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mardi 26 septembre 2006

Madame Royal abaisse la fonction présidentielle.
Madame la Maréchale Me-Voilà-M'As-Tu-Bien-Vue nous annonce dans un premier temps qu'elle ne veut pas s'agenouiller devant George Bush, mais ne précise pas si elle ferait la fine bouche devant Bill Clinton...
Ce que nous pouvons constater en revanche, c'est qu' elle ne se fait pas prier pour s'agenouiller devant le magazine américain assez conservateur TIME! La vertu a ses limites...
Son intimité est probablement violée également par l'hebdomadaire américain TIME qui consacre la couverture du mercredi 13 septembre de son édition –européenne, pour tout dire ! – à celle qui "secoue la France" grâce peut-être, s'interroge TIME à "sa féminité". Mais TIME ne lui rend pas service en soulignant ce qui crée la nouveauté : "Il y a une chose qui met très clairement Royal à part. Elle est une femme." Si ce n’est pas un argument faible… Sommes-nous supposés désigner une femme ou bien un Président. N'est-elle donc qu'une femme? Ce qu’on retient donc, c’est que, pour les Américains aussi, Madame Royal est…‘une blonde’ !
La prétendante à l’investiture socialiste adopte des postures tout à fait indignes de la fonction présidentielle qu’elle brigue. Ses poses avantageuses dans les magazines people sont non seulement frelatées et donc peu naturelles, mais elles sont surtout trompeuses, car elles donnent une image inexacte du personnage. Certes, on peut constater que la vedette des sondeurs est plus vaine encore qu’une midinette adolescente, et que son idéal se réduit au paraître. Mais le lecteur réalise-t-il que la candidate à la plus haute fonction de l’Etat le berne.
Cette femme est en réalité une arriviste qui ne recule devant aucun moyen, même les plus décriés. Elle se présente aux électeurs sous un masque aussi flatteur que perfide. C’est l’image vivante de l’escroquerie médiatique et politique. Car, en fait, elle est notoirement autoritaire et aussi éloignée des représentations fallacieuses qui nous sont données d’elle. Il s’agit pour son service de presse de nous dissimuler la véritable Royal: arrogante, cassante, sèche et égocentrique. C’est également une poseuse qui a déjà perdu le sens du réel et de l’essentiel. Elle est pourtant complexée par son profil qui est censuré malgré la masse inégalée de clichés qui déferle sur tous les médias. Elle dissimule un nez en bec d’aigle qui dépare cette image idéalisée sur laquelle elle compte dur comme fer pour réaliser ses ambitions élyséennes. Elle cherche à se réconcilier avec sa propre image, quitte à travestir la réalité à l’aide de tout l’arsenal des artifices des artistes de la photographie. La course au pouvoir ne doit pas être une thérapie personnelle, Madame Royal !
Le temps qu’elle consacre aux photos de studios
pourrait être mis à profit pour approfondir les dossiers, spécialement économiques et internationaux, sachant que sa politique incohérente et floue se réduit à des petites phrases creuses qui ne l’engagent nullement, tellement elles sont vides. Là où elle réussit le mieux, en revanche, c’est dans la phrase assassine, donc dans la méchanceté foncière. Nous ne voulons pas d’une France bête et méchante. Nous ne voulons pas être trompés sur la marchandise. L’emballage ne préjuge pas du contenu. Vous n’êtes pas pour les Français une crème anti-rides miracle. Les sourires ‘ultra-bright’ sont certes à la mode, mais vous mélangez les genres. L’Elysé n’est pas le festival de Cannes…Pour les brushings, nous avons déjà D’Jack Lang, une autre star des festivals. Vous êtes en plein égarement. Or, nous avons besoin d’une personne équilibrée, responsable et compétente : tout ce que vous n’êtes pas, sans aucune chance de progrès, tellement vous êtes tombée bas !
Les femmes qui seraient tentées de voter pour une image se reconnaissent-elles en elle ? Nous avons peine à y croire. Les mères observent qu’elle néglige forcément ses enfants, dont la dernière (Flora) de treize ans, en particulier, et celui (Julien) qui casse des abris-bus, pendant que Papa et maman apparaissent sur des estrades et des podiums à cent lieues du domicile familial. C’est la DASS qui pourrait se pencher sur le cas de ses enfants mineurs aux parents absents… Quant aux électrices féministes, ne trouvent-t-elles pas quelque peu réducteur cette image qu’elle donne de la femme vaine et creuse, plus soucieuse de la forme que du fond. Est-ce l’image de la femme pour laquelle elles combattent depuis plusieurs décennies que la Maréchale Me-Voilà-M’As-Vue leur propose?
En somme, Madame Royal est une fausse brune, mais une vraie ‘blonde’ travestie. Mieux, c’est une ‘beauf’ en jupons.

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