Les médailles, ou l’éducation au mérite, contre « Entre les murs », ou la permissivité à l’école
PaSiDupes a déjà pointé Laurent Cantet (libellé à son nom) , le réalisateur du film « Entre les murs », primé à Cannes , comme l’un des « anonymes » qui se trouvaient par hasard à bord de cet avion du retour à Bamako, quand des passagers lambdas ( ?) ont pris parti -contre la police- pour des clandestins maliens soutenus par le réseau ESF.
Les spectateurs sont invités à sourire aux arrogances, aux manques de respect et aux âneries d'une classe intenable pour qui l'« argenterie» serait un habitant de l'Argentine. Le niveau n’a pas baissé… Tellement pas qu’une élève de 4° du collège Paul-Gauguin, horrifiée, s’exclame : « C'est pas nous !»
Le niveau s’est même élevé, à l’oral, peut-être ! Des virtuoses de naturel, ces ados à la langue bien pendue et à la brutalité à fleur de peau, qui pourtant assurent : « C'était un rôle de composition ». Car ils se sont entendu parler et c’est apparemment plus vrai que nature…Ces élèves qui « parlent trop mal », c’est impardonnable, selon certains jeunes spectateurs. « Conjuguer croire en nous 'croitrons", sérieusement, c'est abuser! », lance Nina. Et ce prof «trop mou » avec l'orthographe, le verlan, les insanités...
Seraient-ils peu fiers d’être montrés, bruts de décoffrage, par un réalisateur, qui les utilise pour illustrer sa thèse ? Du professeur, M. Marin : «Il est vraiment d’une ambiguïté dérangeante, tranche une jeune fille. Et tous les personnages sont tellement stéréotypés !»
« Ambiguïté? » interroge Alice. « Stéréotypés », ajoute Alexandre. Caricature ?
« Le film nous fait passer pour des idiots et ça donne une mauvaise image des ZEP», se lamente au final Angelica, qui se découvre à l’écran, au risque de ruiner la promotion d’une certaine école.
Question d'élève: «Et le salaire?» « 1000 euros par semaine», répond Lucie. Xavier Darcos ne joue pas dans la mêmecatégorie cours de récréation…
Les professeurs qui ont vu le film sont plus interloqués les uns que les autres par l'indiscipline des élèves du collège Dolto dans le 20° arrondissement de Paris, où les violences inter-communautaires émaillent aussi la vie des jeunes dans la rue : pensez à Rudy, le jeune juif plongé dans le coma par ses agresseurs, puis aux trois autres jeunes qui se sont faits agresser, au début du mois, alors qu’ils portaient la kippa.
Conclusion : un film caricatural ? Et pourquoi ?
«Pas de Mohamed ni d’Aïssata », comme dirait la perfide Esméralda, qui n’a pas été sélectionnée pour sa seule spontanéïté… Pur hasard ? Esméralda est dans la vraie vie une ancienne élève renvoyée du collège Gauguin et placée à Dolto (Paris 20), où le réalisateur a trouvé sans les chercher les élèves croquignolés qu’il lui fallait pour sa satire militante du système éducatif. Une journaliste, dépaysée, la dit « géniale tête à claques ». Si elle est géniale, mais que dire d’Einstein ?
Mais il suffit aux acteurs d’avoir monté les marches de Cannes, comme Sharon Stone. Voilà qui sidère une ‘jeune’ élève : « C'est satisfaisant d'avoir les félicitations, mais la Palme ! » Celle-ci apprécie les félicitations : une « médaille en chocolat » l’aurait contentée, elle, mais elle n’est pas adhérente à l’UNL et Florian Lecoultre ne lui a pas glissé ce qu’il fallait dire et penser …
Le film a pourtant reçu en 2008 la Palme d’Or au Festival de Cannes, dont le jury était placé sous la présidence de Sean Penn, avec des membres comme Marjane Satrapi. On notera que personne ne vante la réalisation : un détail à Cannes et pour le réalisateur Penn !
