Cahuzac, le mec bien qui dit tout haut ce que fait le "sale mec" Hollande
Cahuzac, le vertueux qui fait tache au PS
Cahuzac, le vertueux qui fait tache au PS
Brillant mais nerveux, chirurgien esthétique mais rocardien, le président de la commission des Finances ronge son frein depuis dix ans pour devenir ministre.
Au sein de l'équipe de campagne de François Hollande, Jérôme Cahuzac est responsable du « pôle budget, finances, fiscalité ». Voilà pour le rôle officiel. Mais ce député de 59 ans a une autre fonction : il est celui qui fait éclater la vérité (ou trahit l'inconscient socialiste). Atteint d'une forme d'incontinence rare en politique, il ne peut pas s'empêcher de dire ce qu'il pense vraiment. Faut que ça sorte.
Il a commencé par un acte manqué.
Au sein de l'équipe de campagne de François Hollande, Jérôme Cahuzac est responsable du « pôle budget, finances, fiscalité ». Voilà pour le rôle officiel. Mais ce député de 59 ans a une autre fonction : il est celui qui fait éclater la vérité (ou trahit l'inconscient socialiste). Atteint d'une forme d'incontinence rare en politique, il ne peut pas s'empêcher de dire ce qu'il pense vraiment. Faut que ça sorte.
Il a commencé par un acte manqué.
Début septembre, muni de la procuration de François Hollande, il vote par erreur en faveur du plan de rigueur du gouvernement.
Quelques semaines plus tard, il dit tout haut ce que les socialistes admettaient tout bas : « Le projet socialiste est une chose, le projet du candidat en sera une autre. » Et il insiste :
« François Hollande puisera dans ce programme mais ne pourra réaliser la totalité de ce programme car tout simplement les moyens du pays ne le permettent pas. »
Les 60 000 postes dans l'Education nationale ? Il est le premier à déclarer, l'air de rien, que les « créations » promises par François Hollande seront en fait des redéploiements.
« La permission d'aller pisser »
Son court-circuitage par Hollande sur un plateau de télévision a été la goutte qui a fait déborder le vase.
Quelques semaines plus tard, il dit tout haut ce que les socialistes admettaient tout bas : « Le projet socialiste est une chose, le projet du candidat en sera une autre. » Et il insiste :
« François Hollande puisera dans ce programme mais ne pourra réaliser la totalité de ce programme car tout simplement les moyens du pays ne le permettent pas. »
Les 60 000 postes dans l'Education nationale ? Il est le premier à déclarer, l'air de rien, que les « créations » promises par François Hollande seront en fait des redéploiements.
« La permission d'aller pisser »
Son court-circuitage par Hollande sur un plateau de télévision a été la goutte qui a fait déborder le vase.
C'est « l'épisode 75% » du lundi 27 février. François Hollande venait d'annoncer, sur TF1, sa volonté de taxer à 75% les revenus supérieurs à un million d'euros par jour an. Invité au même moment sur France 2, Cahuzac est invité à fournir des précisions. Or, le candidat ne l'a pas informé de sa dernière improvisation et voici comment il réagit à cette annonce:
« Vous m'interrogez sur une déclaration que pour ma part je n'ai pas entendue. [...] J'attends de voir un peu ce qu'il en est vraiment. »
Pris de court et blessé de ne pas avoir été associé, Cahuzac se refuse à faire semblant de savoir : « Hollande ne va quand même pas demander à Cahuzac la permission d'aller pisser ! », s'époumone un autre chef de pôle, anonyme ou inventé par Rue 89. Mais Cahuzac ne renie pas sa franchise atypique au PS.
En politique, c'est pour l'austère Jospin qu'il a le plus de respect.
En littérature, plutôt que le stalinien Jean-Paul Sartre et co-fondateur de Libération, il place Camus, « l'écrivain de la vérité », au-dessus de tout. Certains sont passionnés par la justice ou l'égalité. Cahuzac, lui, se flatte de respecter la vérité.
Mai 68 ? « Une fête plus qu'un événement politique »
Ça ne l'empêche pas de se livrer à des propos sibyllins, des phrases tarabiscotées, des tournures à double sens, des ellipses et des réécritures du passé. Mais rien qui puisse entamer la douce illusion du « parler vrai ». C'est Rue 89, site avatar du journal Libération qui l'écrit...
