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jeudi 16 avril 2015

François Hollande provoque la chute d'un soldat suisse

Un militaire (socialiste?) à plat ventre devant Hollande 

Une recrue tombe dans les pommes à la vue du chef de guerre français 

L'homme de troupe suisse est tombé comme une masse au passage de François Hollande, à Berne (Suisse), mercredi 15 avril. Le président français passait en revue les troupes en compagnie de la présidente de la Confédération helvétique, Simonetta Sommaruga, quand le jeune soldat est tombé la face contre terre. "L'incident est presque passé inaperçu puisque l'homme était placé dans la deuxième rangée. A ses côtés, les autres soldats sont restés impassibles", raconte La Tribune de Genève. Un de ses collègues a fini par se porter à son secours.

Le soldat "va bien"

Les raisons de ce malaise sont pour l'instant inconnues, l'armée ne s'étant pas exprimée à ce sujet. Émotion ? Coup de chaud ? Malaise vagal ? En fin d'après-midi, une journaliste suisse a simplement précisé que le soldat se porte bien.

Dernière heure



Voilà ce qui arrive
quand Hollande veut rétablir de bonnes relations avec nos voisins
"De son côté, Simonetta Sommaruga a débuté la conférence de presse avec François Hollande en se disant profondément désolée de l'incident et qu'elle espère que le soldat se rétablisse rapidement", conclut La Tribune de Genève. 

Normaliser les relations après les tensions fiscales créées par Jérôme Cahuzac

Côté français, Michel Sapin (finances), Ségolène Royal (environnement) et Najat Vallaud-Belkacem (éducation nationale) accompagneront François Hollande. Une chance pour les jeunes helvètes que Marisol Touraine, aka Kaa, le python hypnotiseur, était absente.


François Hollande s’est félicité des initiatives prises par le gouvernement helvétique pour "supprimer un certain nombre de régimes fiscaux" et a tenu à "saluer la détermination et la conviction des autorités suisses. Cette question est donc derrière nous", a évacué le président, qui a préféré insister sur la dimension proprement économique des relations entre les deux pays, illustrée par une série de visites prévues jeudi 16 avril à Zurich et Lausanne, ou encore les "nombreuses vacances" qu’il a passées, enfant, dans le pays. 

Lors de cette rencontre, la question des frontaliers français (plus de 150'000) travaillant en Suisse et celle des conséquences du vote du 9 février 2014 sur la libre circulation des personnes devaient être abordées, tout comme le thème des échanges économiques qui profitent aux deux pays. "L'objectif commun de promouvoir une économie qui soit compétitive tout en étant responsable sur les plans social et écologique sera au centre des discussions", conclut le texte.

lundi 10 février 2014

Les Suisses ont voté pour la limitation de l'immigration

Des Européens s'inquiètent d'un vote démocratique

Les électeurs suisses ont dit "oui" dimanche à une limitation de l'immigration
La majorité de 50,3% est vécue comme un désaveu de la classe politique qui ressent un camouflet à la veille des élections européennes.
Le référendum, intitulé "contre l'immigration de masse" et organisé à l'initiative du parti UDC  a approuvé son exaspération d'une forte hausse du nombre des immigrés ces dernières années depuis l'adhésion de la Suisse à la libre-circulation dans l'Europe, appliquée depuis 2002.
"Le peuple est souverain, (...) le système est sain qui n'oblige pas la population à suivre des autorités politiques qui auraient des compétences démesurées", a estimé Didier Burkhalter, qui assure la présidence tournante de la Confédération. Il a admis qu'il s'agissait d'un désaveu par les Suisses de la politique du gouvernement.

Une certaine presse parle de saut dans l'inconnu pour les relations de la Suisse avec l'Europe. Elle s'interroge sur les conséquences, notamment les relations de la Confédération helvétique avec l'Union européenne, et les premiers commentaires d'une partie de la presse décrivent une Suisse romande "sonnée" après la "gifle" du succès du référendum sur l'immigration.
C'est pourtant un système avec lequel la Suisse a vécu avant les accords bilatéraux avec l'UE et qui se traduit par beaucoup de tracasseries administratives, fustigées par les employeurs.

