POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 27 mars 2012

Le djihadiste tueur trouve P. Laurent (PCF) pour le soutenir

Le successeur de M.-G. Buffet, P. Laurent (PCF), comprend le père du terroriste

Le secrétaire national du PCF déclare "comprendre la détresse" du père de Mohamed Merah

Le patron du PCF, Pierre Laurent (à la droite de Buffet et Mélenchon), a pris la parole aujourd'hui pour apporter son soutien à la famille du djihadiste qui a revendiqué les tueries de Toulouse et Montauban
et a été abattu jeudi lorsqu'il a affronté les hommes du RAID qui assiégeaient son apprtement.

Interrogé par RTL sur l'intention, manifestée par Mohamed Benalel Merah, de déposer une plainte contre la France pour avoir tué son fils, Pierre Laurent a affirmé:
"Ecoutez, dans une affaire comme celle-là, la détresse du père, on peut peut-être la comprendre aussi".
Sans un mot de compassion pour la "détresse" des familles des sept victimes innocentes,
ce soutien de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle en a rajouté: "Mais évidemment, c'est une affaire qui le regarde, je veux dire. Bon, moi je n'ai pas de commentaire particulier à faire sur la détresse du père de ce jeune-homme".

Le communiste pro-palestinien a été insistant: "il faut comprendre comment un jeune homme comme ça, de la banlieue toulousaine, peut s'engager dans une telle dérive criminelle, après avoir croisé dans son parcours, plusieurs fois, la police et la justice".


Les frères Merah ont de qui tenir ?

Le père du tueur binational de Toulouse et de Montauban a passé quatre années en prison,
avant de repartir dans son pays natal, l'Algérie.

Mohamed Benalel Merah, le père du tueur de Toulouse et de Montauban, n'était plus proche de son fils depuis 1994, ce qui ne l'empêche pas de demander aujourd'hui son inhumation en Algérie et surtout de vouloir porter plainte contre la France "pour avoir tué son fils".

Âgé de plus de 60 ans aujourd'hui, il est retourné vivre en Algérie, après avoir été condamné à deux peines de prison ferme à Toulouse, a révélé RTL. En 1999, cinq ans après la séparation avec sa première femme (son plus jeune fils, Mohamed, n'a que six ans), il était toujours en France, puisqu'il fut arrêté par la police en possession de plusieurs kilos de cannabis dans le quartier des Izards à Toulouse. Mohamed avait donc alors une dizaine d'années.

Mohamed Benalel Merah fut incarcéré, puis condamné en juin 2000 à cinq ans de prison ferme. En 2001, il fut encore condamné, cette fois pour subornation de témoins, et écopa de neuf mois supplémentaires, précise la radio. Il fut détenu à la prison de Seysses près de Toulouse, là où son fils Mohamed fut incarcéré quelques années plus tard. A la sortie du père en 2006, le fils avait 18 ans.
Mohammed et Abdlekader Merah se sont curieusement rabibochés il y a un mois, alors qu'ils étaient fâchés. Lors des trois vagues d'assassinats, les frères Merah étaient en contact. Après la tuerie devant l'école juive, Mohammed a passé la soirée aux Izards avec ses copains, sans chercher à se cacher.

Il est désormais établi que Mohammed et Abdelkader Merah étaient en contact du 11 au 19 mars, lors des trois tueries de Toulouse et Montauban. Les deux frères ont partagé des moments et un repas familial dix jours auparavant. Lors du vol du scooter, le 6 mars, à Toulouse, les deux frères se trouvaient d'ailleurs sur les mêmes lieux.

Le père est sorti de prison après quatre années de détention et se rendit par la suite de plus en plus souvent en Algérie
Il a fini par s'installer définitivement ces dernières années. Il passe désormais son temps entre la région de Tiaret (340 km à l'ouest d'Alger) - où il gère une société de matériaux de construction - et sa résidence à Mouzaïa (60 km au sud-ouest d'Alger).
Le tueur de Toulouse "était vraiment perdu, sans vrai tuteur, il s'est fait son éducation quasiment seul", a raconté l'oncle au quotidien algérien El Watan.

Il avait revu son fils Mohamed en 2010 lors d'une de ses visites en Algérie, mais il n'entretenait pas de "solides relations" avec ses enfants depuis son divorce, a témoigné son oncle maternel Djamel Aziri, qui vit dans la région de Médéa.

Un réseau familial d'activistes

Curieusement, Zoulikha Aziri, la mère des frères Merah, est mariée avec le père d'un jeune jihadiste, arrêté fin 2006 en Syrie. On peut donc légitimement s'interroger, aujourd'hui, sur les véritables liens qui unissent les frères Merah et la communauté salafiste d'Artigat dirigée par l' "émir blanc", un chef religieux mis en examen pour " association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste " avant de bénéficier d'un non-lieu du juge dans l'enquête sur les filières d'approvisionnement de jihadistes, à Toulouse en 2007 .
Lien PaSiDupes : " Prosélytisme de "l'émir blanc", rééducateur des frères Merah, djihadistes français "
Autant d'éléments que Me Christian Etelin s'est gardé de communiquer à la justice de son pays.
Lien PaSiDupes : "Le journal communiste L'Humanité vantait les louanges de l'avocat"

Bien au contraire, l'avocat libertaire, Me Etelin qui a défendu Mohammed Merah le 24 février, devant le tribunal correctionnel, dans une affaire de conduite sans permis, estime " inadmissible l'attitude des enquêteurs, en garde à vue, car ils ont fait courir des bruits, essayant d'accréditer la solidarité d'Abdelkader par rapport aux actes de son frère. "
Selon l'enquête, le frère aîné, principal accusé, aurait fourni une aide logistique et matérielle à Mohammed Merah. Mais, sur la même ligne, les deux avocates toulousaines qui ont assisté Abdelkader Merah au cours de ses premiers jours de garde à vue, à Toulouse, croient crédible leur polémique qui dénonce " des fuites organisées." Ainsi Mes Monnier-Saillol et Chmani, assurent qu'Abdelkader Merah n'a jamais dit qu'il était fier des actes commis par son frère.

Entre autres discordances et revirements familiaux, "la famille va introduire (au consulat) une demande de transfert du corps en Algérie où la mère souhaite qu'il soit enterré. Le frère Abdelghani, qui était contre, s'est résigné, mais a décidé de ne pas assister à l'enterrement ", a expliqué Abdallah Zekri, membre du CFCM et conseiller de Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris.


Le père veut en outre porter plainte contre la France
...

DNA a le sens de l'incitation malveillante et traduit les propos de Juppé
"Juppé lui conseille de la fermer," écrit le journal algérien.

La réponse du ministre français des Affaires étrangères est différente dans la forme: Mohamed Benalal ferait mieux de se taire. " Si j'étais le père d'un tel monstre, je me tairais dans la honte ", a déclaré mardi 27 mars Alain Juppé, interrogé par la station Radio classique.

2 commentaires:

  1. Et dire que cette grande G ..... de Mélanchon, va, entre les deux tours de la présidentielle, négocier avec Hollande son retour et celui des communistes au gouvernement. Pauvre France ! On croit rêver...

    RépondreSupprimer
  2. Toutes ces bonnes âmes politiques ou associatives se rendent elles compte qu'à comprendre l'incompréhensible, à excuser l'inexcusable ou à expliquer l'inexplicable elles se rendent complices des futurs crimes qu'elles auront encouragés par leur indulgence?

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):