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jeudi 15 novembre 2012

Zone euro: la récession est maintenant officielle

La France de Sarkozy résiste encore

La gauche bien heureuse des effets durables de la politique de la droite

La France et l'Allemagne tirent encore leur épingle du jeu.
Pourtant, le PIB de la zone euro a reculé de 0,1% au 3e trimestre, selon Eurostat. Il s'était déjà replié de 0,2% au trimestre précédent. Depuis juillet, la situation semble s'être stabilisée en Italie et aussi, dans une moindre mesure, en Espagne. 

La zone euro est entrée en récession
puisqu'elle vient de connaître son deuxième trimestre consécutif de baisse du PIB.  
En revanche, alors que le PIB de l'Union européenne à 27 reste positif et affiche une progression de 0,1 %. En rythme annuel, la croissance de la zone euro se replie de 0,6 % et  celle de l'Union à 27 affiche une baisse de 0,4 %

Cette confirmation de
la baisse de l'activité sur le vieux continent conforte un peu plus le pessimisme des économistes que la Banque centrale européenne (BCE) interroge régulièrement. Pour 2012, selon le bulletin mensuel de la BCE, il faut prévoir un recul du Produit intérieur brut de 0,5% contre -0,3% attendu il y a trois mois. Pour 2013, on peut s'attendre à une croissance de 0,3% contre +0,6% auparavant. Ces attentes " se situent à l'intérieur des fourchettes publiées dans les projections macroéconomiques de septembre établies par les services de la BCE, mais se sont rapprochées de la fourchette basse pour 2012 ", tempère cependant la BCE. 

En matière de chômage leurs prévisions sont également plus mauvaises : ils s'attendent désormais à ce qu'il atteigne un taux de 11,3% en zone euro en 2012, 11,6% en 2013, avant une décrue à 11,2% en 2014 contre 10,8% attendu jusqu'ici.

La droite, en France et en Allemagne, a tiré son épingle du jeu

Mais en tout état de cause, les différents états membres de la zone euro ont agi en ordre dispersé au cours du troisième trimestre, comme l'attestent les chiffres publiés au fil de la matinée. Si la France a créé la surprise en annonçant une progression de son PIB de 0,2 % sur la période précédent l'arrivée de la gauche en France, en Allemagne les statistiques publiées confirment le ralentissement de l'activité, initié au début de 2012 se confirme avec un PIB lui aussi en progression de 0,2 %.

La mauvaise surprise est venue des Pays-Bas (centre-droit)
 
Non seulement le PIB s'est contracté de 1,1% au troisième trimestre, mais   le Bureau central de la statistique a révisé à la baisse la croissance du deuxième trimestre (à +0,1% au lieu de +0,2%). En rythme annuel, le PIB néerlandais affiche un repli de 1,6%, après une contraction de 0,4% au deuxième trimestre.

Des signes encourageants en Italie et Espagne

Noter le chèche pro-palestinien...
Dans le sud de l'Europe, la situation reste elle aussi très contrastée.
Si la journée de mercredi avait apporté son lot de mauvaises nouvelles avec une aggravation de la crise en Grècemais aussi au Portugalles perspectives sont plus rassurantes pour l'Italie et l'Espagneen ce 15 novembre. 

Et ce n'est pas grâce à l'extrême gauche, comme en témoignent les photos montrant les heurts entre leurs manifestants et les forces de l'ordre, à Madrid (ci-dessus) et au Portugal (ci-contre) 

L'économie italienne
, la troisième de la zone euro, s'est contractée de 0,2% au troisième trimestre
, mais moins marquée qu'attendu, cette baisse suggère que le pays pourrait se rapprocher d'une sortie de la récession dans laquelle il est plongé depuis 2011.Le PIB italien avait chuté de 0,7% au deuxième trimestre, selon l'institut national de statistiques (Istat). En rythme annuel, le PIB affiche un recul de 2,4% sur juillet-septembre, comme sur avril-juin.
En Espagne aussi, la recul de l'activité semble moindre que par le passé. Le PIB a en effet baissé de 0,3 % au troisième trimestre après un recul de 0,4 % au précédent. En rythme annuel, sur le troisième trimestre, le PIB est en repli de 1,6%, selon l'Institut national de la statistique (Ine) ce qui n'est pas très éloigné de l'objectif visé par le gouvernement (un repli de 1,5% à la fin de l'année.) Et ce d'autant plus que le ministre de l'Economie Luis de Guindos a déclaré ce jeudi que les derniers chiffres suggéraient un recul moins marqué.

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