La Commission européenne a aussitôt "regretté" la décision des Suisses d'introduire des quotas d'immigration et devra évidemment prendre en compte le "référendum" populaire helvète et "examiner les implications de cette initiative sur l'ensemble des relations entre l'UE et la Suisse".
Le président de la Confédération compte se rendre dans les capitales européennes pour expliquer le vote et son premier rendez vous sera à Berlin, principal partenaire économique de la Suisse, a-t-il annoncé.
M. Burkhalter a aussi mis en garde les dirigeants européens, soulignant que ce rejet de certaines conséquences de l'immigration "n'est pas une spécificité suisse, on le rencontre dans d'autres pays qui n'ont pas l'occasion de l'exprimer" comme en Suisse.

Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a noté que le vote va "créer de nombreuses difficultés pour la Suisse dans beaucoup de domaines".
Mais le patronat suisse entrevoit une période d'"incertitude (...) pour l'économie, ce qui n'est pas bon".

L'UDC s'est néanmoins félicitée de son initiative. 
"Nous avons gardé notre indépendance", a déclaré en son nom Christoph Blocher, ajoutant que le peuple suisse a dit "non" à la libre-circulation.
"Le peuple reprend son destin en main en matière d'immigration. Et les Suisses bénéficieront à nouveau de la priorité sur le marché du travail", se félicite-t-il.

Un "Eldorado" suisse, pour les étrangers 

Peuplée de huit millions d'habitants, la Suisse,  qui ne fait pas partie de l'Union européenne, est depuis plusieurs années considérée comme un Eldorado par de nombreux Européens à la recherche d'un emploi.

Près de 80.000 Européens s'y installent tous les ans, soit l'équivalent d'une ville moyenne, ce qui est considéré comme insupportable par une majorité de citoyens.
Au moment de l'entrée en vigueur de la libre-circulation, qui s'est faite progressivement depuis 2002, les autorités n'avaient envisagé que 8.000 nouveaux arrivants par an maximum.
En 2013, les étrangers représentaient 23,5% (1,88 million de personnes) de la population en Suisse.

Le texte voté dimanche prévoit le rétablissement de quotas et de contingents, pour les étrangers, les frontaliers et les demandeurs d'asile en fonction des besoins et des possibilités du pays.

La Suisse est liée à l'UE par une série de sept accords bilatéraux (transports, recherche, agriculture, marchés publics...) dont celui sur la libre-circulation des personnes datant de ...1999.
Selon une source européenne anonyme, si ce dernier accord est dénoncé, au bout de six mois, les six autres accords signés en même temps en 1999 (Bilatérales I) deviendraient à leur tour caducs, ce qui reste à démontrer sur l'environnement (2004) par exemple, puisqu'ils ont été signés au fil du temps: accord de libre-échange (ALE) en 1972, accord sur les assurances en 1989, Accords bilatéraux I en 1999 et les Accords bilatéraux II en 2004.

Toujours de même source inconnue et donc suspecte, l'adhésion de la Suisse à l'espace Schengen abolissant les frontières serait également remise en question, la libre circulation étant considérée comme un préalable par Bruxelles.
En 2013, les étrangers représentaient 23,5% (1,88 million de personnes) de la population en Suisse.

En quinze ans de libre-circulation avec l'UE, la population étrangère a grossi de près de 4% dans ce pays. 
Actuellement, 1,25 million d'entre eux sont issus de l'UE à 27 ou de l'Association européenne de libre-échange (AELE). Parmi les étrangers originaires des pays frontaliers, les Italiens et les Allemands sont les plus nombreux, avec respectivement 291.000 et 284.200 ressortissants. Ils sont suivis par les Portugais (237.000) et les Français (104.000).

En campagne électorale pour les élections européennes, l'UKIP (parti eurosceptique de Grande-Bretagne), s'est vu conforté par le résultat suisse qu'il a qualifié de merveilleuse nouvelle.

En France, le Front National a salué la "lucidité du peuple suisse". Ce scrutin "marque un tournant positif", estime-t-il, soulignant une "victoire du peuple contre ses élites, la technostructure de l'union européenne et bien-pensance qui n'épargne aucun pays d'Europe".

En Autriche, le dirigeant du parti souverainiste (Parti de la Liberté d'Autriche, FPÖ), Heinz Christian Strache, a également parlé d'un "grand succès", affirmant qu' "en Autriche aussi, la majorité des personnes se prononcera en faveur d'une limitation de l'immigration".

