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samedi 27 septembre 2008

Cette agence de presse qui n’entend pas tout de l’entretien d’Aubry sur France Info…

La presse engagée sélectionne pour notre complète information !
Martine Aubry répondait ce samedi 27 septembre en direct sur France Info et en duplex de Lille à Jean Leymarie qui l’appelait à réagir à "l’appel à l’unité national" lancé hier soir par François Fillon.
En substance, selon elle, "Nicolas Sarkozy nous enfonce dans la crise". Rien là de surprenant ni d'intéressant donc. Mais PaSiDupes vous livre in extenso le compte-rendu 'neutre' de l’agence de presse française, 'objective, puisque ce sont des journalistes', pour comparaison avec ce qui suivra :

Aubry: "Nicolas Sarkozy nous enfonce dans la crise"
A*P - Samedi 27 septembre, 14h42
LILLE (A*P) -
Martine Aubry, maire PS de Lille, a accusé Nicolas Sarkozy sur France Info samedi d'"enfoncer la France dans la crise", dénonçant la politique économique suivie par le gouvernement.
"Alors qu'aujourd'hui nous aurions besoin d'argent pour relancer l'économie, ce que font les autres pays, Nicolas Sarkozy nous enfonce dans la crise", a-t-elle déclaré, reprochant au président de la République sa "politique purement libérale".
"Il continue à réduire les crédits en matière de logement, en matière d'emploi, tout ce qui aujourd'hui pourrait relancer en France la croissance et donc l'emploi et le pouvoir d'achat", a poursuivi l'ex-ministre, qui conduit une motion pour le congrès du PS de novembre.
"Alors qu'il félicite les Etats-Unis de prendre des mesures, on nous annonce hier un budget qui fait tout l'inverse" a-t-elle ajouté.
Selon elle, "les beaux discours c'est bien, mais quand on fait l'inverse dans son pays, là aussi cela ne fait pas honneur à la politique".
Interrogée sur l'appel à "l'unité nationale" lancé la veille par François Fillon, Mme Aubry a répondu: "Je dirais que le rôle d'un Président, d'un Premier ministre, quand les temps sont en effet durs, c'est de donner un cap, c'est de prendre des mesures".
Selon Mme Aubry, dans son discours de Toulon, "Nicolas Sarkozy a dit en gros: ‘écoutez ce que je dis et ne regardez pas ce que je fais’. Il a attaqué le libéralisme alors que, sans réserve et sans concession, il l'applique en France depuis un an et demi, et nous en subissons aujourd'hui les conséquences".
Pour un des porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, les déclarations de Mme Aubry "alternent entre mauvaise foi et incompétence."
"Quand on a cru soi-même, avant de le faire croire aux Français, que la solution était de travailler moins, quand de ce fait on a été responsable d'une baisse des salaires dans notre pays sur la période 1999/2000 qui a touché essentiellement les travailleurs les plus modestes, quand on porte la responsabilité du boulet accroché aux pieds de notre économie, on fait au moins preuve d'un peu de discrétion et de prudence", a-t-il estimé dans un communiqué.


Mais que fallait-il entendre, en outre, que l’agence ne rapporte pas ?
Compte-rendu (partiel) de France Info sur son site :

« Martine Aubry a également réagi aux propos de Ségolène Royal. L’ancienne candidate socialiste à la présidentielle organise un concert au Zénith de Paris, un rassemblement de la fraternité, auquel elle a convié Martine Aubry en expliquant que cela lui ferait du bien car “la musique adoucit les mœurs”. La maire de Lille lui a donc répondu ce matin : “Je ne vois pas de quoi elle parle dans la mesure où les gens qui me connaissent trouvent que je suis quelqu’un de doux et de gentil...Ce qui (qui) m’a étonné, c’est la façon dont très individuelle dont elle a lancé sa campagne” Martine Aubry a dit qu’elle préférait elle les actions collectives, et accusée d’êtreaux abonnés absents, elle a regretté ce qu’elle a appelé son ingratitude... " (caractères gras et couleur par PaSiDupes)

Les Français ne doivent donc pas tout savoir des gracieusetés que ces drôles de dames s’échangent 'fraternellement' par micros interposés ?
La liberté de la presse permet ces libertés et la liberté d’expression s’arrête où commence l’auto-censure des journalistes. Pourquoi faut-il que l’opposition suscite autant de sympathies partisanes mais d’occultation militante sur les chaînes publiques ? Seraient-elle noyautées par les observateurs des partis et les personnels syndicaux ? Allons donc, qui pourrait objectivement imaginer que l’impertinence et l’insolence qui autorisent toutes les arrogances et attaques contre le pouvoir ne s’appliquent pas aux amis et maîtres ?

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