comme si la police avait attaqué des innocents, donc… Propagande ?
La brigade des sapeurs-pompiers de Paris a seulement déclaré avoir "transporté sept personnes légèrement blessées, dont un fonctionnaire de police, vers l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, entre 13H00 et 14H00". Les policiers se sont-ils donné des coups entre eux ?...
A la direction départementale de la sécurité publique, la police se refusait à tout commentaire.
Selon Mme Zediri, dont le témoignage est corroboré par une infirmière puéricultrice –sympathisante, donc partiale- également présente sur les lieux –par hasard- au moment des faits, peu après 12H30 : "Les incidents ont éclaté lors de l'interpellation d'un père de famille par quatre policiers à proximité du gymnase". Pour quel motif? Elle ne le dit pas... Dommage, car les gens simples pourraient croire qu'on interpelle, comme ça, sans raison...
Toujours selon Mme Zediri, des personnes du gymnase ont alors tenté (!°) de s'interposer. Nous y voilà !... Les policiers ont été rejoints par une vingtaine d'autres policiers "en tenue anti-émeutes", stationnés à proximité du gymnase. Fallait-il qu’ils viennent prendre des coups, sans protection, pour faire respecter la loi ?
La vingtaine de policiers a alors usé de bombes lacrymogènes et de matraques, selon la conseillère régionale, qui a une vision unilatérale des faits, a affirmé qu'une femme du gymnase avait dû être hospitalisée après avoir reçu des coups de matraque, ainsi qu'une autre femme qui aurait été victime d'une crise d'épilepsie. Que des femmes... Déclarations -en outre- au conditionnel, qui n’engagent personne -et donc pas le journaliste!- et couvrent sans doute et simplement des crises de nerf. Sans confirmer ni infirmer cette version des faits, -obligation de réserve à laquelle la merveilleuse Zediri n’est pas tenue, mais que cite l’AFP sans réserves- les policiers sur place ont assuré avoir interpellé, à proximité du gymnase, un homme "qui urinait sur la voie publique", afin de contrôler son identité et ... avoir alors été victimes de jets de cailloux venant de personnes hébergées dans le gymnase, justifiant leur intervention et l'appel de renforts.
Alertés par téléphone, les acteurs Djamel Debbouze et Mathieu Kassovitz se sont précipités au gymnase. "La situation au gymnase est intolérable. En tant qu'êtres humains, on ne trouve pas ça juste", a dit le premier à l'AFP. Ils n’ont rien vu, mais ont pris parti : honnêteté intellectuelle? Monsieur Mathieu Kassovitz a souhaité que "[Nicolas]° Sarkozy montre un minimum d'humanité et contrôle sa police". Parti pris? Non, pas un instant!…
Le président du conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier (PCF), et plusieurs autres élus communistes -ça fait pas mal de communistes à la fois!- sont venus assurer les habitants du gymnase de leur solidarité. Il faut "mobiliser le plus grand nombre de gens possible pour la solution d'urgence de Limeil-Brévannes", a ainsi déclaré Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF. Politisation et exploitation du conflit? Qu’allez-vous imaginer ? Récupération? Allons bon: le PCF n'a pas besoin de ça...
Le maire DVG de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), Joseph Rossignol, a proposé d'accueillir provisoirement dans d'anciens locaux du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) les personnes hébergées depuis un mois dans le gymnase. Il se heurte à l'opposition du préfet du Val-de-Marne (formulation partisane ou objective du journaliste : qu’en pensez-vous ?), Bernard Tomasini, pour qui le bâtiment concerné "n'est pas destiné à un usage d'habitation". Le préfet a peut-être davantage le sens des responsabilités que le maire DVG, mais l’article ne le dit pas !
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