Quotas d’immigration en Suisse : Fabius s’inquiète, Fillon approuve

Une "mauvaise nouvelle à la fois pour l’Europe et pour les Suisses puisque la Suisse refermée sur elle-même, ça va la pénaliser", a affirmé lundi sur RTL le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Ce vote, qui vise notamment l’immigration en provenance de l’Union européenne, serait "préoccupant", selon lui. L’Union européenne va devoir réviser ses relations avec la Confédération helvétique qui vient de rétablir des quotas d’immigration, a-t-il encore estimé lundi sur RTL.
"C’est paradoxal puisque la Suisse fait 60% de son commerce extérieur avec l’UE et vit très largement de l’UE", a-t-il polémiqué.

Evoquant les conséquences diplomatiques de ce vote, le chef de la diplomatie a rappelé que toute une série d’accords lie l’UE et la Suisse. " Il y a une clause dite de guillotine qui fait que si l’un des éléments est mis en cause, en l’occurrence, là, la libre circulation des travailleurs, tout tombe. Donc ça veut dire qu’il va falloir renégocier", a rechigné Fabius. Le gouvernement helvétique dispose certes de trois ans pour tirer les conséquences pratiques du vote de dimanche, "mais ça signifie qu’ on va revoir nos relations avec la Suisse", a observé ce républicain, contestant un vote ppulaire.

Fillon fait la proposition d'un débat au Conseil européen
D'abord, François Fillon prend acte de la décision des Suisses 
L’ancien Premier ministre français juge "parfaitement naturel" que la Suisse veuille réduire le nombre d’étrangers sur son territoire, note-t-il.

Fillon plaide ensuite pour le maintien du régime actuel en faveur de travailleurs frontaliers. 
"Il serait totalement incompréhensible que la Suisse mette une barrière à l’accès de ces frontaliers, dans la mesure où elle vit dans un ensemble économique qui a ses propres règles.  En revanche, qu’elle veuille réduire globalement le nombre d’étrangers sur son territoire, c’est une revendication parfaitement naturelle", a-t-il déclaré.
François Fillon est d'ailleurs favorable à un système de quotas en France. "Je propose depuis des mois que la France ou l’Europe - les deux peuvent être possibles - adoptent le même système", a-t-il ajouté.
Il s’agirait de "décider chaque année, en fonction de la capacité d’intégration du pays - son économie, les logements disponibles, la capacité d’accueil des services publics, les écoles, etc - combien de personnes extérieures on peut accueillir". 

Un débat et un vote au Parlement " changeraient le discours sur l’immigration", a estimé l’ancien chef de gouvernement qui a pointé des difficultés liées au cadre juridique. En France, la constitution ne le permet pas en l’état et les règles européennes non plus. "Ou l’Europe se dote d’une politique d’immigration sérieuse, maîtrisée (...) pour protéger sa civilisation, son modèle", ou bien "elle ne le fait pas et elle ne peut pas empêcher les Etats de le faire (...)Il va falloir poser ce débat sur la table du Conseil européen".

Les prochains eurodéputés sauront pour quoi ils sont élus
A Strasbourg, ils auront à se prononcer sur les décisions de la Commission européenne de Bruxelles sur le sujet. Mais celle-ci devra tenir compte de la position du gouvernement qui avait recommandé de voter "non"
Un socialiste autrichien fait du chantage
"Pour nous, les relations entre l’UE et la Suisse sont un tout", a pour sa part déclaré le député européen du Parti social-démocrate d’Autriche (SPÖ) Hannes Swoboda. "Si la Suisse suspend l’immigration en provenance de l’UE, elle ne pourra pas compter sur tous les avantages économiques et commerciaux dont elle bénéficie actuellement", a menacé ce distingué membre de la Commission des affaires étrangères du Parlement européen et spécialiste des ...Balkans.
C'est ès-qualités qu'en 2012 Hannes Swoboda a plaidé pour la levée de l'obligation de visa pour les Turcs et que, le 18 février 2013, il a affirmé la "volonté unanime de la délégation [du Parlement européen] de poursuivre le dialogue avec le gouvernement algérien" afin de soutenir le développement de la démocratie.

mercredi 16 février 2011

Exode tunisien: l'opposition ironise sur la préoccupation de B. Hortefeux

Les Suisses manifestent plus de sens des responsabilités que notre gauche

Le ministre de l'Intérieur adresse un message clair aux immigrants illégaux.

Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur, appuyé par le ministre des Affaires européennes, se montre ferme dans la perspective d'une arrivée en France des Tunisiens débarqués sur l'île italienne de Lampedusa.
Les migrants tunisiens seront traités comme des immigrés clandestins appelés à être reconduits dans leur pays.


Interrogé à l'Assemblée nationale, il a rappelé la règle en politique migratoire: "Un étranger en situation irrégulière a vocation à être reconduit dans son pays d'origine sauf situation humanitaire particulière."

Or, plus de 5 000 Tunisiens sont arrivés ces jours-ci à Lampedusa, une petite île plus proche des côtes tunisiennes que de l'Italie, mais un renforcement des contrôles des ports tunisiens et d'une mer agitée ont mis un terme provisoire lundi aux débarquements. Selon le maire de Lampedusa, la plupart des migrants souhaitent se rendre en France.
Lien PaSiDupes

"Pas de prime à l'immigration illégale"

"Ce n'est l'intérêt ni de la Tunisie, qui l'a parfaitement compris, ni de l'Europe, ni de la France que d'encourager et d'accepter ces migrations clandestines", a répondu Brice Hortefeux à une question du député UMP Philippe Meunier.

Plus tard, sur LCI, il précise: "C'est une politique et une décision qui relèvent de l'Europe et nous prendrons des décisions avec l'ensemble de l'Europe [...] Il y aura des réunions à l'échelon européen."

Avant lui, le ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, avait rappelé cette même ligne de conduite: "Il ne faut pas de prime à l'immigration illégale".

L'Office français de l'immigration et d'intégration (Ofii), qui s'occupe de l'accueil et de l'intégration des étrangers en situation régulière, a souligné que ces Tunisiens "seront traités comme tous les immigrés clandestins".

VOIR et ENTENDRE (lien) des réactions en Confédération Helvétique:

a -Inquiétude suisse (aller à 7:19 jusqu'à 9:09)

b
-Onde de choc de Tunisie en Iran
(aller à 11:04 jusqu'à 12:40)

dimanche 6 décembre 2009

Les Suisses ont assez de minarets comme ça

La gauche exploite ce référendum de refus

Le référendum suisse, ou 'votation', comme ils disent, n'a rien de commun avec une autre 'votation', dite citoyenne, la mascarade organisée par le CGT sur le nouveau statut de La Poste (Lire PaSiDupes).

Le débat intérieur à la Confédération Helvétique n'a pas mobilisé les media hexagonaux jusqu'à ce que les résultats tombent. Mais, dès cet instant de stupeur passé,
les gauches françaises se sont emparées du sujet pour instrumentaliser le phénomène et attiser les peurs.
Sur France 2, un commentaire de journaliste déclara que les affiches de refus de minarets en Suisse les montrait comme autant de missiles "transperçant" le drapeau de la Confédération… Au fond, cette vision ne traduirait-elle pas une peur enfouie et inavouée ?

En France aussi, les minarets devraient disparaître
Projet de mosquée pour Marseille, France

En tout cas à en croire les consultations d'opinion des sites des media et les commentaires suscités par leurs articles. On se demande tout à coup comment ces édifices seraient plus tolérables que les éoliennes.

86% en faveur de l'initiative anti-minarets sur lexpress.fr, 73,37% sur LeFigaro.fr. Sur leMonde.fr, 58% des votes estiment que ce référendum est "un signe de démocratie", selon Marianne2, qui « décrypte » le phénomène. Même ambiance dans les commentaires, qui sont complaisamment exploités pour dénoncer cette peur illégitime qui entre en résonnance avec la peur légitime des musulmans, cette fois, qui "obéissent tant bien que mal aux lois de la République, en attendant d'être suffisament nombreux pour s'imposer". En 2030, ils seront majoritaires sur le territoire, prédit-on, et leurs craintes ne paraissent donc pas justifiées.

Parmi ces commentaires se mêlent des réactions primaires aux relents plus ou moins haineux envers l'Islam et des accusations de manque de tolérance d'oppresseurs occidentaux.

LePoint.fr tente de les classer.

