PaSiDupes a déjà souligné que la campagne de Hollande marque le pas et s'enlise dans les injures, les reculades, les improvisations et les approximations.
Lien PaSiDupes : "Idéologie et irréalisme isolent Hollande, candidat de la gauche assoiffée de pouvoir "
Il s'est également intéressé à la courbe de Bayrou.
Le blog revient encore sur les difficultés du Béarnais.
Le sentiment d' "une véritable solitude du candidat" explique le recul des intentions de vote en faveur de François Bayrou dans les sondages, selon une enquête qualitative de Ipsos-Logica Business Consulting (LBC).
Les électeurs (appelés "changeurs") qui ont modifié leur intention de vote par rapport à l'enquête précédente (début février) au détriment du leader centriste ont "le sentiment d'une véritable solitude du candidat, sans équipe visible, sans soutien apparent et sans machine électorale derrière lui " , souligne cette enquête.
Transfert de votes à Sarkozy et Hollande
Cette étude a consisté à réinterroger en ligne (elles l'avaient déjà été début février) 4728 personnes recrutées dans un panel constitué spécialement pour l'élection présidentielle. Elle a été menée pour le CEVIPOF (Sciences Po, proche du PS), Le Monde (propriété des soutiens financiers du candidat Hollande), la Fondapol (Fondation pour l'innovation politique, cercle de réflexion de centre-droit) et la Fondation Jean Jaurès (devinez son orientation politique !) .
Entre le début et la mi-février, François Bayrou a régressé de 1,5 point (de 12,5% à 11%) dans les intentions de vote mesurées par Ipsos-LBC (la perte atteint même 3 points par rapport à la mi-janvier). Ce reflux s'explique pour 1 point par des transferts de vote au profit de Nicolas Sarkozy et François Hollande (+ 0,5 point chacun), et pour un demi-point par "une baisse de mobilisation" d'électeurs qui ne sont désormais plus sûrs d'aller voter le 22 avril.
"Une faiblesse intrinsèque"
Outre sa "solitude", François Bayrou souffre d'une autre "faiblesse intrinsèque": les "changeurs" ont "le sentiment de ne pas vraiment savoir où il se situe politiquement" et ce, au moment où la campagne est entrée dans une phase forte de bipolarisation. Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen souffrent moins du duel Hollande-Sarkozy car ils sont "plus clivants" et donc plus visibles, note IPSOS qui a mené dix entretiens qualitatifs.
Selon l'institut, "l'ambiguïté politique de François Bayrou agace chez les électeurs de droite" qui l'ont délaissé et lui préfèrent aujourd'hui "le candidat naturel de la droite, qui semble le mieux placé", en l'occurrence Nicolas Sarkozy. Quant aux "changeurs" qui ont opté désormais pour François Hollande, ils le font parce que celui-ci apparaît "le candidat le mieux placé pour battre le président sortant, même par défaut". Entre-temps, Nicolas Sarkozy est entré en campagne.
De cette étude qualitative, Ipsos tire la conclusion que "l'effet du vote utile est dévastateur". "Le retour vers François Bayrou apparaît peu probable. Les craintes de victoire du camp d'en face sont trop importantes pour éparpiller ses voix", analyse l'institut.
Le sentiment d' "une véritable solitude du candidat" explique le recul des intentions de vote en faveur de François Bayrou dans les sondages, selon une enquête qualitative de Ipsos-Logica Business Consulting (LBC).
Les électeurs (appelés "changeurs") qui ont modifié leur intention de vote par rapport à l'enquête précédente (début février) au détriment du leader centriste ont "le sentiment d'une véritable solitude du candidat, sans équipe visible, sans soutien apparent et sans machine électorale derrière lui " , souligne cette enquête.
Transfert de votes à Sarkozy et Hollande
Cette étude a consisté à réinterroger en ligne (elles l'avaient déjà été début février) 4728 personnes recrutées dans un panel constitué spécialement pour l'élection présidentielle. Elle a été menée pour le CEVIPOF (Sciences Po, proche du PS), Le Monde (propriété des soutiens financiers du candidat Hollande), la Fondapol (Fondation pour l'innovation politique, cercle de réflexion de centre-droit) et la Fondation Jean Jaurès (devinez son orientation politique !) .
Entre le début et la mi-février, François Bayrou a régressé de 1,5 point (de 12,5% à 11%) dans les intentions de vote mesurées par Ipsos-LBC (la perte atteint même 3 points par rapport à la mi-janvier). Ce reflux s'explique pour 1 point par des transferts de vote au profit de Nicolas Sarkozy et François Hollande (+ 0,5 point chacun), et pour un demi-point par "une baisse de mobilisation" d'électeurs qui ne sont désormais plus sûrs d'aller voter le 22 avril.
"Une faiblesse intrinsèque"
Outre sa "solitude", François Bayrou souffre d'une autre "faiblesse intrinsèque": les "changeurs" ont "le sentiment de ne pas vraiment savoir où il se situe politiquement" et ce, au moment où la campagne est entrée dans une phase forte de bipolarisation. Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen souffrent moins du duel Hollande-Sarkozy car ils sont "plus clivants" et donc plus visibles, note IPSOS qui a mené dix entretiens qualitatifs.
Selon l'institut, "l'ambiguïté politique de François Bayrou agace chez les électeurs de droite" qui l'ont délaissé et lui préfèrent aujourd'hui "le candidat naturel de la droite, qui semble le mieux placé", en l'occurrence Nicolas Sarkozy. Quant aux "changeurs" qui ont opté désormais pour François Hollande, ils le font parce que celui-ci apparaît "le candidat le mieux placé pour battre le président sortant, même par défaut". Entre-temps, Nicolas Sarkozy est entré en campagne.
De cette étude qualitative, Ipsos tire la conclusion que "l'effet du vote utile est dévastateur". "Le retour vers François Bayrou apparaît peu probable. Les craintes de victoire du camp d'en face sont trop importantes pour éparpiller ses voix", analyse l'institut.
L'autocrate François Bayrou paie le prix fort ses difficultés à travailler en équipe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):