On ne fait pas plus rocardien comme thème. Et c'est la filiation dans laquelle Cahuzac s'inscrit. Mais quand on lui demande pourquoi, il fait des mystères.
En réalité, il est tombé dans le rocardisme en sortant de chez ses parents : Guy Carcassonne était leur voisin de palier. Cahuzac est entré au PS en le suivant à la section socialiste du Ve arrondissement de Paris. On est en 1977. Il a 25 ans.
Pour lui, Mai 68 a été « plus une fête qu'un événement politique ». « Le lycée tournait en coopérative, on a appris l'autonomie », se souvient son copain de classe Daniel Scherman. Ils écoutent les Beatles et Brassens, n'ont pas de vocation affirmée. Cahuzac fera médecine « pour être utile ».
Charasse et les cigarettes Chevignon
Devenu chirurgien, il confie à ses amis sa satisfaction de « sauver vraiment des gens ». Mais ses camarades socialistes l'entendent regretter de ne pas avoir « fait Sciences-Po ». Armé de « quelques notes sur la santé publique », il s'invite dans la préparation de la candidature de Michel Rocard à la présidentielle de 1988.
Finalement, Rocard sera Premier ministre. Il choisit Guy Carcassonne comme conseiller. Qui suggère le nom de Cahuzac quand se forme le cabinet de Claude Evin. Le ministre de la Santé conserve un bon souvenir de ce chirurgien « volontaire » au « caractère entier ».
Il le charge de déminer une histoire de lait maternisé et de mener un bras de fer avec les laboratoires d'analyses médicales, avant de lui confier la préparation de la loi alcool-tabac. Il faut batailler ferme contre Charasse qui, comme ministre du Budget, avait la tutelle de la Seita.
« Quand on a finalement obtenu gain de cause, il s'est vengé en profitant d'une faille de la loi : la Seita a lancé les cigarettes Chevignon », se souvient Jean-René Brunetière, à l'époque directeur de cabinet d'Evin.
« C'est lui que je veux comme adversaire »
Dans ces circonstances, Cahuzac lui apparaît comme « un mousquetaire, un type qui fonctionne plus à l'instinct qu'au raisonnement sophistiqué ». Ses collègues l'entendent encore marteler : « L'escalier, pas l'ascenseur ! » L'un deux, Bruno Varet :
« Il a découvert que la politique l'amusait beaucoup plus que la chirurgie. »
Mais le gouvernement tombe.
Cahuzac traverse « une période de vache enragée », selon ses amis. Lui parle de « changement de vie qui ne regarde que [lui] ». Il finit par monter (avec sa femme) une clinique spécialisée dans les implants capillaires. Et quand Jospin se lance à la conquête de l'Elysée en 1995, Cahuzac se rend au QG et donne des coups de main sur les sujets de santé publique.
Ce candidat réunit les qualités qu'il aimerait posséder : « Droit, honnête, totalement sincère, très engagé, très volontaire, avec une vraie capacité de décision ». Il l'admire. Ils deviendront partenaires de tennis (« C'est moi qui gagnais. Mais lui s'est fait mal à l'épaule, moi au genou, et on n'a plus le temps. »)
Cahuzac a aussi pratiqué la course, le vélo, la chasse sous-marine, le golf, la boxe... Mais en 1996, il veut relever un autre type de défi : devenir député. « Ce qu'on peut faire sans être élu, je l'avais déjà fait. »
Il est parachuté dans le Lot-et-Garonne.
Un dîner chez Gérard Gouzes, maire de Marmande et parrain du PS départemental, tient lieu de cérémonie d'adoubement. Michel Gonelle, le maire RPR de Villeneuve-sur-Lot, est présent : « Il est bien, ce petit. Gérard, c'est lui que je veux comme adversaire. »
Le juge Bruguière en voiture blindée
Le « beau Jérôme » peut remercier la droite :
• aux législatives de 1997, il bénéficie de la « vague rose » et, dit-on, « de voix du RPR, qui avaient un vieux compte à régler avec le candidat UDF » ;
• en 2001, il devient maire de Villeneuve à la faveur d'une triangulaire, comme beaucoup d'autres ;
• s'il perd son siège de député en 2002, il le regagne en 2007 face « au pire candidat que l'on ait jamais eu », rigole-t-on à l'UMP : le juge Bruguière. « En voiture blindée, avec ses gardes du corps, il voyait 200 personnes tous les soirs. Qui repartaient avec la certitude qu'elles ne voteraient pas pour lui » ;
• en 2010, Sarkozy fait nommer un socialiste, Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, ce qui libère la présidence de la commission des Finances à l'Assemblée nationale. Cahuzac lui succède.