Les sites d'info modèrent en quantité et opèrent donc un tri en fonction de la thèse qu'ils souhaitent développer : ce qu'ils appellent pompeusement « décryptage » et qu'on peut traduire par « manipulation ». lexpress.fr a dû mettre hors ligne la moitié des messages sur l'article le plus commenté. D'autres pratiquent cette technique pour supputer librement et sans contrôle...

Prochaine mosquée de Marseille
une insulte à la pauvreté ?


De tels 'sondages' sont encore moins scientifiques que ceux des instituts, lesquels sont déjà sujets à caution. Leurs résultats ne sont représentatifs que de certains internautes, ceux qui ont choisi d'y répondre, souvent dans un élan passionnel de fureur ou d'indignation. Ils ne représentent nullement l'opinion publique Française, insistent aussi bien ceux qui craignent la même expérience de votation en France que ceux qui l'encouragent.

Partant de là, se déclarer impressionné par la quantité de commentaires et de participation à ces "sondages" en ligne trahirait donc un parti-pris incohérent avec le déni de valeur représentative de ces commentaires. C'est pourtant à quoi s'appliquent certains commentateurs qui s'émeuvent que dans un pays laïc, lexpress.fr recueille près de 20000 « votes », quand la majorité de ces consultations suscitent en moyenne deux ou trois mille clics. Les chiffres mettent en relief l'échec de la politique de formatage des professeurs de l'école publique et laïque depuis des décennies. Les Français aiment à déclarer que rien ne nous différencie et que nous sommes tous des « êtres humains » ! Quand ces vertueux s'expriment librement et anonymement, ils surprennent les zélés du formatage. Ces derniers peinent donc à croire que l'article le plus commenté compte plus de 400 commentaires avant modération, alors que les débats quotidiens n'atteignent que rarement les 100 réactions. Certains sites, comme Libération, ont même fait le choix de fermer leurs articles aux commentaires. Impossible de se libérer de ses aigreurs.

Faut-il y voir une soudaine passion du Web contre les minarets ?
Mosquée bleue, Turquie
L'Afrique sub-saharienne attend la sienne
et de la nourriture et de l'eau

Les internautes fidèles de lexpress.fr ont certes réagi à la votation helvétique mais quel aura été l'impact, cette fois, des commentaires polémiques de la presse partisane qui ne tolère qu'un type de peur et jette l'opprobe sur l'autre qui est privée de la possibilité de s'exprimer et décharge soudainement et au premier prétexte des rancoeurs refoulées et le sentiment d'être négligé, fustigé et condamné.
Car ils ne sont pas présumés innocents, ces petites gens qui sont accablés de critiques et méprisés, du seul fait qu'ils restent fidèles à une culture judéo-chrétienne présentée comme honteuse, bien qu'elle soit celle de leurs parents et grands-parents. De glissement en dérapage intolérable, ils sont soupçonnés d'être d'extrême droite et des suppôts du FN.
On a même pu lire dans lexpress.fr que ne pas apprécier les minarets signerait la culpabilité de « nostalgiques du troisième Reich » !

dimanche 30 août 2009

La presse d'opposition au secours des paradis fiscaux: elle dénonce une « chasse » aux fraudeurs

L'évasion fiscale serait-elle devenue un exercice de résistance citoyenne ?
Action-réaction mais opposition

Que la droite fasse ce que la gauche a fustigé dans l'opposition tout en laissant courrir une fois aux affaires est de nature à ternir l'image sociale de son leader socialiste hégémonique et d'irriter les beaux parleurs vertueux privés de matière à leur démagogie.

Les « bras ballants » ?

Le lundi 10 mars dernier, lors d'un entretien téléphonique, le ministre français du Budget, Eric Woerth, et le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, avaient confirmé leur intention de coopérer étroitement dans la lutte contre la fraude fiscale, notamment dans l'affaire mise au jour au Liechtenstein. Le mardi 31 mars 2009, le groupe pétrolier Total et l'équipementier de pneumatiques français Michelin avaient démenti "formellement" les informations du Parisien, qui affirmait que les deux groupes, ainsi que Adidas, pourraient faire l'objet d'une enquête pour "blanchiment de fraude fiscale".
Une enquête préliminaire confiée au Service national des douanes judiciaires (SNDJ) a ensuite été ouverte dès le mercredi 1er avril par le parquet de Paris à la suite d'une dénonciation par Bercy d'une éventuelle fraude fiscale au Lichtenstein commise par des entités susceptibles d'être rattachées à Adidas, Michelin et l'ex-Elf, aujourd'hui propriété de Total.
La gauche et la presse d'opposition auraient pu logiquement applaudir, mais peut-on attendre de sectaires qu'ils soient cohérents ?

