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mardi 2 septembre 2008

Christian Clavier: une certaine presse soutient les indépendantistes violents

Les continentaux sont-ils indésirables sur le territoire national Corse ?
Le coordinateur des services de sécurité intérieure (CSSI) en Corse, Dominique Rossi, a été "relevé lundi de ses fonctions, et muté à l'IGPN (la police des polices)", suite à sa « gestion » de l'occupation samedi de la propriété de Christian Clavier à Porto-Vecchio, a annoncé le ministère de l'Intérieur.
Au courant dès vendredi soir des intentions des nationalistes corses, M. Rossi n'a manifestement "pas pris les mesures nécessaires", doit bien constater le ministère.
Une cinquantaine de militants indépendantistes ont en effet occupé la propriété de l'acteur, qui est ainsi intimidé pour son soutien politique à Nicolas Sarkozy, au prétexte d’une prétendue "spoliation foncière" des Corses de l'île pourtant française.

Pourquoi cet artiste en particulier ?
De nombreuses vedettes possèdent des villas en Corse, de droite comme de gauche. En août, Patrick Poivre d'Arvor en vacances en Corse n’a pas été importuné. Pas de souci non plus même chez les habitués Kouchner-Ockrent. Mais l’agence de presse française note: « M. Sarkozy, ancien ministre de l'Intérieur, cultive de nombreuses relations dans le monde du show business, des médias et des affaires. » Observation ambiguë ? Et utile ? Ou sentencieuse ? Dans son souci d'exhaustivité, elle se garde toutefois de lui faire grief que ses deux fils aînés ont une mère corse... Assez curieusement, la gauche caviar n’est pas accusée de "spoliation foncière" des Corses ! Le menu fretin s’établit sans risque en Corse pour l’été : Alizée, Jenifer et l’ancienne Miss France Sonia Rolland, qui ont tellement besoin de se ressourcer. En juillet, un représentant de la ‘gauche pétard’, Yannick Noah, ne s'éclatait-il pas en Corse ? Son yacht n’a pas souffert pour autant. Il faut dire que les indépendantistes partagent son goût de la poudre... A Porto-Vecchio, où les frères Trigano ont monté en 1958 le premier Club Med de Corse, le deuxième village de France, Gérard Depardieu a bien dû héberger une kyrielle de SDF sur sa propriété, en plus du petit Guillaume. Ca inspire le respect aux indépendantistes !
D’ailleurs, depuis le règne de Mitterrand, du Luberon à la Corse, « la gauche caviar est un segment indispensable de la gauche, provoquait ce virtuose de Laurent Joffrin, patron de Libération, ex-directeur du Nouvel Observateur -, où l'on a toujours su et vivre, et penser... Le premier fleuron de la gauche caviar, c'est Voltaire ! » Les indépendantistes aiment cette gauche-là…
Imaginez maintenant qu'en Ardèche ils interdisent le rachat des fermes abandonnées et écroulées aux acquéreurs Belges ou Allemands, mais aussi aux Bretons ou aux Ch’tis… Des Ardéchois sont d’ailleurs prêts à reproduire ces actions de force, à la façon de leur voisin, l’affreux Jojo Bové.

L’occupation de la propriété d’un continental par des indépendantistes est aussitôt viré en « l’affaire Clavier » !
La presse d’opposition a choisi de stigmatiser la victime plutôt qu’une horde de 50 envahisseurs d’une propriété privée…
Or, pour ce seul motif, cette polémique artificielle pourrait déjà être qualifiée d’ « affaire de désinformation politique». Christian Clavier n’est plus considéré comme un citoyen français à part entière, partout sur le territoire, du seul fait qu’il s’affiche en ami du président. C’est donc l’occasion d’une deuxième aberration partisane de la presse insolente, dite acquise au Président. Par exemple, France Info, service public, a pris toute la journée le parti de la violence et de l’illégalité. Sans relâche et avec une certaine agressivité grossière, cette radio, que financent tous les Français indistinctement, dénonce aussitôt l’amitié du comédien et du Président. Par cet odieux matraquage, ces militants journalistes ont ainsi tenté de justifier l’occupation de la propriété de l’artiste continental, honnête citoyen non violent, donc indésirable en Corse. Cette irruption chez un ami du Chef de l’Etat, et le traitement qu’en fait la presse, sont donc politiques et auraient dû être condamnée par une presse objective, qui se targue de la notion d’éthique professionnelle, mais n’en a pas la pratique. A la mi-journée, les cinquante intrus étaient objectivement qualifiés de ‘poignée’ sur cette radio…

« Cette amitié a-t-elle motivé la décision du Président ? », se demande benoîtement France Info, à la façon de Flamby 1er… Ces journalistes, dont Bayrou et Marianne prétendent qu’ils sont ralliés à Sarkozy, ont évacué l’action illégale de droit commun, pour la détourner en « affaire » politique. Dans le cas d’une effraction de l’appartement de Sa Cynique Majesté Royal, les mêmes s’indignent et insinuent aussi que le pouvoir pourrait être en cause. Deux poids, deux mesures en matière d’objectivité de la presse à la française…

C'est un exemple d’égarement partisan à un troisième titre
La fameuse agence de presse française s'indigne que le chef de la police de Corse, île française de la Méditerranée, a été « brutalement » limogé : quand on est partisan, on a une notion biaisée de la brutalité. Que la famille Clavier ne partage probablement pas...
Les foireux de France Info finissent par admettre en fin de journée que la mutation du responsable de la police qui a eu connaissance du projet des nationalistes, est une décision du ministère de l’Intérieur, sous la responsabilité de Michèle Alliot-Marie, mais maintiennent pourtant leurs accusations sur le président… Ils annoncent la polémique qu'ils appellent de leurs voeux, avant même qu'elle n'ait eu véritablement le temps d'éclore, tant les socialistes sont occupés à leurs petites affaires en eaux troubles.