Ses qualités d'orateur impressionnent. Tout dans la tête, jamais de notes. « Si vous allez au Louvre avec lui, il peut remplacer les conférenciers », jure un ami. Il travaille beaucoup et tient à ce que ça sache. Il est jugé brillant, honnête, rugueux, hautain, arrogant, fier, castagneur, méprisant, quand tant de socialistes sont arrogants, mais paresseux.
L'UMP Gilles Carrez, rapporteur général de la commission des Finances, loue sa compétence : « Mais il est d'une spontanéité excessive : mon orgueil est blessé, je le montre à la télévision ; un jeune m'énerve, je vais le boxer. »
« Le tribunal a reconnu ma bonne foi »
Ses proches rapportent qu'il se voit déjà ministre du Budget. Il y a dix ans, il s'imaginait ministre de la Santé. « Il faut avoir une énorme humilité pour être ministre », avertit Michel Sapin, l'ami de 35 ans de François Hollande. « On est parfois rappelé à l'ordre par le dernier des sous-fifres de l'Elysée. Il y a peu de postes où l'on est autant soumis à l'autorité. »
A Solférino, on trouve qu'il « fait passer Manuel Valls pour un dangereux gauchiste ». Son adjointe aux Affaires sociales, Marie-Françoise Béghin, le trouve pourtant « vraiment de gauche et très humain » : « Villeneuve a été une des premières villes à parrainer des enfants menacés d'expulsion. »
A Paris, il a « employé quelqu'un qui n'avait pas ses papiers ». Ses ennemis ont cru le tenir. Ils étaient sûrs qu'il serait « coffré pour esclavage moderne ». A l'automne 2007, il est finalement jugé coupable de travail clandestin; mais dispensé de peine et d'inscription au casier judiciaire.
« J'ai dit la vérité. J'ai voulu aider quelqu'un. Le tribunal a reconnu ma bonne foi. » Il faut bien dire qu'il est alors député-maire de Villeneuve-sur-Lot...
Ses proches n'ont pas compris les sacrifices financiers puis familiaux faits au nom de sa carrière. Est-ce que l'engagement politique en vaut vraiment la peine ? « C'est une question qu'on peut se poser tous les jours », élude-t-il. On insiste. Il serre les mâchoires. « On ne va quand même pas céder le pas à la médiocrité. »
(d'après Rue 89)
Ce Jérôme Cahuzac est un cas au PS et pour Rue89 un extra-terrestre.
« Vous m'interrogez sur une déclaration que pour ma part je n'ai pas entendue. [...] J'attends de voir un peu ce qu'il en est vraiment. »
Pris de court et blessé de ne pas avoir été associé, Cahuzac se refuse à faire semblant de savoir : « Hollande ne va quand même pas demander à Cahuzac la permission d'aller pisser ! », s'époumone un autre chef de pôle, anonyme ou inventé par Rue 89. Mais Cahuzac ne renie pas sa franchise atypique au PS.
En politique, c'est pour l'austère Jospin qu'il a le plus de respect.
En littérature, plutôt que le stalinien Jean-Paul Sartre et co-fondateur de Libération, il place Camus, « l'écrivain de la vérité », au-dessus de tout. Certains sont passionnés par la justice ou l'égalité. Cahuzac, lui, se flatte de respecter la vérité.
Mai 68 ? « Une fête plus qu'un événement politique »
Ça ne l'empêche pas de se livrer à des propos sibyllins, des phrases tarabiscotées, des tournures à double sens, des ellipses et des réécritures du passé. Mais rien qui puisse entamer la douce illusion du « parler vrai ». C'est Rue 89, site avatar du journal Libération qui l'écrit...
On ne fait pas plus rocardien comme thème. Et c'est la filiation dans laquelle Cahuzac s'inscrit. Mais quand on lui demande pourquoi, il fait des mystères.