France Info défend le riche et le fraudeur

Aujourd'hui, cette radio de service public dénonce en effet une action du gouvernement qualifiée de « menace »: le ministre du budget invite les fraudeurs à se « dénoncer ». Ainsi, la radio engagée prenait-elle ce matin le parti des détenteurs de comptes secrets en Suisse.
Ces nouvelles victimes, qui suscitent la compassion de la presse de gauche, seraient « dans le colimateur » du gouvernement. Attention ! «J'ai des noms ironise le quotidien Libération sans pourtant rien proposer de plus que le copié-collé de la dépêche de l'A*P.
Les vertueux condamnent donc la moralisation de la recette fiscale et la volonté du gouvernement, en assainissant les finances publiques, de combattre pour plus de justice face à l'impôt. Inutile en outre de demander au NPA s'il confirme que ce n'est que de la poudre aux yeux... ou à l'amère Royal si ce serait également « absurde » et « injuste », au même titre que .

Faut-il sauver les fraudeurs fiscaux ?

Les autorités françaises ont dressé une liste de 3.000 contribuables Français détenteurs de comptes bancaires en Suisse non déclarés, "dont une partie correspond très probablement à de l'évasion fiscale", indique le ministre du Budget Eric Woerth.

Cette annonce intervient seulement deux jours après la signature entre Paris et Berne d'un accord permettant l'échange d'informations dans les cas de fraude fiscale.
"La majorité des noms ont été obtenus par le biais du renseignement fiscal, de manière non anonyme et sans contrepartie financière et d'autres, par des déclarations d'établissements bancaires", a encore précisé le ministre.
"Ces comptes sont ouverts dans trois banques et représentent des avoirs à hauteur de trois milliards d'euros", déclare Eric Woerth dans un entretien mis en ligne sur le site Internet du "Journal du Dimanche". Il ajoute que les autorités françaises disposent non seulement des "noms", mais aussi des "numéros de comptes" et "montants en dépôt" de ces contribuables.

Dernier carat

Le ministre du Budget appelle les contribuables concernés "à régulariser au plus vite" leur situation avant le 31 décembre 2009
, en utilisant notamment la "cellule de régularisation" mise en place par le gouvernement en avril pour les résidents français détenteurs d'avoirs dans les paradis fiscaux. "S'ils ne le font pas, nous utiliserons le contrôle fiscal dans toute sa rigueur : enquête détaillée et saisie de la justice au besoin", prévient-il.

Information, dialogue et concertation
Le ministre fera un point prochainement avec Didier Migaud (PS) et Gilles Carrez (UMP), respectivement président et rapporteur général de la commission des finances de l'Assemblée nationale, sur ces informations.

E. Woerth exclut toute amnistie pour les fraudeurs

"Tout le monde doit bien comprendre que nous avons changé d'époque", a poursuivi "Ce serait une injustice insupportable", explique-t-il. "N'attendez pas une amnistie. Nous refusons même d'y réfléchir".
Toujours plus haut, toujours plus juste

Eric Woerth souhaite réunir prochainement les représentants des banques installées en France pour leur demander l'identité des contribuables ayant transféré leurs avoirs à l'étranger.
"Si leur collaboration est insuffisante, le droit fiscal prévoit d'ores et déjà des sanctions dissuasives (pénalité représentant 50% des sommes transférées)", a averti le ministre.
Depuis son ouverture en avril, la cellule de régularisation a "instruit 200 dossiers, bouclé 20 régularisations et 80 autres sont en cours de traitement", selon le ministre qui a précisé que les 20 premiers dossiers ont représenté "une collecte d'impôt d'un demi-million d'euros".

La lutte contre l'évasion fiscale avait enregistré un succès spectaculaire en février 2008 lorsque Bercy avait mis la main sur une liste d'environ 200 noms de personnes ayant ouvert des comptes au Liechtenstein.