Sean Penn, né en 1950 dans une famille juive immigrée de Lituanie, se revendique laïc et agnostique. Au cinéma, il s’est fait le spécialiste des rôles de mauvais garçons indomptables Puis, il a multiplié les rôles d'hommes violents et désespérés, dominés par la soif de vengeance, comme une thérapie à sa propre histoire familiale. Son père figura au nombre des cinéastes soupçonnés de sympathies communistes et inscrits sur la liste noire du sénateur Joseph McCarthy.
Dans ses propres films, à partir de 1995, il s’est intéressé aux thèmes de la culpabilité (The Indian Runner), de la folie (Crossing Guard) et du pardon (The Pledge). Ce tatoué est aussi célèbre pour sa personnalité marquée, sa violence (il menaça un passant de lui couper l'oreille avec une bouteille cassée) et ses prises de position politiques, en particulier à propos du conflit en Irak en 2003 (il conspua en public les Républicains). Il était à prévoir que « Entre les murs » pourrait lui devoir beaucoup et, en toute neutralité, les responsables de la sélection des films et de la composition du jury ne pouvaient pas l’ignorer …
La palme ne pouvait donc guère échapper à ‘Entre les Murs’, sachant en outre que France Télévisions co-produit ce film partisan. On peut dès lors se demander enfin si le service public ne pourrait pas vivre décemment de ses investissements militants dans l’économie de marché (que décrient ses journalistes) et de son marketing forcéné, comme en cette période actuelle de promotion, plutôt que de réclamer leur contribution aux pauvres gens par le biais de la redevance audio-visuelle.
Cette nouvelle version de l’arroseur arrosé convient naturellement à ceux qui se plaisent dans leur jus ou à la gauche caviar qui observe de loin et n’y voit que dépaysement ou exotisme et sujet d’étude ethnologique. « Entre les murs » justifie donc la fuite des élèves, pour qui compte plutôt ce qu’ils ont « Entre les oreilles », et les demandes de dérogations à la carte scolaire. Le ministre Darcos a bien mérité la palme … en chocolat !
Le 14 septembre, le ministre de l'Education a envisagé dans un entretien au Parisien que des médailles soient attribuées aux bacheliers
Dans la foulée des Jeux Olympiques de Pékin, Xavier Darcos a précisé son intention de "valoriser" l'obtention du baccalauréat: "Nous envisageons même que les bacheliers puissent recevoir une médaille. Elle serait de couleur différente, peut-être sur le mode des médailles sportives, or, argent, bronze, selon la mention obtenue."
Interrogé ensuite sur RTL, X. Darcos a assuré que cette proposition ressortait d'une "attitude pédagogique qui n'a rien de réactionnaire". "Je ne suis pas un nostalgique, je suis résolument moderne". Selon lui, il s'agit de "reconstituer des rites, des modes de reconnaissance" et de "donner un peu de solennité aux récompenses".
Le ministre a développé cette argumentation le 15 au matin sur France Info, en demandant que l'on ne "caricature" pas. "Je suis, a-t-il dit, à la recherche de la reconnaissance du mérite (...), notamment des élèves qui viennent des milieux les plus modestes et qui ont réussi." Le ministre a d’ailleurs souligné le "succès" rencontré par des expériences de cérémonies de remise du baccalauréat dans certains établissements et a précisé que le mérite pouvait être reconnu "par une médaille ou par autre chose".
La gauche s’estfélicitée de opposée à cette proposition
Les organisations tutélaires de l’Education Nationale n’ont pas supporté l’initiative venue de cet audacieux ministre qui ne prend pas les ordres auprès d’elles. Elles n’ont donc pas tardé à ironiser. "Ce n'est pas du tout une demande des lycéens, affirma Florian Lecoultre, nouveau président de l'Union nationale lycéenne (UNL), c'est du bling-bling, c'est insignifiant. On peut multiplier les annonces inutiles comme celle-là, reste que pendant ce temps on ne s'attaque pas aux vrais problèmes."
