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dimanche 21 septembre 2008

Sénatoriales : la gauche n’obtient pas les 10 sièges de plus escomptés

Stabilité : droite et gauche confortent leur positions
Déception de la gauche, dimanche 21 septembre, à la mi-journée, pour les sénatoriales : l’opposition ne reçoit pas les dividendes de ses dénigrements systématiques. Dès la première partie de la journée, la droite ne cédait rien.

Progression limitée de l'opposition
Le président sortant du groupe PS du Sénat, Jean-Pierre Bel a été réélu dès le premier tour dans son fief d'Ariège avec 76,2 % des voix. Les deux sénateurs PRG sortants de Corse, Nicolas Alfonsi (Corse-du-Sud) et François Vendasi (Haute-Corse), ont également été réélus.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, où sévit Jean-Louis Bianco, le socialiste Claude Domeizel a également été réélu.
Les deux sénateurs socialistes de l'Aude, Roland Courteau et Marcel Rainaud, ont été réélus avec plus de 76 % des voix dans les Côtes d'Armor, la gauche conserve ses trois sièges, deux pour les socialistes, un pour les communistes.
Le socialiste Michel Teston est réélu en Ardèche.

La droite conserve ses sièges
Dans l'Eure, la majorité présidentielle a de nouveau réalisé le grand chelem. Les sénateurs UMP Joël Bourdin et Ladislas Poniatowski ont été tous deux réélus, et Hervé Maurey, Nouveau Centre, emporte le troisième siège.
En Charente-Maritime, sur le territoire de l’amère de Melle, la présidente socialiste de région, l'UMP conserve ses trois sièges : Claude Belot et Michel Doublet sont réélus et Daniel Laurent, élu.
Dans l'Aisne, les deux sièges restent à l'UMP.
Le sortant UMP, Robert Laufoaulu a été réélu à Wallis et Futuna, territoire d'outre-mer.
Le divers droite Philippe Adnot est réélu dans l'Aube;
l'UMP Pierre Jarlier dans le Cantal,
et dans le Cher, l'UMP Rémy Pointereau est également réélu.

Charles Millon (UMP) a besoin de deux tours.
L'ancien ministre de la défense, Charles Millon, candidat aux sénatoriales dans l'Ain avec le soutien de l'UMP, était dans une situation très délicate. Il est arrivé troisième au premier tour de la sénatoriale, avec 580 voix, après Rachel Mazur (PS) et Sylvie Goy-Chavent (UMP), avec respectivement 588 et 634 voix. La réserve de voix à droite semble suffisante pour assurer l'élection de Ch. Millon, mais les opposants à son retour en politique jusque dans son propre camp pourraient toutefois contribuer à l’élection de deux PS dans ce département où il n'y en avait aucun.

Chevènement (MRC) en ballottage
Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l'Intérieur, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), candidat dans le Territoire de Belfort, est lui aussi en bonne posture. Arrivé en tête du premier tour avec 127 voix, il devance le candidat socialiste, Yves Ackermann, qui en a recueilli 111. Malgré le soutien du PS à J.P. Chevènement, Yves Ackermann entend se maintenir au second tour.

Pari difficile pour Rebsamen (PS)
Le proche de Sa Cynique Majesté Royal en campagne présidentielle, le maire de Dijon, n'est arrivé qu'en 5e position en Côte-d'Or, ce qui compromet ses chances d'être élu. Avec 582 voix, ce numéro 2 du PS est largement devancé par le président PS du Conseil Régional François Patriat (740 voix), ainsi que par Alain Houpert (DVD), qui a recueilli 611 voix. Un jeune candidat PRG, Patrick Molinoz (38 ans), 596 voix et le sénateur sortant UMP Louis de Broissia, avec 594 voix, ont également devancé le maire de Dijon.Mais Frère Rebsamen pourrait profiter de ses passages devant micros et caméras.

Les facteurs d’incertitude
Malgré la mainmise de la gauche sur les grandes villes, les régions et une majorité de départements, la majorité du Sénat ne devrait pas basculer dimanche et le PS ne prétend gagner qu'une quinzaine sièges dans le meilleur des cas.
Les communes de moins de 3 500 habitants fournissent en effet la moitié des délégués des conseils municipaux : le Sénat a pour fonction de représenter la campagne et de contrebalancer le poids des villes
. Ainsi, l’équilibre des secteurs urbain et rural est-il assuré.

Mais la création de 12 nouveaux sièges constitue un autre élément d’incertitude
L'UMP risque de voir sa majorité grignotée du fait d’une possible obligation de composer davantage avec ses alliés centristes de l'Union centriste-UDF (UC-UDF) et les radicaux valoisiens.

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