Les squatters de Cachan pris en main par l'extrême gauche...
Les ex-squatteurs de Cachan refusaient toujours les propositions hier vendredi encore : "On ne baisse pas la garde. On est déterminé à lutter jusqu'au bout pour obtenir un relogement et une régularisation", a assuré Fidèle Nitiéma, délégué des ex-squatteurs, même si "c'est toujours le statu quo, toujours le blocage". Dans l'immédiat, "l'urgence", pour Fidèle Nitiéma, est de trouver une solution "plus humaine" pour les quelque 200 femmes, hommes et enfants, dont de nombreux sans-papiers, hébergés depuis plus d'un mois dans le gymnase Belle-Image de Cachan. Les conditions de vie, très précaires, ne pourront que se dégrader avec le temps, a-t-il prédit.
Est-ce à dire que Fidèle, dont le prénom aurait été inspiré au papa par sa vénération politique de ce bon Fidel Castro, joue le pourrissement ?
L'espoir de pouvoir s'installer provisoirement dans d'anciens locaux du Commissariat à l'Energie atomique à Limeil-Brévannes est tombé avec la décision jeudi soir du juge des référés du tribunal administratif de Melun de suspendre l'arrêté de réquisition du maire, Joseph Rossignol, dont la proposition n’est pas jugée raisonnable. Espérait-il même la voir refuser?...
Le juge a donné raison au préfet du Val-de-Marne, qui avait saisi le tribunal le 13 septembre afin qu'il déclare illégal l'arrêté pris le 8 septembre par le maire, concernant un bâtiment inoccupé depuis six ans appartenant au ministère de la Défense.
Reprenant à son compte l'argumentation de l'avocat du préfet, le juge a estimé, dans son ordonnance dont l'AFP a obtenu copie, que le risque de "trouble à l'ordre public", qui aurait pu justifier l'arrêté du maire, existait à Cachan et non sur le territoire de sa commune et que le maire outrepassait donc ses pouvoirs de police municipale.
Est-ce assez clair ? Le procès d’instrumentalisation par Réseau ESF et ses complices est-il injuste ?
"On est ensemble, on joue dans la même équipe, on va gagner", a affirmé un autre délégué, de retour d'une réunion du comité de soutien.
Est-ce à dire à nouveau que le comité de soutien (Réseau ESF) dirige les opérations et que le délégué des sans papiers en question va y chercher ses ordres ?
Le violoniste virtuose, M. Rossignol (PS), dont le ramage se rapporte à son plumage rose, a déclaré, avec des trémolos : "Je suis déçu surtout pour les personnes qui sont ici", à son arrivée au gymnase, hier midi vendredi, regrettant qu'elles soient "les otages d'un enjeu politique". ''Un' enjeu politique' dont il connaît les bénéficiaires, et ce ne sont pas les sans papiers. L'élu a d'ores et déjà annoncé son intention d'introduire un recours. De la copie pour la presse et, donc, l'opinion...
Vont-ils enfin comprendre qu'ils sont menés en bateau par la gauche? Qui a instrumenté la misère des sans papiers en les poussant au jusqu’au-boutisme ? Qui sont les preneurs d’otages ? Ne serait-ce pas la gauche et l’extrême gauche ?
Pour Rossignol, "c'est un bras de fer qui s'engage entre l'Etat et les élus". "Nous avons un ministre qui veut faire un exemple avec Cachan, c'est bien dommage", a-t-il ajouté.
Il est permis de penser que le Réseau ESF et ses soutiens ont engagé une épreuve de force avec le gouvernement, en période pré-électorale, pour jouer sur la corde sensible des braves gens qui ne connaissent que les photos et fort peu le fond du problème. Manipulation de l’opinion. Les sans papiers souffrent de la surenchère que fait la gauche de la situation irrégulière des sans papiers. Et pourtant l'Europe se mobilise peu à peu à la demande de l'Espagne et de l'Italie qui n'en peuvent plus!
Mais, en France évidemment, il reste des irréductibles, autour du collectif "des 1.000 de Cachan", qui prétend respecter les sans papiers et les mène à l'impasse. Les membres de leur comité de soutien déclarent:"Il n'y a pas de découragement. Nous avons la volonté de continuer le combat des familles", a assuré Jean-Baptiste Eyraud, de Droit au Logement (DAL).
Ils se sont aussi mis sur le coup… Pas de récupération !...
D'ailleurs, ils sont venus, ils sont tous là:
"Ca devient impossible, c'est ça qui nous inquiète", a souligné de son côté Josée Frouin, de la Ligue des droits de l'Homme (LDH). Du regard, elle embrasse les installations de fortune autour du gymnase, les hommes abrités sous des toiles, les femmes qui vont et viennent, souvent un tout-petit accroché sur le dos. "Il faut que l'opinion publique penche en leur faveur".
C’est confirmé : il s’agit de travailler l’opinion publique au corps, mais surtout aux sentiments. D’autant plus que la dite opinion ne semblerait pas dupe.
L’agence de presse tire sur la corde sensible et décrit avec une émotion quelque peu tarie : 'Dans le gymnase même, femmes et enfants en bas âge sont assis sur des matelas. Vêtements, valises, sacs en plastique, peluches parsèment le moindre espace laissé libre. La promiscuité est la règle.'
Cette agence publie un appel, pour faire bonne mesure. Pour maintenir la mobilisation, un "rassemblement de solidarité" est prévu dimanche après-midi au gymnase et une manifestation à Paris fin septembre.
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