Daniel Robin, son tuteur du SNES-FSU, syndicat de professeurs de gauche du second degré, jugea "pathétique et dérisoire qu'un ministre de l'éducation consacre son temps à faire des annonces de cette nature alors qu'il y a bien d'autres problèmes à régler".
Thierry Cadart, secrétaire général du SGEN-CFDT, parla de mesure "complètement déphasée renvoyant à une vision de la société particulièrement rétrograde".
Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), fédération de parents située à gauche, rappelait n'avoir "jamais demandé" ce type de mesure.
Seule la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP), qui ne milite pas à gauche, , par la voix d'Anne Kerkhove, sa présidente, se démarqua timidement de la nébuleuse opposée : "Certains parents disent qu'ils aimeraient bien des remises de prix comme celles pratiquées dans les pays anglo-saxons. Mais je ne suis pas persuadée que ce soit une demande de tout le monde." L’élection des représentants de parents d’élèves se profile.
Ainsi, une palme d’or remise entre amis à des amis aurait à gauche plus de valeur morale que la réussite à un examen national au mérite. Que le bac soit le sésame pour l’enseignement supérieur de 80% des candidats n’est certes plus l’exploit d’antan. C’est que la gauche considère que réussir au bac n’est plus aujourd’hui un exploit et que les lycéens ont plus de respect pour le disque d’or d’une chanteuse ou le soulier d’or d’un footballeur !
Suggestions au ministre de l’Education Nationale :
- rebaptiser l’enseignant en « coach » : c’est plus prestigieux et les entraîneurs de foot, bien que contestés, restent respectés et maîtres de leur équipe.
- faire remettre les médailles ‘en chocolat’ sur les marches du festival de Cannes par 2Z (Zinédine Zidane), devant micros et caméras, ou sur le perron de l’Elysée, si toutefois Désirdavenir Royal montait un jour sur le podium.
- ne distribuer que desmédailles palmes -ou des lingots- , et exclusivement en or (bien que « bling-bling »): l’argent est discriminatoire et le bronze, cet alliage, est humiliant, dans les quartiers.
PaSiDupes a déjà pointé Laurent Cantet (libellé à son nom) , le réalisateur du film « Entre les murs », primé à Cannes , comme l’un des « anonymes » qui se trouvaient par hasard à bord de cet avion du retour à Bamako, quand des passagers lambdas ( ?) ont pris parti -contre la police- pour des clandestins maliens soutenus par le réseau ESF.
Les spectateurs sont invités à sourire aux arrogances, aux manques de respect et aux âneries d'une classe intenable pour qui l'« argenterie» serait un habitant de l'Argentine. Le niveau n’a pas baissé… Tellement pas qu’une élève de 4° du collège Paul-Gauguin, horrifiée, s’exclame : « C'est pas nous !»
Le niveau s’est même élevé, à l’oral, peut-être ! Des virtuoses de naturel, ces ados à la langue bien pendue et à la brutalité à fleur de peau, qui pourtant assurent : « C'était un rôle de composition ». Car ils se sont entendu parler et c’est apparemment plus vrai que nature…Ces élèves qui « parlent trop mal », c’est impardonnable, selon certains jeunes spectateurs. « Conjuguer croire en nous 'croitrons", sérieusement, c'est abuser! », lance Nina. Et ce prof «trop mou » avec l'orthographe, le verlan, les insanités...
Seraient-ils peu fiers d’être montrés, bruts de décoffrage, par un réalisateur, qui les utilise pour illustrer sa thèse ? Du professeur, M. Marin : «Il est vraiment d’une ambiguïté dérangeante, tranche une jeune fille. Et tous les personnages sont tellement stéréotypés !»
« Ambiguïté? » interroge Alice. « Stéréotypés », ajoute Alexandre. Caricature ?