Au total, Bercy a contrôlé 34 "groupes familiaux" dans le cadre de cette enquête.
Interrogé sur le montant de l'évasion fiscale en France, Eric Woerth a dit ne pas la mesurer. "Le chiffre de 50 milliards d'euros circule mais il comprend la fraude à la TVA et aux prélèvements sociaux", selon le ministre qui a demandé à la "Délégation nationale de lutte contre la fraude d'élaborer une méthodologie de chiffrage".

dimanche 14 décembre 2008

La Suisse intègre l’espace Schengen

Elle devra respecter la libre circulation des personnes

A compter du vendredi 12 décembre, les contrôles d'identité sont supprimés sur les 1.888 kilomètres de frontières terrestres entre la Communauté Helvétique et ses voisins européens. En revanche,
> les passagers des aéroports devront attendre le 29 mars 2009 pour l'allégement des contrôles entre la Suisse et ses voisins de l'Union européenne.
> et les contrôles des marchandises restent en vigueur . Le pays étant très restrictif sur des importations comme le vin et la viande, bien moins chers de l'autre côté des frontières,il faut toujours déclarer les marchandises.

Entrée en vigueur des accords Schengen Jeudi à minuit.
Les Suisses, qui ne sont pas membres de l'UE et sont intraitables sur leur indépendance vis-à-vis de Bruxelles, ont voté en 2005 par référendum leur entrée dans cet espace de libre circulation des personnes.

Conséquences
Avec cette adhésion, la Suisse a relié sa base de données au système de recherche SIS (système d'information Schengen) de l'UE, permettant aux forces de l'ordre de mieux suivre les délinquants. «Dès les premières semaines» qui ont suivi la connexion à cette banque de données en août, «nous avons pu mettre la main sur des criminels dangereux que nous avions recherchés en vain», s'est réjouie vendredi la ministre suisse de la Police et de la Justice Eveline Widmer-Schlumpf dans un entretien à l'hebdomadaire «Tachles».

La Suisse a également rejoint le règlement de Dublin

Ce règlement détermine l'Etat responsable de l'examen d'une demande d'asile présentée sur son territoire pour éviter qu'un requérant ne présente des demandes simultanées dans plusieurs pays de l'UE.

Nouveau référendum le 8 février 2009
>
Cette nouvelle entrée dans l'espace Schengen pourrait être très vite remise en question par un vote populaire sur l'ouverture de son marché du travail aux Roumains et Bulgares.
Les Suisses, habitués aux référendums, se prononceront le 8 février prochain sur la reconduction des accords de libre circulation, portant sur l'ouverture aux travailleurs de l'UE, et leur extension à la Bulgarie et à la Roumanie.
> Un possible «non» poserait «un problème majeur et nous devrions interrompre la présence de la Suisse dans Schengen», a prévenu Bruxelles.

Commentaires sur l’enjeu

> "Nous sommes heureux de l'intégration de la Suisse à l'espace Schengen", a annoncé la présidence française de l'UE lors d'une conférence de presse en marge d'une réunion des ministres européens de l'Intérieur.
> "Mais si la Suisse ne devait plus respecter le principe de la libre circulation des personnes ou devait lui opposer des entraves, alors cela poserait un problème majeur et nous devrions interrompre la présence de la Suisse dans Schengen", a averti le commissaire européen chargé de la Justice et des Libertés, le Français Jacques Barrot.
"Mais nous avons confiance dans le peuple suisse. Nous ne voulons pas faire de procès d'intention", a-t-il assuré.
> "Nous ne sommes pas surpris" par cet avertissement, "c'est logique. Ce sera difficile de rester dans Schengen sans la libre circulation", a reconnu quelques heures plus tard le ministre de l'Intérieur de la Confédération, Eveline Widmer-Schlumpf, devant les journalistes.
"Nous devons gagner le référendum sur la libre circulation",
a-t-elle insisté. "Les Suisses sont libres de décider comme ils l'entendent en février, mais nous devons attirer leur attention sur les conséquences de leur décision", a-t-elle souligné. "Nous devons faire remarquer aux citoyens de la Confédération, sans les menacer, que l'Union européenne fait un lien entre l'appartenance à Schengen et la libre circulation", a-t-elle précisé.

Les autorités de la Confédération ont insisté pour que l'intégration à l'espace Schengen soit opérationnelle pour Noël, précisément pour peser sur les électeurs avant le référendum de février 2009.
"La fin de la présence de la Suisse dans Schengen ne sera pas automatique" en cas de "non", a-t-elle cependant précisé, "il reviendra aux pays de l'UE de décider".