En réalité, il est tombé dans le rocardisme en sortant de chez ses parents : Guy Carcassonne était leur voisin de palier. Cahuzac est entré au PS en le suivant à la section socialiste du Ve arrondissement de Paris. On est en 1977. Il a 25 ans.
Pour lui, Mai 68 a été « plus une fête qu'un événement politique ». « Le lycée tournait en coopérative, on a appris l'autonomie », se souvient son copain de classe Daniel Scherman. Ils écoutent les Beatles et Brassens, n'ont pas de vocation affirmée. Cahuzac fera médecine « pour être utile ».
Charasse et les cigarettes Chevignon
Devenu chirurgien, il confie à ses amis sa satisfaction de « sauver vraiment des gens ». Mais ses camarades socialistes l'entendent regretter de ne pas avoir « fait Sciences-Po ». Armé de « quelques notes sur la santé publique », il s'invite dans la préparation de la candidature de Michel Rocard à la présidentielle de 1988.
Finalement, Rocard sera Premier ministre. Il choisit Guy Carcassonne comme conseiller. Qui suggère le nom de Cahuzac quand se forme le cabinet de Claude Evin. Le ministre de la Santé conserve un bon souvenir de ce chirurgien « volontaire » au « caractère entier ».
Il le charge de déminer une histoire de lait maternisé et de mener un bras de fer avec les laboratoires d'analyses médicales, avant de lui confier la préparation de la loi alcool-tabac. Il faut batailler ferme contre Charasse qui, comme ministre du Budget, avait la tutelle de la Seita.
« Quand on a finalement obtenu gain de cause, il s'est vengé en profitant d'une faille de la loi : la Seita a lancé les cigarettes Chevignon », se souvient Jean-René Brunetière, à l'époque directeur de cabinet d'Evin.
« C'est lui que je veux comme adversaire »
Dans ces circonstances, Cahuzac lui apparaît comme « un mousquetaire, un type qui fonctionne plus à l'instinct qu'au raisonnement sophistiqué ». Ses collègues l'entendent encore marteler : « L'escalier, pas l'ascenseur ! » L'un deux, Bruno Varet :
« Il a découvert que la politique l'amusait beaucoup plus que la chirurgie. »
Mais le gouvernement tombe.
Cahuzac traverse « une période de vache enragée », selon ses amis. Lui parle de « changement de vie qui ne regarde que [lui] ». Il finit par monter (avec sa femme) une clinique spécialisée dans les implants capillaires. Et quand Jospin se lance à la conquête de l'Elysée en 1995, Cahuzac se rend au QG et donne des coups de main sur les sujets de santé publique.
Ce candidat réunit les qualités qu'il aimerait posséder : « Droit, honnête, totalement sincère, très engagé, très volontaire, avec une vraie capacité de décision ». Il l'admire. Ils deviendront partenaires de tennis (« C'est moi qui gagnais. Mais lui s'est fait mal à l'épaule, moi au genou, et on n'a plus le temps. »)
Cahuzac a aussi pratiqué la course, le vélo, la chasse sous-marine, le golf, la boxe... Mais en 1996, il veut relever un autre type de défi : devenir député. « Ce qu'on peut faire sans être élu, je l'avais déjà fait. »
Il est parachuté dans le Lot-et-Garonne.
Un dîner chez Gérard Gouzes, maire de Marmande et parrain du PS départemental, tient lieu de cérémonie d'adoubement. Michel Gonelle, le maire RPR de Villeneuve-sur-Lot, est présent : « Il est bien, ce petit. Gérard, c'est lui que je veux comme adversaire. »
Le juge Bruguière en voiture blindée
Le « beau Jérôme » peut remercier la droite :
• aux législatives de 1997, il bénéficie de la « vague rose » et, dit-on, « de voix du RPR, qui avaient un vieux compte à régler avec le candidat UDF » ;
• en 2001, il devient maire de Villeneuve à la faveur d'une triangulaire, comme beaucoup d'autres ;
• s'il perd son siège de député en 2002, il le regagne en 2007 face « au pire candidat que l'on ait jamais eu », rigole-t-on à l'UMP : le juge Bruguière. « En voiture blindée, avec ses gardes du corps, il voyait 200 personnes tous les soirs. Qui repartaient avec la certitude qu'elles ne voteraient pas pour lui » ;
• en 2010, Sarkozy fait nommer un socialiste, Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, ce qui libère la présidence de la commission des Finances à l'Assemblée nationale. Cahuzac lui succède.