« Le film nous fait passer pour des idiots et ça donne une mauvaise image des ZEP», se lamente au final Angelica, qui se découvre à l’écran, au risque de ruiner la promotion d’une certaine école.
Question d'élève: «Et le salaire?» « 1000 euros par semaine», répond Lucie. Xavier Darcos ne joue pas dans la même
Les professeurs qui ont vu le film sont plus interloqués les uns que les autres par l'indiscipline des élèves du collège Dolto dans le 20° arrondissement de Paris, où les violences inter-communautaires émaillent aussi la vie des jeunes dans la rue : pensez à Rudy, le jeune juif plongé dans le coma par ses agresseurs, puis aux trois autres jeunes qui se sont faits agresser, au début du mois, alors qu’ils portaient la kippa.
Conclusion : un film caricatural ? Et pourquoi ?
«Pas de Mohamed ni d’Aïssata », comme dirait la perfide Esméralda, qui n’a pas été sélectionnée pour sa seule spontanéïté… Pur hasard ? Esméralda est dans la vraie vie une ancienne élève renvoyée du collège Gauguin et placée à Dolto (Paris 20), où le réalisateur a trouvé sans les chercher les élèves croquignolés qu’il lui fallait pour sa satire militante du système éducatif. Une journaliste, dépaysée, la dit « géniale tête à claques ». Si elle est géniale, mais que dire d’Einstein ?
Mais il suffit aux acteurs d’avoir monté les marches de Cannes, comme Sharon Stone. Voilà qui sidère une ‘jeune’ élève : « C'est satisfaisant d'avoir les félicitations, mais la Palme ! » Celle-ci apprécie les félicitations : une « médaille en chocolat » l’aurait contentée, elle, mais elle n’est pas adhérente à l’UNL et Florian Lecoultre ne lui a pas glissé ce qu’il fallait dire et penser …
Le film a pourtant reçu en 2008 la Palme d’Or au Festival de Cannes, dont le jury était placé sous la présidence de Sean Penn, avec des membres comme Marjane Satrapi. On notera que personne ne vante la réalisation : un détail à Cannes et pour le réalisateur Penn !
Sean Penn, né en 1950 dans une famille juive immigrée de Lituanie, se revendique laïc et agnostique. Au cinéma, il s’est fait le spécialiste des rôles de mauvais garçons indomptables Puis, il a multiplié les rôles d'hommes violents et désespérés, dominés par la soif de vengeance, comme une thérapie à sa propre histoire familiale. Son père figura au nombre des cinéastes soupçonnés de sympathies communistes et inscrits sur la liste noire du sénateur Joseph McCarthy.
Dans ses propres films, à partir de 1995, il s’est intéressé aux thèmes de la culpabilité (The Indian Runner), de la folie (Crossing Guard) et du pardon (The Pledge). Ce tatoué est aussi célèbre pour sa personnalité marquée, sa violence (il menaça un passant de lui couper l'oreille avec une bouteille cassée) et ses prises de position politiques, en particulier à propos du conflit en Irak en 2003 (il conspua en public les Républicains). Il était à prévoir que « Entre les murs » pourrait lui devoir beaucoup et, en toute neutralité, les responsables de la sélection des films et de la composition du jury ne pouvaient pas l’ignorer …
La palme ne pouvait donc guère échapper à ‘Entre les Murs’, sachant en outre que France Télévisions co-produit ce film partisan. On peut dès lors se demander enfin si le service public ne pourrait pas vivre décemment de ses investissements militants dans l’économie de marché (que décrient ses journalistes) et de son marketing forcéné, comme en cette période actuelle de promotion, plutôt que de réclamer leur contribution aux pauvres gens par le biais de la redevance audio-visuelle.
Cette nouvelle version de l’arroseur arrosé convient naturellement à ceux qui se plaisent dans leur jus ou à la gauche caviar qui observe de loin et n’y voit que dépaysement ou exotisme et sujet d’étude ethnologique. « Entre les murs » justifie donc la fuite des élèves, pour qui compte plutôt ce qu’ils ont « Entre les oreilles », et les demandes de dérogations à la carte scolaire. Le ministre Darcos a bien mérité la palme … en chocolat !