Une 'poignée' très nettement inférieure à 50 éléments, une pincée donc, s'est aussitôt engouffrée dans la brèche ouverte dans l’opinion par la presse d’opposition.>
Fanfan Bayrou a évidemment bondi pour dénoncer un "fait du prince" et François Hollande considère que "cela mérite qu'on ait des explications". Peut-on imaginer ces deux refoulés aux affaires ? Quelle crédibilité pourraient-ils avoir aux responsabilités, si la loi peut, selon eux, être bafouée à la tête du client ? Avec eux, un responsable de la coordination des forces de police pourrait sans dommage être défaillant.
France Info ressasse des citations de l’opposition bienveillante, qui ne connaît pas de difficultés internes et ne cherche donc pas à les faire oublier… "Je veux croire que ce n'est pas parce que c'est le domicile de Christian Clavier qu'il y a cette sanction. En matière de sécurité, il n'y a pas des citoyens qui seraient plus protégés que d'autres", a-t-il déclaré.
Il confirme ainsi que Clavier et sa famille n’ont aucun droit à la sécurité dans la république socialiste. Il suffirait que tous le soient équitablement, également, en bonne démocratie.
Le président du MoDem et bientôt membre unique, François Bayrou, a interprété avec compassion l’invasion de la propriété d’un citoyen français. "Parce que monsieur Christian Clavier, qui est un ami de vacances du président de la République, a eu affaire à des manifestants chez lui (...) on met à la porte le coordinateur de l'ensemble de la sécurité publique en Corse", a-t-il dénoncé. On comprend dès lors que Bayrou a si peu d’amis, tant personnels que politiques… A la façon de Sa Cynique Majesté Royal, l’amère Bayrou s’acharne et lâche un nouveau coup de sabot de l’âne : Ces "décisions arbitraires et disproportionnées" montrent, selon lui, "à quoi on arrive quand tous les pouvoirs sont ainsi concentrés entre les mêmes mains", a estimé le troisième de la présidentielle qui se voyait déjà au deuxième tour. Il lèche ses plaies en versant sa bave sur les autres: il n'est pas prêt de guérir !

Au syndicat des commissaires de police, on s’étonne de nos jours que leurs responsables puissent être des fusibles !
Le Premier ministre, oui, mais un policier, non …
La notion de ‘faute’ n’est pas évoquée : la sécurité de tous les Français est-elle garantie par la police, ou bien les ‘grands’ amis du pouvoir en sont-ils exclus par les syndicats engagés ?
Les agresseurs nationalistes corses sont totalement amnistiés oubliés dans cette affaire ! L’affaire Clavier » est devenue « l’affaire Clavier-Sarkozy » « l’affaire Sarkozy-Clavier ».

Il faut également être syndicaliste policier de gauche pour faire l’impasse sur la disparition des bouteilles que les employés de Clavier ont débouchées pour leurs invités indésirables. Pourquoi craindre un relevé d’empreintes, quand on n’a rien à se reprocher, puisqu’on est venu en amis ?…

Ces mêmes syndicalistes de haut vol ne portent pas davantage de jugement sur l’accumulation des attentats : rien que la veille, seulement deux, diront-ils… Un responsable du syndicat des commissaires de police a "regretté" la mise à pied de M. Rossi, assurant que "son choix a été excellent car il n'y pas eu de dégâts chez Christian Clavier".

« Nouvelle polémique autour de Nicolas Sarkozy », selon France Info, qui n’y participe nullement. A preuve, sa présentation de l’information.
Vous avez pu en effet entendre les journalistes répéter que la ministre de l’Intérieur adresse un reproche au policier muté. C'est-à-dire qu’elle a l’audace de lui faire grief de n’avoir pas empêché l’invasion de la propriété, alors même qu’il savait. En vertu du principe socialiste : ‘responsable, mais pas coupable’, la presse d’opposition critique la sanction, bien que le policier n’ait pas fait son métier ! Michèle Alliot-Marie est donc critiquée, tandis que le coupable est lavé de son incurie : balayée, oubliée… Il suffisait pourtant simplement de rapporter que l’officier supérieur a failli à sa tâche et en subit les conséquences. Mais cette presse a pour mission non pas d’informer, mais d’interpréter et de déformer, et, en adoptant un point de vue partisan, de créer la polémique.
Tous les électeurs de la majorité sont-ils exposés
à ces initiatives de sympathie bon enfant?

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