Ses qualités d'orateur impressionnent. Tout dans la tête, jamais de notes. « Si vous allez au Louvre avec lui, il peut remplacer les conférenciers », jure un ami. Il travaille beaucoup et tient à ce que ça sache. Il est jugé brillant, honnête, rugueux, hautain, arrogant, fier, castagneur, méprisant, quand tant de socialistes sont arrogants, mais paresseux.
L'UMP Gilles Carrez, rapporteur général de la commission des Finances, loue sa compétence : « Mais il est d'une spontanéité excessive : mon orgueil est blessé, je le montre à la télévision ; un jeune m'énerve, je vais le boxer. »
« Le tribunal a reconnu ma bonne foi »
Ses proches rapportent qu'il se voit déjà ministre du Budget. Il y a dix ans, il s'imaginait ministre de la Santé. « Il faut avoir une énorme humilité pour être ministre », avertit Michel Sapin, l'ami de 35 ans de François Hollande. « On est parfois rappelé à l'ordre par le dernier des sous-fifres de l'Elysée. Il y a peu de postes où l'on est autant soumis à l'autorité. »
A Solférino, on trouve qu'il « fait passer Manuel Valls pour un dangereux gauchiste ». Son adjointe aux Affaires sociales, Marie-Françoise Béghin, le trouve pourtant « vraiment de gauche et très humain » : « Villeneuve a été une des premières villes à parrainer des enfants menacés d'expulsion. »
A Paris, il a « employé quelqu'un qui n'avait pas ses papiers ». Ses ennemis ont cru le tenir. Ils étaient sûrs qu'il serait « coffré pour esclavage moderne ». A l'automne 2007, il est finalement jugé coupable de travail clandestin; mais dispensé de peine et d'inscription au casier judiciaire.
« J'ai dit la vérité. J'ai voulu aider quelqu'un. Le tribunal a reconnu ma bonne foi. » Il faut bien dire qu'il est alors député-maire de Villeneuve-sur-Lot...
Ses proches n'ont pas compris les sacrifices financiers puis familiaux faits au nom de sa carrière. Est-ce que l'engagement politique en vaut vraiment la peine ? « C'est une question qu'on peut se poser tous les jours », élude-t-il. On insiste. Il serre les mâchoires. « On ne va quand même pas céder le pas à la médiocrité. »
(d'après Rue 89)
Ce Jérôme Cahuzac est un cas au PS et pour Rue89 un extra-terrestre.
Ha il n'y y aura pas de poste de ministres pour tout le monde...........Même la ségol ne serait pas contre, le perchoir ou un portefeuille mais comme ça sent le roussi avec mélenchon, elle assure ses arrieres si je puis dire......
RépondreSupprimerL'ex-candidate PS à l'Elysée Ségolène Royal a qualifié aujourd'hui Jean-Luc Mélenchon d'"allié" avec qui elle se trouve "beaucoup de convergences" ............
Et je garde le pire pour la fin....
L'ex-candidate PS à l'Elysée, Ségolène Royal, a déclaré aujoourd'hui sur France 5 que Nicolas Sarkozy avait "peur" de perdre l'élection présidentielle parce qu'il avait "absolument besoin d'être réélu pour être couvert par l'immunité présidentielle". "Il a peur de perdre, de la sanction des Français", a déclaré Mme Royal dans l'émission C Politique, ajoutant: "Il a peur parce qu'il va perdre son immunité présidentielle, et on connaît tous les problèmes de corruption qui ont émaillé ces cinq années".
Il faut avoir un culot de socialiste pour accuser et diffamer un président de la république de corruption..........
Prete à tout dire du mal des gens il en reste toujours quelque chose.......
C'est inadmissible de dire des choses pareilles, j'espere que l"Elysée va réagir vigoureusement........
La révolution française 2.0 avec françois Hollande ?
RépondreSupprimerLa France connait une situation qui n'est pas sans rapeller ce qu’à connu Louis XVI quand il essayait désespérément de réformer le vieux royaume vermoulu.