Le 14 septembre, le ministre de l'Education a envisagé dans un entretien au Parisien que des médailles soient attribuées aux bacheliers
Dans la foulée des Jeux Olympiques de Pékin, Xavier Darcos a précisé son intention de "valoriser" l'obtention du baccalauréat: "Nous envisageons même que les bacheliers puissent recevoir une médaille. Elle serait de couleur différente, peut-être sur le mode des médailles sportives, or, argent, bronze, selon la mention obtenue."
Interrogé ensuite sur RTL, X. Darcos a assuré que cette proposition ressortait d'une "attitude pédagogique qui n'a rien de réactionnaire". "Je ne suis pas un nostalgique, je suis résolument moderne". Selon lui, il s'agit de "reconstituer des rites, des modes de reconnaissance" et de "donner un peu de solennité aux récompenses".
Le ministre a développé cette argumentation le 15 au matin sur France Info, en demandant que l'on ne "caricature" pas. "Je suis, a-t-il dit, à la recherche de la reconnaissance du mérite (...), notamment des élèves qui viennent des milieux les plus modestes et qui ont réussi." Le ministre a d’ailleurs souligné le "succès" rencontré par des expériences de cérémonies de remise du baccalauréat dans certains établissements et a précisé que le mérite pouvait être reconnu "par une médaille ou par autre chose".
La gauche s’est
Les organisations tutélaires de l’Education Nationale n’ont pas supporté l’initiative venue de cet audacieux ministre qui ne prend pas les ordres auprès d’elles. Elles n’ont donc pas tardé à ironiser. "Ce n'est pas du tout une demande des lycéens, affirma Florian Lecoultre, nouveau président de l'Union nationale lycéenne (UNL), c'est du bling-bling, c'est insignifiant. On peut multiplier les annonces inutiles comme celle-là, reste que pendant ce temps on ne s'attaque pas aux vrais problèmes."
Daniel Robin, son tuteur du SNES-FSU, syndicat de professeurs de gauche du second degré, jugea "pathétique et dérisoire qu'un ministre de l'éducation consacre son temps à faire des annonces de cette nature alors qu'il y a bien d'autres problèmes à régler".
Thierry Cadart, secrétaire général du SGEN-CFDT, parla de mesure "complètement déphasée renvoyant à une vision de la société particulièrement rétrograde".
Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), fédération de parents située à gauche, rappelait n'avoir "jamais demandé" ce type de mesure.
Seule la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP), qui ne milite pas à gauche, , par la voix d'Anne Kerkhove, sa présidente, se démarqua timidement de la nébuleuse opposée : "Certains parents disent qu'ils aimeraient bien des remises de prix comme celles pratiquées dans les pays anglo-saxons. Mais je ne suis pas persuadée que ce soit une demande de tout le monde." L’élection des représentants de parents d’élèves se profile.
Ainsi, une palme d’or remise entre amis à des amis aurait à gauche plus de valeur morale que la réussite à un examen national au mérite. Que le bac soit le sésame pour l’enseignement supérieur de 80% des candidats n’est certes plus l’exploit d’antan. C’est que la gauche considère que réussir au bac n’est plus aujourd’hui un exploit et que les lycéens ont plus de respect pour le disque d’or d’une chanteuse ou le soulier d’or d’un footballeur !
Suggestions au ministre de l’Education Nationale :
- rebaptiser l’enseignant en « coach » : c’est plus prestigieux et les entraîneurs de foot, bien que contestés, restent respectés et maîtres de leur équipe.
- faire remettre les médailles ‘en chocolat’ sur les marches du festival de Cannes par 2Z (Zinédine Zidane), devant micros et caméras, ou sur le perron de l’Elysée, si toutefois Désirdavenir Royal montait un jour sur le podium.
- ne distribuer que des
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